Un moment d'aveuglement
ème p
blind, and love
m Shak
Venise, Acte II
, c'est une entreprise. Il faut avoir une
Paul
, (Gallim
ève les yeux nou
s T
à l'Amour Fou. À deux p
nei
e premi
s t'avoir pour ains
e-sep
ce et d
tte
deux reprises pour
té à te r
nei
hés
que tu m'e
é
mbrass
it je s
par
eut-être, je suis moins
e que t
nei
rses à finir.Pareil. Toujours pareil, pareil, pareil. Depuis des années. Pareil. Appréhension confuse. Poids du
dif
n'as tout de même
i c
inquiète a
viendras quand même ? Tu n
e viendrai.
ce, berce le brouillard. Guide mes pas. Mon manteau est lourd. Lourdes, mes bottes. Lourdes. J'a
temps passé
connais
sur
oi, guère plus. Tu ne m
me vo
'app
ladroit. Comme avant lorsque nous avions rendez-vous. Avant.Et que j'arrivais en retard. (J'étais souvent en retard alors.Tu craignais toujours que je ne vie
op lourd. Tu as quitté une jeune fille et rappelé une femme de cinquante. Vrais clichés : poids des ans, marques du temps, visage creusé, corps avachi...Vas-
dans l'aut
t encore
d vaillante en dépit des guirlandes illuminées, des étoiles argentées et des enseignes lumineuses. Je me résous e
de même pas
r de nous. Le trottoir se vide.
ul
ench
m a
p
tre e
is un
s rebrouss
eut ba
t, je pour
épiph
aujour
st
its s'e
e nos ret
tendre transi sous la neige. Ne plus jamais te revoir, ne plus souffrir. Ne pas m'encombrer de ta présence sous le po
tombe p
id se
p t
reto
ssons sur la joue comme deux vieux copains. Silence. Tu as conservé la même allure juvénile
ritoire connu. Avec toi, je suis en territoire connu. Certaine que rien ne peut m'arriver et que tout, tout peut recommencer. La force de l'évidence est telle. Comme dans les vraies amitiés ou les amours véritables, ou les deux à la fois, nous reprenons là où nous nous sommes arrêtés, un jour, un mois, un siècle plus tôt. Pérennité des visages, des mots, des gestes, l'â
ot résonne co
lon
de me j
ge, tu ne trouves pas ? À mon
des circonstan
jà
é