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Lunes brisées

Chapitre 3 Chapitre 3 : L'enfant perdu

Nombre de mots : 1651    |    Mis à jour : 08/09/2024

nce de la forêt semblait étrangement apaisant. Pourtant, malgré la tranquillité apparente, une tempête faisait rage en elle. La proximité de ce chasseur, sa mé

nt qui brisa l'atmosphère oppressante. Isabelle s'arrêta net, tendant l'oreille, son cœur se serrant insti

?" murmura-t-il,

ffé qui semblait venir de quelque part à proximité. Un frisson parcourut son échin

s attendre la réponse d'Émile, et

la douleur. Son instinct la guidait, la poussait à trouver cette voix éplorée. Chaque pas la rapprochait

e de mousse, un petit garçon pleurait, ses genoux ramenés contre sa poitrine, son visage caché dans ses bras. Ses vêtements é

elle, la gorge nouée par

sa main se posant sur son épaule. "Attends," dit-il, ses yeux sc

ité. "Un piège ? C'est un enfant,

es yeux. "Un enfant seul dans une forêt infesté

it-il être si aveugle à la détresse de ce petit être ? Elle r

isser ici," répondit-elle fermement, son

, faisant attention à ne pas l'effrayer davantage. Lorsqu'elle fut s

entant d'attirer son attention. "Je m'a

r les larmes rencontrant ceux d'Isabelle. Il ne répon

" balbutia-t-il enfin, sa

rassurer. "Lucas, c'est un très beau nom. Que

e déborder. "Je... je ne sais pas," murmura-t-il, sa voix étouffée par l'angoisse.

eul, terrifié... C'était une situation inimaginable, et pourtant, elle le comprenait si bi

douce, posant une main réconfortante sur son épa

du revers de la main. Émile s'avança alors, son reg

demanda-t-il, son ton plu

.. là-bas," répondit-il en désignant vaguement une directi

regard compatissant. Elle se tourna vers Émile. "

. "Oui, mais nous devons faire vite. La nu

cause des bêtes sauvages. La transformation rôdait en elle, tapie dans les recoins sombres de son esprit, e

peux marcher ?" demand

cela, ses jambes faibles de fatigue. Sans hésiter, Isabelle le prit dans

dit-elle à Émile, qui

tti contre Isabelle, se détendit peu à peu, ses sanglots s'estompant au fur et à mesure qu'ils avançaient. Le r

tour d'eux comme un étau. Isabelle sentait l'air devenir plus lourd, l'atmosphère plus oppressant

oudain Lucas, sa petite

épondit-elle, ad

peur ?" demanda-t-il timidemen

lui dire qu'elle n'avait pas peur, qu'elle était forte et qu'elle les protégerait tous les deux. Mai

tit garçon contre elle. "Mais c'est normal d'avoir peur, Luc

éfléchir à ses paroles. Puis il murmura : "Moi aussi

que chose de réconfortant dans cette innocente reconnaissance, quelque chose qui f

pondit-elle doucement, sentant une larme couler le

tant Isabelle avec une intensité nouvelle. Il n'avait rien dit, mais il semblait observer ch

tenant," dit-il d'une voix neutre. "Il ne r

ement, et elle savait qu'elle n'avait plus beaucoup de temps. Les premiers signes étaient là : une chaleur i

ut les premières lueurs du village. Une vague de soulagement la traversa, mais elle s

lle, sa voix tremblante d'émo

agement en voyant les maisons familières se profiler à l'horizo

près, ses forces faiblissant à mesure que la lutte intérieure s'intensifiait. Chaque

illage. Les lumières vacillantes des torches illuminaient le chemin, et Isabelle sentit une

leurs visages marqués par l'inquiétude et la fatigue. Lorsqu'ils vire

! Mon

ant autour de son cou. Elle les regarda avec une émotion indescriptible, le cœur serré par un

èrent bientôt vers Isabelle, et ce qu'il y vit sembla le troubler. Elle était à bout d

elle,

voix faible, l'interrompant.

r ? Ma

le, sentant son corps se raidir. "Pren

s devenant de plus en plus lourds. Elle pouvait sentir le regard d'Émile sur ell

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