Le Casse Routiers II
tiss
t été inventés et replacés dans un contexte contempora
ière, encore moins sur une carte d'état-major. Les contextes historiq
rsonnages du roman se sont révélés par leur humanité, leurs défauts, leu
ague, est également pure imagination. Seuls les noms d
d'insomnie, la grisaille d'un après-midi d'hiver ou la torpeur d
odes de l'histoire contemporaine que personne
ère p
pit
er cal
exceptionnellement long contribuait, avec le renfort de l'humidité ambiante, à accélérer la dégradation des vieux bâtiments administratifs installés dans le centre de l
âtiments publics jetée aux oubliettes depuis l'arrivée de nouvelles techniques de construction. Il était l'héritage local d
chantiers et donc a priori leurs coûts, avait dans le même temps institutionnalisé l'usage des fameuses dall
ennes financières, le Crédit Foncier, la Caisse d'Épargne, le Crédit Agri
er leurs anciens locaux d'avant-guerre définitivement déclassés au regard des normes actuelles de sécurité, avaient été en grande partie réalisés selon
ssentiellement à sceller de larges dalles de béton précontraint sur des socles de parpaings renforcés de multiples armatures de tiges
avaient aussi souvent été édifiés à la hâte sur des terrain
sur des critères de coûts et d'urgence pour accueillir deux générations de mal
ent lézardés, révélant des défauts d
glorieuses par des économistes sans doute en mal de copie, avait jeté les bases conceptuelles
hiques d'une France sortant des années d'après-guerre. La conception générale des immeubles mesurait l'influence exercée
s de noblesse à ce qui ressemblait souvent à des orgues de béton, comme un des moyens de rompre avec les années
nanciers et fonciers de l'État avaient de leur côté fourni les moyens de
is ou la rudesse des campagnes, les éléments basiques du confort urbain. À savoir de nouveaux logements spacieux, desservis par ascenseur, une salle de bain avec baignoire et douche, un vaste salon donnant sur
entre ciel et terre, à la condition d'avoir des revenus, un faible quotient familial rapporté au nombre d'enfants élevés, avec l'enthousiasme de nouveaux
dernes du confort urbain deviendraient, vingt ou trente ans
tre étages d'un vide-ordures en tôle reclassent le vacarme du métro aérien au rang de petite musique de nuit, et que les cafards qui se multipliaient à l
d'ennui. Il en ressentait régulièrement les effets depuis son arrivée dans le village, dès les premiers jours de
elle perdait ses charmes et ses couleurs au point de suer l'ennui, dès l'arrivée de la période charnière si re
n, à la suite d'un de ces nombreux coups de tête qui avaient ryt
vence. Il avait été le seul à briguer ce poste en zone rurale depuis longtemps vacant car ne présentant pas de très grandes possibilités d'avancement. Le brigadier-chef espérait
sassait une fois de plus les raisons profondes pour lesquelles il avait, un an avant, définitive
mais aussi de sa curiosité, à la faveur des programmes de m
incesse, les plus belles régions de l'Hexagone, mais également ses extensions exot
le périmètre de sa curiosité aux horizons oniriques d
ou encore l'île de La Réunion. Il en gardait aujourd'hui encore, enfouie dans sa mémoire sentime
ez jeune pour profiter de tous les avantages en nature offerts aux fonctionnaires de l'Ét
onscience brutale de la solitude dans laquelle il vivait, et une évidence : les îles se définissaient aussi par l'ex
e l'exotisme perdaient vite du relief. Cette évidence lui faisait parfois regretter le sud de l'Hexagone où il avait vu le jour trente-cin