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La promise du prince séducteur

Chapitre 4 Chapitre 4

Nombre de mots : 1216    |    Mis à jour : 30/11/2024

rande allée menant à mon futur mari. Je me sens étrangement calme, presque comme si une présence invisible m'accompa

cœur. Pourtant, alors que je m'avance, une pensée persiste

e imposante est indéniable. Il semblait presque irréel, avec ses larges épaules et ses muscles saillants sous s

ordiste, brute et éloignée de la finesse de mon royaume d'origine. Je pris une profonde inspiration, tentant de calmer les battements frénéti

laient sonder mon âme, et son visage dur et ciselé était empreint d'une beauté intimidante. Ses traits étaient marqués par des cicatrices, témoins d'un passé guerrie

r masque. Mon demi-frère, ennuyé, jetait des regards furtifs aux guerriers nordistes, visiblement mal à l'aise. La reine, ma belle-mère, me fixait avec une froideur qui me glaça le sang. Enf

peine une émotion. Pourtant, il imposait une telle prestance que même le silence autour de lui parai

z-vous la princesse Elira d'Alas

pondit-il d'une voix

nt naître une étrange sensation d'apaisement mêlée de crainte. Pu

riage avec le roi Théo de Nordfjord, p

obabilité, n'aurait aucune obligation envers moi  ? Pourtant, je savais que refuser n'était pas u

loyale et une reine dévouée

vec hésitation, incertaine de ce qui allait suivre. Une douleur vive me traversa lorsque la lame effleura mon poig

soit aussi solide que vos âmes unies, déclara le p

ma peau froide. Le ruban, après avoir été noué, se brisa soudainement, suscitant des acclamations de la

arriva que je re

rasser la mariée,

la tête vers moi. Je vis une lueur d'amusement traverser ses yeux, comme s'il savourait mon embarras. Lorsqu'il combla enfin la distance

né, mais ce premier contact avec lui éveillait des sensations que je ne comprenais pas encore. Tandis

ers la grande salle à manger, un lieu qui me semblait à la fois étranger et menaçant. L'idée d'avoir un mari, d'être désormais une épouse,

e avait été réservée à la noblesse et à la famille royale, un monde auquel j'avais été déclarée indigne d'appartenir. Chaque

tout va

éalisant qu'il m'avait parlé. C'était la première fois qu'il prononçait mo

otre Altesse, » balbutiai-je, in

able de l'appeler par son nom ? Mon instinct me disait que non. Dans la majorité des familles nobles, les

ermeté. « Si vous préférez utiliser des titres, je n'hésiterai pas à faire de même

rofondément. L'égalité, disait-il ? Pourtant, il était roi, et moi,

hésitante, prononçant son nom com

instant l'austérité de son visage. Ce changement souda

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