Les Chaînes du Destin
se tenait immobile dans sa robe de mariée d'un blanc éclatant, se sentant plus prisonnière que jamais. Tout autour d'elle, des visages sérieux, des regards r
un sommeil interminable. Il était l'héritier de la puissante famille Deveraux, et malgré son état, la famille avait insisté pour que le
à réciter les vœux, mais chaque mot lui paraissait creux, sans signification. Clara serra les poings, cachés sous son voile. Comment en étai
s de sens pour elle, mais son esprit ne pouvait s'empêcher de vagabonder, revenant sans cesse à cette décision imposée par la famille Dev
de survie pour notre famille. Gabriel a be
eraux était immense, et leurs mains semblaient s'étendre bie
our époux, dans la santé comme dans la mala
rds sur elle, brûlant sa peau sous le voile. Elle déglutit, sa gorge sèche. Elle
. je le
l'immensité de la salle. Les invités retinrent leur souffle. Elle avait
rtant, parlait de mille façons. L'absence de ses vœux laissait un vide terrifiant dans l'air.
Madame Deveraux, l'épouse d'un homme endormi. Mais que signifiait ce titre quand celui qu'elle avait épousé ne p
tait nécessaire. Vous ête
criait au mensonge, à l'injustice. Les portes du manoir s'étaient
ine de ce mariage inhabituel. La chambre était immense, décorée avec un goût exquis, mais l'opulence ne faisait que renforcer son senti
vie ? Elle avait toujours rêvé de liberté, d'amour sincère, et maintenant elle se retrouv
t l'une des domestiques du manoir, une femme d'âge mûr avec
raux souhaite
allaient suivre. Traversant les longs couloirs du manoir, elle se sentait comme une étrangère dans cet univers luxueux et o
teuil en velours. Elle était impeccable, comme toujours, et son regard perçant
s mentir. Ce mariage n'est
ra resta silencieuse, consciente qu'il ne servait à rien de
our notre famille. Vous devez donner un héritier à Gabriel. Peu importe ce que
sur elle. Elle ouvrit la bouche pour ré
nformiez à ce qui est exigé. Si vous fait
À un homme qui ne savait même pas qu'il était marié ? L'absurdité de la situation la f
satisfait d'avoir posé les ba
Reposez-vous. Nous atten
aissa tomber sur le lit, son esprit tourmenté par l'avenir incertain qui l'attendait. La nuit all
e manoir, tandis que Clara, allongée, fixait le plafond, se deman
t s'y perdre. Clara, allongée dans son lit, tentait de fermer les yeux, mais les mots de Madame Deveraux résonnaient encore dans sa tête : « Vous devez donner un héritier à
reste de la demeure, mais Clara n'y trouvait aucun réconfort. Madame Deveraux était déjà là, assise à la tête de la table, son air sévère toujours aussi impassible. À se