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DIS MOI QUE TU M'AIME

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Auteur: rabelais
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Chapitre 1 L'ombre du passé

Nombre de mots : 2421    |    Mis à jour : 24/09/2024

filait jusqu'à elle, assise dans un coin de son canapé. Elle aimait ce moment de la journée, lorsque le soleil commençait à décliner à l'horizon, plongeant la vi

ucher de soleil n'arrivait pas à chasser

vie, ou du moins qu'elle essayait. Antoine ne faisait plus partie de son quotidien, mais il restait omniprésent dans ses pensées. Un spectre qu'elle n'arrivait pas à exorciser, malgré l

nt des années, il avait fait d'elle une ombre d'elle-même, jouant avec ses émotions, manipulant ses pensées. Il savait exactement comment la déstabiliser, la pousser à douter d'elle-

ages, des lettres, apparaissait à des endroits où elle se trouvait par hasard. Chaque fois qu'elle tentait de s'éloigner, il la rattrapait, comme un prédateur traquant sa proie. Finalement, e

'était plus physiquement là, mais son emprise mentale demeurait. Ses relations sociales étaient réduites au minimum. Elle évitait les engagements émotionnels, par peur de s'attacher et de souffrir à n

ne légère impatience monter en elle. Elle devait aller chercher des fournitures pour son atelier, mais elle n'avait aucune envie de sortir. La petite boutique d'art

traversa la rue en direction de la place principale. La ville n'était pas grande, et elle connaissait la plupart des visages qu'elle croisait au quotidien, même si

manteau gris. Il semblait absorbé par sa contemplation des peintures. Il ne la remarqua pas tout de suite, ce qui permit à Camille de l'observer brièvement sans être vue. Elle ne l'avait jamais vu auparavant. La pl

aper un pinceau, elle remarqua qu'il l'observait maintenant. Leur regard se croisa, et elle ressentit un frisson désagréable parcourir son échine. Ce n'était pas une sensation de malaise,

e ? » demanda-t-il,

instant, surprise qu'il l'ait abordée. Elle n'était pas habituée à ce genre de spontanéité venan

le en évitant son regard. «

accorder plus d'importance que ça. » Il fit un geste vers les pi

n observation. Elle ne savait pas s'il s'agissait d'un

» demanda-t-elle, plus pour mettre fi

passionnée. » Il marqua une pause, comme s'il réfléchissait à ses mots sui

s'intéresse à l'art. Mais quelque chose dans sa présence la troublait toujours. Elle n'était

e simplement, ne souhaita

de la chance de vivre ici. Cette ville a

as pour sa magie. Mais en observant Paul, elle se surprit à se demander si, pour quelqu'un d'autre, Trouville pouvait

achats », dit Paul en s'éloig

i, surtout depuis Antoine. Paul n'avait rien d'inquiétant en apparence, mais Camille se méfiait de tout le monde, surtout des hommes trop sûrs d'eux. Elle savait

ouvait s'empêcher de se demander ce qu'il avait vu en elle pour l'aborder ainsi. Était-ce vraiment son intérêt p

son appartement. L'ombre d'Antoine semblait s'é

oint ? Elle se remémora les jours passés, les nombreuses fois où elle avait dû composer avec la présence d'Antoine dans sa

ne dura pas. Les pensées de Paul la harcelaient, se mêlant à ses appréhensions concernant Antoine. Elle alluma une lampe, ses mains tremblant lég

le avait quitté Antoine, elle avait fait des efforts pour se reconstruire. Mais chaque fois qu'elle pensait être sur le bon chemin, quelque

elle espérait que le fait de peindre pourrait apaiser son esprit tourmenté. Tout en nettoyant, son regard tomba sur une toile inachevée, une représe

qui l'habitait. Chaque couleur, chaque trait était une libération, mais à chaque fois qu'elle plongeait dans son processus créatif,

concentrer, mais la voix d'Antoine résonnait encore dans sa tête, lui rappelant à quel point

ui. Elle se demanda si, peut-être, sa rencontre avec cet homme n'était pas un signe. Peut-être

veux en bataille et un sourire mystérieux. Cela la fit sourire, car pour la première fois depuis longtemps, elle ressentait une légère

lle pensait fermée à jamais. Sa présence avait été comme un rayon de soleil perçant à travers des nuages d'orage. Camille se promettait de ne pas laisser

vagues qui se brisaient contre les rochers, le cri des mouettes, tout cela lui semblait

lle devait continuer à avancer, à se battre pour la vie qu'elle souhaitait. Et qui sait, peut-être que Paul serait un a

er coup de pinceau, laissant libre cours à son imagination. Ce n'était pas seulement une peinture

n était un pas en dehors de sa zone de confort, mais elle commençait à apprécier les échanges sincères. Parfois, elle croisait Paul dans les rues de Tr

t assis sur un banc, les yeux rivés sur l'horizon. Le cœur

it timide, mais il tourna la t

se redressa, semblant ravi de la v

par... enfin, par la mer. » Elle ne savait pas pourquoi elle se

s ? » dit-il en contemplant les vagues. « Elle est

rofondeur de ses mots. « Oui, c'est vra

chant à comprendre leurs propres tumultes. Camille se sentit soudain inspirée. Peut-être que ce n'était pas simplement une

ir ma dernière toile ? » pro

cet instant qu'elle faisait

'estompa lentement, remplacée par l'espoir et la promesse de quelque chose de nouveau. Camille savait qu'elle devait avancer, qu'e

son passé et à découvrir ce

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