La promise du prince séducteur
us qu'un avenir sombre, où ma survie dépendait d'un mariage
une vieille bassine rouillée me sert de poubelle. Le contenu de mon estomac s'y déverse, m'arra
e répugnante, après avoir frôlé la mort. Pas une seule journée durant cette période je n'ai été traitée comme une pe
nts qui s'accumulent dans les coins. À chaque gorgée de cette eau brunâtre qu'ils osent appeler po
à suppurer. La peau rougie autour des plaies est un mauvais présage, et l'odeur nauséabonde qu'elles dégagent me con
s'infiltre brusquement à travers l'ouverture de la porte, m'aveuglant temporairement. Une ombre imposante se dessin
jours. La sensation de liberté soudaine est presque étrangère. Je masse doucement ma cheville, meurt
ent tu fais pour y survivre. Quoique, tu le mér
ahissant. Il vit dans le luxe du palais, tan
s passer la journée à attendre un
ant de céder sous mon poids. Une vague de ve
nt ? Pourquoi me li
tant, un sourire
te. Le roi des royaumes du Nord est arriv
Mes jambes cèdent, et je me retrouve à genoux. Le garde prè
ésister. L'un des soldats glisse discrètement une lame contre mon flanc, me forçan
t harnachés et des hommes en armure brillante se tiennent près des portes. Ce sont le
roide. Quelques bougies vacillent faiblement, proje
là ? dis-je d'
glacée m'agripper le bras et me tirer dans une autre salle, plus éclairée. Un
e je vois me fait monter les larmes aux yeux. Mon visage est cre
aciale me coupe le souffle, mais je me laisse faire, trop épuisée pour protester. Après un
eau est nettoyée, mes cheveux arrangés en un chignon sophisti
d. Derrière ce masque de princesse, je reste une captive
t : quitter ce royaume ne m'apportera pas la liberté que j'espérais. En réalité, je
n train de faire une erreur irréparable, je vous en prie, donnez-moi un sig
mariée, et je reste figée en découvrant le vêtement devant moi : une robe blanche, immaculée, mais au décoll
C'est hors de question !
nces. Dans ma culture, le blanc est réservé aux veuves et symbolise le
r et mettez cette robe. Vous devez être séduisante pour v
ons, pas dans cet accoutrement. Jamais je n'abandonnerai mo
e, suivie de mes demi-sœurs, leurs visages marqués d'une jalousie à peine diss
encore prête ? » demande
ra refuse de porter la robe, » ré
olère froide. « Si tu ne portes pas cette rob
! Comment pourrais-je descendr
matique. Telle mère, telle fille
, cela semble encore plus cruel. Malgré ma rage, je finis par céder. Le silence oppressant m'étouffe tandis qu
m'efforce de cacher en couvrant le décolleté avec ma main. Le tissu fluide desc
Mon beau-père entre sans prévenir, brisant mon maigre moment de répit. Ses ye
ans cette robe... tu me rappelles ta mère. Une beauté fascinante. Si elle n'a
regard glisse sur moi avec
la voix tremblante mais remplie de défi. « Mon père était un vrai roi, un protecteur p
mais cette fois, je l'arrête en plein ge
, n'est-ce pas ? Après tout, mon futur mari ne voudrai