DIS MOI QUE TU M'AIME
Paul, comme toujours, avait ce sourire indéchiffrable, cette manière de s'installer avec une certaine nonchalance tout en lui jetant des regards complices. C'était la première fois qu'elle acceptai
prendre sans qu'elle ait besoin de dire quoi que ce soit. Pourtant, malgré cette douceur, Camille sentait toujours une barrière invisible, une frontière qu'elle a
eureux, mais pleins de questions non posées. Ils avaient passé plusieurs semaines à se voir de temps en temps, dans des lieux publics, souvent autou
derniers jours ? » demanda Paul
nfin, j'essaie. » Elle déposa sa tasse sur la table, jouant nerveusement
t chez lui. Contrairement à Antoine, il n'essayait pas de la contrôler, de la faire parler ou de forcer une connexion immé
« je suis vraiment content que tu sois là. J
venant d'un homme. Antoine avait toujours minimisé ses efforts, ne voyant que ce qui
ura-t-elle. « Ça comp
profondément, malgré toutes les barrières qu'elle continuait de dresser. Mais juste au moment où elle commençait à se détendre, une pensée sombr
comme pour fuir ces pensées. Paul, perce
que ce que tu es prête à donner, » dit-
t croire en lui, elle voulait croire que cette fois-ci, ce serait différent
ne enveloppe sur le tapis de son entrée. Une simple enveloppe blanche, sans adresse, sans tampon postal.
omme si elle savait déjà que quelque chose n'allait pas. Prenant une grande inspiration,
elques lignes, mais suffisant pour
voir te cacher de ton pa
e plusieurs fois, incapable de comprendre d'où cela pouvait venir. Qui lui avait envoyé ça ? Qui s
i toutes ses peurs les plus profondes venaient de ressurgir en un instant. Elle avait tout fait p
encore, et son esprit était trop embrumé pour analyser ce qu'elle faisait. Elle avait besoin
lusieurs reprises avan
le ? Ça
is elle ne parvenait pas à articuler une réponse immé
éta Paul, cette f
pondre d'une voix cassée. « Je... je viens d
lait perplexe. « Qu'
, la panique montant dans sa voix. « Ils s
it entendre l'inquiétude dans son souffle. « Je suis en route, d'ac
s, une partie d'elle se demandait si elle ne faisait pas une erreur en le laissant entrer à nouveau dans sa vie à un moment si vulnérable. Si c'était An
s s'égrenaient lentement, et chaque bruit dehors la faisait sursauter. Et si la personne qui l'avait menacée ét
ent. Mais pendant une fraction de seconde, elle hésita à ouvrir, la paranoïa s'insinuan
p d'œil à travers le judas, et laissa échapper un s
re lui. Il posa ses mains sur ses épaules, ses yeux plongés dans
ucement, mais avec une poin
Elle tendit la lettre à Paul sans un mot, et il la prit en la lisant
demanda-t-il, posant la lettre su
ondre. « Je ne sais pas... » murmura-t-elle.
t intensément. « Antoine, ton ex ? Cel
.. il avait des contacts partout. Et je sais qu'i
'air préoccupé. « Tu crois
t Camille, ses mains tremblantes
is toujours prisonnière de lu
ement contre lui. « Je suis là, Camille. Je
rante, une partie d'elle restait sur ses gardes. Même si elle voulait croire en Paul, elle savait que cette menace,
-
la peur était toujours là, tapie dans l'ombre. Chaque bruit, chaque regard furtif dans la rue, chaque détail insi
r voir la police, mais Camille refusa. Elle savait que sans preuve concrète, ils ne po
l avait été assez troublant pour réveiller toutes ses peurs. Soudain, une pensée la traversa. Et si ce n'était pas Antoine ? Et si
Paul, qu'ils trouvent une solution ensemble. Mais alors qu'elle allait attraper son
et lorsqu'elle ouvrit le
urs. Fais attention à
plus la peine de rester passive. Il était temps d'agir, de chercher à comprendre qui était derrière tout cela. Ensemble, ils commencèr
ce à ce mystère qui les entourait. Et tandis qu'ils avançaient ensemble, Camille comprit que malgré ses réticences initiales, elle était prête à ouvrir son cœur, à franchir cette frontière qu'elle avai