Le dernier Alpha
. Les éclairs striaient le ciel, illuminant par intermittence les contours familiers mais menaçants de la ville. L'air était lourd, presqu
e avait quitté cet endroit maudit. Et pourtant, chaque détail lui revenait avec une clarté troublante, comme si elle n'était jamais partie. La lettre qu'elle serrait dans la poche d
ontinu, noyant la ville sous son poids, lavant tout espoir avec elle. Ravencross n'avait jamais été a
ent les soirs de tempête pour noyer leurs angoisses dans l'alcool bon marché. Les silhouettes floues à travers les fenêtres éclairées semblai
t le portail rouillé. Tout était comme dans ses souvenirs, sauf pour le jardin : autrefois entretenu par sa mère, il était désormais envahi
al l'accueilli
mprégnait l'air. Ivy parcourut le salon du regard, ses yeux s'arrêtant sur le vieux fauteuil de son père. Elle pouvait presque entendre
dans le temps. Les posters de groupes de rock décolorés tapissaient encore les murs, et la vieille guitare poussiéreuse traînait dans
écouvrit une pièce dont elle ignorait l'existence. Derrière un panneau dissimulé dans la bibl
de classeurs jaunis. Ses mains tremblaient alors qu'elle ouvrait une des boîtes. À l'intérieur, elle trouva des articles sur des disparitions remontan
n plus que de simples réflexions de jeune homme. Les pages regorgeaient de croquis de créatures monstrueuses, d
une note griffonnée à la hâte dans les marges d'un des ca
'installa finalement dans l'ancien salon, enveloppée dans une vieille couverture, un carnet d
vallée. Puis de plus en plus proches, perçant la nuit de
t la pluie qui ruisselait sur les vitres. Pourtant, les cris continua
." souffla-t-elle, sa voix à
les hurlements s'évanouirent aussi soudainement qu'ils étaient ap
on sommeil avait été agité, hanté par des hurlements inhumains et des visages indistincts. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, la maison était glaciale, et une
Caleb, toujours serré contre elle. Elle ouvrit la couverture avec précaution, les pages noircies
ngé depuis son enfance : un évier ébréché, des placards qui craquaient à chaque ouverture, et cette odeur de renfermé qui ne dispar
Ses habita
ent écoulés depuis qu'elles s'étaient parlées, mais Ellie avait été sa meilleure a
us la pluie battante. Les façades des bâtiments semblaient encore plus délabrées, leurs fenêtres sales re
lourd que le précédent. Quand elle arriva enfin devant la petite maison aux volets rouges,
t, un mélange d'étonnement et de méfiance dans ses yeux verts. Ses cheveux blonds
ent, sa voix teintée d'
mps," répondit Ivy, un sourire
ouvrit un peu plus la por
dans l'air. Ivy remarqua immédiatement les cadres sur les murs : des photos d'Ellie
une tasse de thé devant Ivy. Elle s'assit en face d'elle, se
révu de revenir," répondit
mais ses yeux semblai
e qui lui est arrivé..." Ivy sentit sa voix trem
légèrement. "Tout le monde en parle ici. Enfi
elle ne l'aurait voulu. "Qu'est-ce qui se passe
ne lueur de peur traverser son regard. "Tu devrais faire atte
mon frère. Je ne vais pas s
enêtre, observant la rue avec une nervosité évidente. "Tout ce que je peux te dire,
ll
Ivy. C'est tout ce
suppliant, et Ivy comprit qu'elle n'e