La Luna indésirable des jumeaux Alpha
e j'avais passé des années à fuir. Les souvenirs affluaient malgré moi : des éclats de rires enfantins, des jeux innocents sous les chênes anciens, et
rues désertes donnaient au village un air de fantôme. Rien de la chaleur que j'associais autrefois à cet endroit ne persistait. J
C'est bi
lo, appuyé contre un mur, les bras croisés. Il avait grandi, ses traits s'étaient durcis
moi, » murmurai
pavés usés. Lorsqu'il fut assez près, je remarquai l
Dix foutues ann
'avais pas imaginé un accueil chaleureux, mai
'aurais dû revenir
op occupée à vivre ta vie ailleurs pendan
son regard. Je n'avais pas de réponse qui
e. « Ce village n'est plus ce que tu te souviens. Les ge
la tête,
e que tu v
its tirés par une émotion que
uer. Des disparitions, des hurlements la nuit. Les anciens parlent
que les anciens racontaient pour effrayer les enfants. Deux créatures insaisissables, invisibles, qui
s pas vraiment à c
son expres
oires... elles sont réelles, Lysa. Tu ferais mieux de
je ne puisse répondre, me lai
ses fenêtres sombres comme des orbites vides. J'atteignis enfin ma destination : la maison de
poussière. Tout était comme je l'avais laissé : les chaises bancales autour de la table, le foyer éteint, les
mais il n'y avait rien. Juste le vent qui faisait danser les branches des arbres
où je jouais autrefois, je remarquai des marques sur l'écorce. Des griffures profon
r imaginée. Puis, un hurlement retentit, déchirant le silence de la forêt
Le hurlement s'éteignit aussi soudainement qu'il avait com
is depuis mon retour, je me demandai si Milo avait