Pourquoi? Parce que nous sommes les filles !
n même temps, elles attendaient le
Cette fois-ci en moins d'une semaine il encaissa la colossale somme de vingt - cinq millions de francs de dots. Toutes ces tr
trente millions de francs CFA, grâce à la naissance de
e des hé
jusqu'à vingt femmes pour avoir un héritier, il le ferait, il allait remporter le prix du prestige. La résolution était prise. Un fils lui
a cabane le bébé en mains, il était très heureux. Après les rituels, il entreprit d'organiser une grande fête pour l'arr
Elle était bichonnée et vénérée par toutes les autres. Son époux était toujours dans sa cabane, oubli
etés en ville. Plusieurs jolies sandales q
aimait beaucoup. Pour eux, elle était la plus belle de toutes. Mais depuis l'arrivée du garçon,
et lui posa quelques questions qui
ne vient plus me pren
é pour l'instant, mais bientôt
s aller le retrouve
Il est le seul à venir ici, l'in
Tu ne peux y al
demme
quoi m
s patiente, plus tard tu les appréhenderas. Sais –tu que les filles n
pas juste ! Est-ce mauvai
le est différente d
aisis pas
que tu veux
entre une fill
le est formée pour être femme au foyer et rien d'autre. De plus, une fille n
s pas toujours
questions. J'ai l'impressio
unal ? C'
Attends d'être gran
ux comp
er dehors, tu
qu'une fille ne traîne
retirer quatre mes
i ma
, sa maman et les habitants de l
stesse l'émouvait, elle souhaitait vivement qu'elle puisse la saisir sans poser des questions. La maman essayait de la persuader, toutefois elle oub
dis déjà et bientôt tu ir
i ma
apprendre les
s manières ? - Etre un
ise femme au foyer ? -
ujours avec l
accouché d'u
re une bonne épouse, je
tes questions. Aide maman à pr
an à porter de l'eau, à faire la va
s pieds dans la cabane de sa mère. La petite était tourmentée, elle se demandait
e était vraiment rose : une fois de plus, elle honora son époux en enfantant un autre garçon. Monsieur Balis en fut comblé. Cet
ilège qu'aucune femme n'eut eu en ét
la terre et la nature : elle accoucha des triplets, trois beaux garç
étaient bien rangées quelque part dans un coin
t intimidées en les rendant vertes. Celles qui avaient eu le courage d'aller à la seconde grossesse pour les unes et à la troisième pour les autres, avaient récidivé une fois de plus le déshonneur d'aligner des filles. D'a
t chez toutes celles (ses coépouses) qui avaient besoin d'assistance dans leur hutte respective pour donner un coup de main. Elle et Kaliba devinrent proches, si proches que leur amitié et
ous scol
papa décida d'inscrire celui – ci à l'unique école de la localit
ne point les scolariser. Lorsque le futur époux versait la dot à la naissance, il décidait de la scolarisation ou non de s
ose. Celle qui avait le privilège d'aller à l'école, si on peut le dire, elles y allaient deux jours sur cinq et une année sur trois, puis s'arrêtaient là. Elles arrêtaient carrément les classes avant d'atteindre le cours moyen pre
ts, à prendre parfaitement soin de son futur mari et surtout à faire l'exploit de l'honorer en
nt supérieure aux autres femmes, pas seulement vis – à – vis de ses coépouses, mais également de toutes les femmes incapables de donner un garçon à leur mari. Elle était enjolivée par so
nes femmes de 25 et de 27 ans qu'il avait déjà dotées depuis longtemps. D'après les coutumes du village, elles étaient déjà considérées comme vieilles en entrant dans un foyer. Généralement, les filles s