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L'Héritier et l'Orpheline

Chapitre 5 Chapitre 5

Nombre de mots : 1289    |    Mis à jour : 11/07/2024

e chaque détail : la couleur pâle de son père, l'air préoccupé des médecins, le bruit incessant des m

encore la chaleur de son corps, essayant de s'imprégner de son odeur rassurante. Yann et Iris étaient déjà endormis, mais le sommeil de Jea

eux pour garder une façade de calme, mais ses yeux rougis trahissaient son désespoir. Anne s'occ

Anne en tentant de sourire. Yann et Iris acquiescèr

ent sans relâche. Sa respiration était laborieuse, chaque inspiration semblai

» dit-il d'une voix douce mais ferme. « Bertrand

froide dans la sienne. « Tu dois te battre, Bertrand.

scient. « Je t'aime, Jeannette, » murmura-t-il av

travail au café et les responsabilités familiales. Chaque fois qu'elle entrait dans la chambre d'hôpital de so

ertrand lui prit la main. « Anne, tu es si forte. Tu dois

larmes coulant sur ses joues. «

le reçut un appel de sa mère. La voix de Jeannette était brisé

e réussit à rentrer chez elle, chaque pas lui coûtant une force qu'elle ne savait même pas posséder. Lorsqu'elle franchit la porte de la maison, elle

? » murmura Yann, espéra

olère sourde monter en elle, une rage contre l'injustice de la

sa voix tremblant malgré ses efforts pour

leurs condoléances, Anne se sentit comme dans un cauchemar. La cérémonie fut simple mais émouvante. Le cimetiè

rester forte pour ses enfants, mais maintenant que tout était terminé, elle ne pouvait plus conteni

le promets, » murmura Anne, bien

lpable. Elle passait des heures enfermée dans la chambre de Bertrand, regardant des photos et des souvenirs de leur

t-déjeuner, Iris entra dans la cuisine. «

teur de sa sœur. « Oui, Iris. Ça pre

oire. Anne savait qu'elle devait être la figure forte pour ses frères

eait de plus en plus ses responsabilités. Les factures s'accumulaient, le

sais que c'est difficile, mais nous devons reprendre le cont

lant silencieusement. « Je sais, ma ché

s devons nous battre, pour lui, pour nous

tête. « Tu as raison, Anne.

la ne suffirait pas. Elle commença à gérer les finances, à faire les courses et à veiller à ce que Yann

ne trouva Yann dans sa chambre, les yeux rougis p

désespoir. « Anne, je n'y arrive plus. L'é

s. « Yann, je sais que c'est difficile. Mais tu do

n chagrin profond. Elle savait qu'elle devait t

de sa mère, Anne entendit Jeannette parler au téléphone. « Oui,

ancière de la famille était précaire, mais entendre sa mère en p

'agit-il ? » deman

avec des yeux fatigués. « C'était la banque. Ils

panique monter en elle. «

te. « Je ne sais pas,

ur sa famille. Elle ne pouvait pas laisser leur maison, leu

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