Les Ombres de la Vengeance
et de la terre humide emplissait ses narines. Le poids des récents événements pesait lourdement sur ses épaules. Le refus de l'alliance avec Kalmaris était la bonne décisio
ttention. Il tira doucement sur les rênes de son cheval, ralentissant l'allure.
il d'une voix ferme, sa ma
e vieille femme, vêtue d'un manteau de haillons, se tenait devant lui, ses cheveux blancs tombant en mè
Orlan, » murmura-t-elle, sa voix ét
déconcerté. « Qui es-tu ? E
l'on oublie. Celle que les anciens appelaient la Sorcière des Ombres. J'ai veillé sur Verden bien
ra sa prise sur son épée, méfiant.
le. « Parce que l'ombre se rapproche, prince. Kalmaris n'est plus seul dans cette guerre. Dorian a appelé de
Que veux-tu dire
e réveillées, et si cela se produit, Verden sera balayé. Pas seulement par les
racontés par les anciens, mais il ne les avait jamais pris au sérieux. Et pourtant
» demanda-t-il, sa voi
eux, prince. Pour chaque pouvoir obscur, il existe une contrepartie lumineuse. Des rituels anciens, de
rbillonnant sous le poids des révélati
te guiderai. Mais sache ceci, prince : une fois que tu auras commencé ce chemin, il n'y aura plus de ret
isage grave. « Si cela permet de sau
oi, prince Orlan. La guerre qui vient ne se gagnera pas seulement avec des épées et de
eul dans la forêt, son esprit alourdi par la
rênes de son cheval e
evé, emportant avec lui l'odeur
ut était encore calme, si ce n'était les quelques soldats de garde, somnolents à leurs postes. Pourtant, à l'horizon, une tempête bien plus sombre se préparait. L'armé
portes. Il rêvait de temps plus simples, avant que les nuages de la guerre ne commencent à obscurcir son royaume
sonnait dans la pièce alors qu'il se précipitait à son chevet. «
i ? » Il secoua la tête, essayant de comprendre. « Comment cela est-
Ils ont attaqué par le sud, à travers la forêt. Nos éclaireurs n'ont vu
Son esprit tourbillonnait de pensées. Il savait que Dorian était ambitieu
son épée à sa ceinture. « Et sonnez l'alerte à travers la ville. Que ch
r de la garde de son épée. Il savait que Verden n'était pas prêt. La paix avait régné trop longt
s ombres, fut également tiré de son sommeil par les cris et les bruits de bottes dans les couloi
t apparut à sa porte, essoufflé. « Prince Orlan... Kalmaris attaq
ouvement. Se redressant rapidement, il se vêtit d'une armure légère avant de suivre le soldat dans les couloirs du château en effervescence
une grande carte du royaume, entouré de ses conseillers et de plu
vons agir vite. Kalmaris attaque plus tôt que prévu, et je cr
rtés ? » demanda Orlan, se rapprochant de la table. « C'e
instant, nous devons nous concentrer sur la défense de la capitale. Les villages du sud sont déjà
ise grandissait. Les paroles de la sorcière résonnaient encore en lui. Des forces bien plus terribles étaient à l'œuvre, et il
es des conseillers. « Nous ne pouvons pas attendre que Kalmaris vienne à nous. Je vais pr
nde inquiétude. « Es-tu certain de cette décision, Orlan ? Dorian ne fa
aisons rien, ils détruiront tout sur leur passage. Nous devons les ralentir, au
ent. « Très bien. Que les dieux soient avec to
te mission serait dangereuse, peut-être même suicidaire, mais il ne pouvait pas re
tés sur des chevaux prêts à partir. Le vent du matin, bien que frais, portait une tension palpable. Orlan leva son rega
nous ne nous arrêterons que lorsque nous aurons trouvé ces en
ce qui était en jeu. Les portes du château s'ouvrirent, et dans un fracas de sabots, Orlan
aux collines dévastées par les flammes. Des fermes en ruines, des villages rédui
omme pouvait-il détruire des vies innocentes pour satisfaire son ambition ? Mais il n'eut pas le temps de
ge. Leur nombre était bien plus important que ce qu'Orlan avait imaginé. Mais il ne recula pas. Il savait
ia-t-il, tirant son
pées et des boucliers. Le choc fut brutal. Orlan se retrouva rapidement entouré d'ennemis, parant coup après coup, son épée dansante avec une