Les Ombres de la Vengeance
s champs regorgeant de blé doré et les rivières scintillantes qui serpentaient à travers le paysage. La paix régnait ici depuis des décennies, et cette
l'intérieur, le marbre clair des couloirs reflétait la lumière du jour tandis que les serviteurs, vêtus de tuniques immaculées, s'affairaient silencieusement. C'était
êtres ouvertes. Une légère brise faisait onduler ses cheveux bruns. Son regard, fixé sur l'horizon, semblait loi
osant une main amicale sur l'épaule du jeune prince. « Votre père
alliances, » soupira-t-il. « Le royaume est déjà en paix. Pourqu
ile, mon prince. Même dans un jardin luxuriant, il faut constamment
rflues. Il avait été formé à comprendre la politique et les enjeux, mais son cœur aspirai
fit signe à Fendral de le suivre, et ils
aient à peser sur ses épaules, sa prestance demeurait intacte. Son regard perçant observait chaque détail, chaque mouvement, comme s'
ara Aldar en voyant son fils approc
royaume voisin, était une terre de mystères et de secrets. Autrefois puissant, il avait sombré dans l'ombre apr
la fait des années que nous n'avons plus eu de
parfois cacher des dangers. Dorian est jeune, et son règne commence à attirer
u son armée. Nous avons reçu des rapports indiquant des manœuvres
Vous pensez que Dorian pour
ne rencontre a été proposée entre nos deux royaumes. Je veux que tu m'accompagnes, Orlan. Il est
il en avait entendu parler depuis son enfance : une terre froide, au climat austère, où les montagnes étaient plus hautes que les plus grandes tours de Verden, et où l'obscurit
nion touchait à sa fin. « Prépare-toi, nou
es montagnes imposantes encerclaient la capitale, et le vent glacial qui soufflait à travers les rues sombres portait avec
était impassible, mais ses yeux brillaient d'une intensité dangereuse. Devant lui, ses conseillers chuchotaient des plans et des stratégies, mais Doria
la peur ? » murmur
r la guerre, s'avança prudemment. « Mon prince, les troupe
stoppant net ses par
oient encore que leur paix peut durer éternellement. Ils ne sa
e. « Ils ont accepté votre invitation pour
endront à nous, croyant pouvoir éviter un conflit. Mais la guerre n'est
s doigts effleurèrent les frontières de Verden. « Nous les laisserons croire à leur p
nence de la tempête qui allait bientôt s'a
n, un fils de roi qui ne sait rien des vraies batailles. Mais bientôt, il apprendra ce q
. Comme si, en quittant son royaume pour cette rencontre diplomatique, il pénétrait dans un autre monde. Un monde où la paix et la justice n'étaient pl
ans le miroir. « Je suis Orlan de Verden. Et je ne rec
à l'horizon, un avenir sombre attenda
angement silencieuses. Le seul son qui résonnait était celui des bottes lourdes des gar
seule larme. En fait, il n'éprouvait rien d'autre que l'impatience. Depuis des années, il attendait ce jour. L'ancien roi était faible. Il ne comprenait pas ce que signifiait vra
Son visage, jeune mais déjà marqué par des traits durs, semblait refléter la froideur de ce
e barbe grisonnante et des cicatrices qui racontaient des décennies de batailles, s'inclina lé
murs du palais. « Mon père était un idiot, » murmura-t-il, la voix pleine de mépris. « Il
au roi. « Votre père pensait qu'il valait mieux maintenir une paix fragile po
'ils sont en sécurité. Qu'ils peuvent nous surpasser. » Il marqua une pause, serrant les poings. « Verden. Leur royaume scintillant sous le soleil, leurs terres fertiles, et
yante que celle de son père. Dorian n'était pas intéressé p »r la diplomatie, ni par le compromis. Il voulait
noirs et rouges, les couleurs de Kalmaris, pendaient des murs, et un trône de pierre, gravé d'anciens symboles, trônait au fond de la pièce. Une centai
Il portait une armure légère, noire et brillante, ornée d'insignes royaux. Sa ca
yale dans ses mains tremblantes. « Dorian, fils du roi Alaric, » commença-t-il d'une voix solennelle, « aujourd'hui, vous pre
ux. « Kalmaris n'a pas besoin de justice. Elle a besoin de puissance. » Le murmure parmi les
rchiprêtre sans attendre la fin de la cérémonie traditionnelle. Le vieil
is ne sera plus une nation oubliée, confinée dans l'ombre. Nous ne serons plus ceux qui observent de loin pendant que d'aut