Les Regrets du Milliardaire
ne voulant pas perdre une minute de la journée. C'était une nouvelle routine qu'elle s'était imposée, chaque mouvement mesuré, chaque geste pour éviter de perdr
Ce n'était pas un emploi qu'elle avait recherché, mais il avait été une porte de sortie. Le vieux commerçant l'avait accueillie avec un sourire bienveillant, peut-être attendait-il d'elle une aide plus qu'un t
aient rien à voir avec son ancien monde. Elle s'habituait à ces visages marqués par la vie, ces histoires que personne ne lui racontait, mais qui se dessinaient à travers des regards furtifs et des sourires timides. Elle, quant à elle, restait discrète, toujours sur la défen
mps. Son nom, il ne le disait jamais, mais il avait l'air gentil, un peu plus jeune qu'elle, peut-être dans les alentours de la trentaine. Il avait des cheveux bruns, coupés courts, et un regard qui ne semblait jamais se fixer sur rien en particulier, comme s'i
ois que vous avez l'air d'être une experte en tri de vêtements. »
nt d'une voix posée. « Il faut bien être effi
ser son intrusion. « C'est un métier qui
e si elle cherchait un moyen d'éviter cette conversation. Mais quelque chose d
ujourd'hui ? » demanda-t-elle,
re : « J'aime bien flâner ici. Ça me permet de
peu plus attentivem
j'ai un peu besoin de calme ces derniers temps. » Il la scruta du coin de l'œil, un peu gêné, mais son rega
uré
Enchanté. Vous savez, ce n'est pas tous les jours qu'on
gênée par ses paroles. « Ce
c cette même tranquillité qui la fascinait. Il était présent sans être envahissant, respectueux, mais pas froid. Leur relat
i elle était, et cela la rassurait. Il la voyait simplement comme une personne parmi tant d'autres, un visage dans un
es sur son ventre qui commençait à s'arrondir. Le ventre d'une mère. Elle sentit un coup de pied léger, presque imperceptible. Le petit être en elle était là, bien vivant, mais elle n'arrivait toujours p
C'était Clara, l'amie qui l'avait accueil
atigué mais rassurant. « Oui, ça va. Je m'habi
tu fais de ton mieux, mais tu n'as pas à tout porter seule, tu sais. Ju
s l'ombre, en effet. Mais c'est juste... il est gentil, tu sais ? Il ne me pose pas de question
s seule, c'est ça ? Comme si personne
nt. Tout l
nêtre. « Tu sais, c'est normal. Mais tu ne dois pas t'isoler,
un point d'ancrage pour elle, mais elle ne voulait pas que cela devienne plus co
tait exactement ce dont elle avait besoin pour tenir le coup. Elle sourit à Clara, plus sincèrement