De fil en aiguille...
dames e
ment. Karine avait plus d'une heure de r
ier, se promit-elle, elle devait garder tous ses esprits pour recevoir une derni
i de ce petit bout d'océan combattait de plus en plus d
que son plan, si facile à mettre en place une
es, Karine les lui donnerait en échange d'un billet d'avion accompagné d'une coquette somme d'argent. Ce serait l'aboutissem
eux verts, le sourire, les mains douces d'Alain, les petits déjeuners sur la terrasse avec Alain, les bal
lui était parvenue quand elle était passée devant sa porte. Elle s'était méprise sur la cause de ses gémissements et quelques fantasmes avaient traversé son esprit, puis ell
comme lui, elle lui trouvait un petit air voyou plutôt renversant. En l'imaginant tre
iolents et avec ce qui était arrivé à sa fille, elle détestait d'autant plus t
t appris peu après mais cela n'avait rien changé à ses sentiments.
s étaient amis d'enfance et, même s'ils ne s'étaient pas vus de
et, même s'ils étaient de milieux très différents, ils s'
la famille, il avait cinq ans. Dans le même immeuble habitait Alain et ils avaient le même âge. Ces deux-là avaient
, toujours aussi heureux de partager ce
Paris, Alain traînait et jouait avec ses voisins dans le quartier de Saint-Loup. Jules passait le reste de ses vacances avec sa mère et sa tante à voyager en France et dans les pays alentour, Alain passait le reste de ses vacan
it ses lectures en compagnie d'Alain. Ils étaient to
temps : les jeux, les concours de quéquettes, la mer, les bêtis
rille-pains, les serrures et autres mécanismes qu'ils avaient pu trouver et étaient presque toujours arrivés à les re
t raréfiées mais ils étaient toujours restés en contact. Le témoin au mariage, le parrai
sa femme la veille de son mariage mais elle n'avait pas eu le temps de le voir. Le jour de se
vait d'yeux que pour Jul
ique de meubles de luxe, ils avaient des intérêts financiers communs avec la famille de Ju
ospérer son entreprise, il lui assurerait un avenir confortable, elle se sentait capable de tomber amoureuse d'un homme pareil. Elle donna son accord et, en
lle se rapprochait de lui, plus il se plongeait dans son travail et multipliait des activités qui le tenaient loin de leur magnifique appar
emps. Comme son caractère et son éducation lui interdisaient d'être désagréable avec qui que ce soit, il s'était détaché de tout ce qui pouvait le contrarier. Il ne prêtait plus aucune attention à la décoration de leur appartement parisien et de leurs maisons secondaires. Il écou
nts. Quand Alain lui avait demandé pourquoi il ne div
itué à sa présence. Assez rapidement, en fait peu de temps après la naissance d'Alice, elle l'avait libéré de ce que l'on appelle le devoir conjugal, cela lui convenait à merveille car il n'était pas très po
e divorce, la dernière étant l'arrivée d'Alain chez eux, dan
quelques jours de plus après le départ de Jules pour
partie le sentiment violent éprouvé en entendant Alain crier dans son sommeil, alors qu'ils étaient seuls tous l