Pourquoi? Parce que nous sommes les filles !
n avait une nommée Maïna. Elle était très belle, toute rafraî
sionnant d'enfants. « Ses enfants n'auraient plus de place dans cette vaste famille », se dit – elle, vu qu'il y en avait de tous les sexes. Alors elle prit la
e l'effet de l'accouchement et de l'allaitement ; il
u'il dotait ses épouses qui av
taient offusquées : elles ne pouvaient aller à l'éco
e ses coépouses éprouvent du ressentiment vis – vis de ceux – ci. Lorsque les trois autres femm
ôtés lui donnait goût à la vie, du fait qu'elle était encore toute jeune. Il ne voulait donc pas que la venue d'un bébé gâche le plaisir de se blottir contre son corps quand le besoin se
, afin de laisser transparaître ses seins qui demeuraient debout et bien arrondis comme ceux d'une fille de d
isait les désirs sexuels de Balis, son époux ; elle savait comment une femme s'occupe d'un homme malgré son jeune âge. En sa compagnie, il trouva que ses autres femmes étaient des novices dans ce domaine. I
donna pas ses horribles habitudes. Quand il se retrouvait seul avec une de ses femmes, à vingt- trois heures, il la renvoyait aussitôt dans sa cabane pour faire appel à Maïna. « C'est plus que de l'envoutement ! » s'exclamaient les autres. Auparava
autres étaient toujours au rendez – vous dans c
t pour ambition de les voir obtenir leur Certificat d'Etudes Primaires et élémentaires (CEPE) pour qu'ils aillent par la suite à la cité capitale chez leur oncle po
Elle ne connaissait, ni ne percevait les raisons de son manque de scolarisation, alors que
nes pas également à l'école comme
époux n'a pas besoin d'une fem
est ainsi la r
eux pas m
ois le
Kaliba enseigner l'alpha
ligation d'aller à l
'il est un
rence entre un garçon
nnées tu te marieras, alors que lui, sera
! D'ailleurs maman ... Sans
t le permettre. Si tu demeures avec cette
pour éduquer mes enfants c
se chargera
ernièrement, son maître a donné une opération dont toute la classe n'a pas pu trouver la solution. J'ai levé l
uoi dis – tu des choses aussi inse
qui accompagnait mon frère
s tout sur ton devoir de femme au foyer, tu le seras
des études ! Je ve
e plaît, fais
ère et à moi ! On doit juste t'aider
aie de persuader papa, afi
ux plus me
! je veux aller à l'é
is-toi ! Pas de
, alla derrière la case,
sur la petite fenêtre de la cabane style salle de classe, à l'ex
yait sa petite tête craintive, il la laissa finalement, vu qu'elle avait réellement soif d'apprendre. Il lui permit de suivre les cours, mais à l'extérieur et l'interrogea même lorsqu'elle levait le doigt au sujet des questions posées en classe. Il ne pou
telle sorte que, même un tout petit enfant qui passait par là
se rendait à l'école. Elle allait aussi chez m
fil des années sans se fatiguer, sans qu'un maître ne puisse la renvoyer : sa persévérance et son obstination à vouloir apprendre laissaient les maîtres sans voix. Subséquemment, elle changeait de classe avec les autres. Donc, lorsque
illée, intelligente
: Kaliba était non seulement sa coépouse, mais également sa meilleure amie. Alors quand Naï sollicitait la permission d'aller chez elle, elle n'y voyait aucun désagrément, c'était avec beaucoup
es d'arithmétique au sol, soit d'écrire un nouveau mot, un mot qu'elle apprenait tous les jours, ainsi que les leçons d'histoire, de géographie, de science
partait chercher son petit - frère. Maman Kaliba avait laissé la lourde charge à Naï de ramener ses fils de
ants qui était constitué en majorité de filles, il ne contrôlait pas même les garçons de la famille. La dominant
, Naï partit de la SIL au Cours Moyen deuxième
s camarades commencèrent à lui poser des questions qui la tourmentai
d'entrée en sixième et le C.E.P.E ? Figure-toi que l'année prochaine, nous ne se
uoi
me je te
ait pas de filles. Elles n'arrivaient pas à ce niveau, les avertissements et les coutumes les en empêchaient. Les instituteurs ét