L'Héritier et l'Orpheline
e chaque détail : la couleur pâle de son père, l'air préoccupé des médecins, le bruit incessant des m
encore la chaleur de son corps, essayant de s'imprégner de son odeur rassurante. Yann et Iris étaient déjà endormis, mais le sommeil de Jea
eux pour garder une façade de calme, mais ses yeux rougis trahissaient son désespoir. Anne s'occ
Anne en tentant de sourire. Yann et Iris acquiescèr
ent sans relâche. Sa respiration était laborieuse, chaque inspiration semblai
» dit-il d'une voix douce mais ferme. « Bertrand
froide dans la sienne. « Tu dois te battre, Bertrand.
scient. « Je t'aime, Jeannette, » murmura-t-il av
travail au café et les responsabilités familiales. Chaque fois qu'elle entrait dans la chambre d'hôpital de so
ertrand lui prit la main. « Anne, tu es si forte. Tu dois
larmes coulant sur ses joues. «
le reçut un appel de sa mère. La voix de Jeannette était brisé
e réussit à rentrer chez elle, chaque pas lui coûtant une force qu'elle ne savait même pas posséder. Lorsqu'elle franchit la porte de la maison, elle
? » murmura Yann, espéra
olère sourde monter en elle, une rage contre l'injustice de la
sa voix tremblant malgré ses efforts pour
leurs condoléances, Anne se sentit comme dans un cauchemar. La cérémonie fut simple mais émouvante. Le cimetiè
rester forte pour ses enfants, mais maintenant que tout était terminé, elle ne pouvait plus conteni
le promets, » murmura Anne, bien
lpable. Elle passait des heures enfermée dans la chambre de Bertrand, regardant des photos et des souvenirs de leur
t-déjeuner, Iris entra dans la cuisine. «
teur de sa sœur. « Oui, Iris. Ça pre
oire. Anne savait qu'elle devait être la figure forte pour ses frères
eait de plus en plus ses responsabilités. Les factures s'accumulaient, le
sais que c'est difficile, mais nous devons reprendre le cont
lant silencieusement. « Je sais, ma ché
s devons nous battre, pour lui, pour nous
tête. « Tu as raison, Anne.
la ne suffirait pas. Elle commença à gérer les finances, à faire les courses et à veiller à ce que Yann
ne trouva Yann dans sa chambre, les yeux rougis p
désespoir. « Anne, je n'y arrive plus. L'é
s. « Yann, je sais que c'est difficile. Mais tu do
n chagrin profond. Elle savait qu'elle devait t
de sa mère, Anne entendit Jeannette parler au téléphone. « Oui,
ancière de la famille était précaire, mais entendre sa mère en p
'agit-il ? » deman
avec des yeux fatigués. « C'était la banque. Ils
panique monter en elle. «
te. « Je ne sais pas,
ur sa famille. Elle ne pouvait pas laisser leur maison, leu