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Les Echos du Futur

Capítulo 2 LA PETITE IMPASSE DE LA CHOUETTE VIOLETTE

Nombre de mots : 3597    |    Mis à jour : 15/07/2021

e un million de diamants. Sept heures sonnaient au clocher de l'ancien monastère devenu établissement scolaire. Au fil des minutes, les maisons et leurs habitants se réveilla

rdu sur la carte et entouré d'une immense forêt. Il n'y avait que par la large rue principale qu'il était possible d'entrer et de sortir de cette agglomération où

e plusieurs siècles, certains étai

en valait vrai

boutique de bric-à-brac, épiceries et autres sa

serte, puis tourner à gauche vers le parc aux trois fontaines où jouent les enfants dès qu'il fait beau, reprendre encore une fois à gauche dans la rue descendante juste avant la patte d

tite impasse, une jolie ruelle, portant le no

s gonds. Chacune des bâtisses possédait une tourelle plus ou moins haute et au toit recouvert de tuiles en ar

mber en ruines maintenant. Quant aux acheteurs potentiels, ils finissaient tous par se déc

parfaitement entretenus. Il faut bien avouer que la végétation avait choisi d’être un peu plus généreuse dans cette rue plutôt que dans les autres. Même le passage sous les rails où une

re sinueux s'enfonçant dans la sombre forêt au bout de l'imp

de voix d'enfants. En face, au numéro un, sous la véranda, la propriétaire astiquait vigoureusement les carreaux multicolores, tandis que

ait une température négative. En-dessous de la lanterne sans ampoule où une araignée avait élu domicile, la veilleuse du bouton rond et mou

a maison – fit d'abord ses griffes sur le paillasson usé avant de se mettre à miauler devant sa chatière fermée. N'obtenant a

es lieux, le pantalon de Maximilien Thaller. Un bel homme approchant la cinquantaine, aux cheveux blond cendré et aux yeux couleur saphir. La petite panthère de maison marcha

jeuner, Raoul décida de se rendre à l'étage. Face aux portes blanches identiques, il resta un instant à se gratter derrière l'oreille à l'aide de sa patte ar

lumière du jour naissant. Une des poutres apparente de la vieille maison séparait la pièce en

(comme la petite étagère) était parfaitement ordonné. Il n'y avait qu'un seul poster, bien centré et droit, au-dessus de la bande horizontale rose sur le m

e magasines ou d'internet et autres babioles insolites punaisées çà et là. Le placard mural ne se fermait plus tant il y avait de bazar

s en boule sur la moquette foncée afin de po

ifla les oreilles brunes du lapin en peluche et le bout de cheveux clairs qui dépassaient à peine. Puis, il passa son petit

dit-elle souri

tête contre la sienne e

professeure d'anglais lui avait fait remarquer qu'Ash signifiait « cendre » dans la langue qu’elle enseignait. La deuxième chose importante était que l'adolescente n'était pas la plus jeune des enfants

eveux dans la glace. Sa jolie coiffure tressée de la veille était toute défaite. Voilà encore une chose à connaître ; au naturel ses beaux cheveux blond cendré ne dépassaient pas le bas de sa nuque, seulement

gris. Par-dessus son t-shirt noir, elle passa le gilet le plus large qu'elle ait trouvé dans son armoire sens dessus-dessous. Pour son jeune âge, l'adolescent

ne petite voix fluette tandis

ine, celle-ci était à genoux sur l'îlot central, portant son pyjama à motifs et un chapeau pointu

déclamèrent en cœur Léonti

ire (ce qui ne surprit guère Léontine et amusa beaucoup leur père). L'adolescente souffla les deux bougies représentant le nombre quinze sans faire

cadeau à Ash. Maximilien fut assez rapide pour l'éloigner et découper deux grosses parts pour ses filles. L’adolescente dénoua le ruban autour de l

rement Léontine avant de préciser dans un hausse

sœur, pas sûre de vouloir tenter l'expé

de chocolat. Une fois le petit-déjeuner fini, Léont

soudain Ash vers l

a voix de Léo depui

tion de son père. Il se contenta d'hausser les épaules et de se dé

le tableau de Mendeleïev – la classification périodique des éléments – mais surtout que ce petit bout d'onze

it une surdouée. Un génie. Et dans son cas, il aurait été plus juste de dire qu'elle était un génie surdoué ! Léo était capable de tout ce do

ler était pre

la petite fille était inscrite dans u

urait porté en dormant si son père le lui avait autorisé. Comme aucun transport en commun ne la desservait, Maximilien était bien obligé d'emmener sa fille to

à la bibliothèq

des vacances ; une sorte d'explosion avait percé le toit du vieux bâtiment mais même les pompiers furent bien incapables d'en déterminer la cause. La ville avait donc appelé à la générosité de ses habitants pour aider à réparer les dégâts avant les premières neiges. As

renant une douche qu'Ash dut ouvrir une

en bas dans l'allée d'un garage inutilisable, qui grattait avec énergie le pare-brise gelé de la voiture de Maximilien. Plus loin, leur père bataillait avec le vieux portail qui refusa

bord, admirant le soleil levant qui dépassai

ée qu'on pouvait apercevoir la ville. Son regard se posa un instant sur la maison abandonnée en face de la sienne et au milieu des arbres sombres Ash vit quelque chose. Une masse noire se déplaçait entre les

e depuis la cour. Ferme la fen

eulement, il y avait une adolescente à l'imagination débordante, capable de voir les ombres des arbres devenir vivantes. Une fois encore, Ash s’était joué un vila

hérité, ne la quittèrent pas avant qu'Ash ne s'éloigne de la vitre. Il monta dans s

s'affaiblit petit à petit, jusqu'à disparaître au moment où l

aison étaient ceux du vieux parquet grinçant. Aussi, l'adolescente se dépêcha-t-elle de préparer son casse-croûte, de remettre des bûc

vaudrait mieux qu'elle arrête avec cette habitude débile qu'elle avait prise. Mais une fois enco

souffla-t-elle doucem

s ici seul le silence lui répondit… C'était pour cela qu'Ash ne faisait jamais de vœu à son anniversaire puisqu

hes du perron, l'adolescente rejoignit la rue, passa devant la maison inhabitée à côt

oîte aux lettres annonçait e

ouets pour enfants éparpillaient un peu partout autour de la structure de la balançoire. On se serait cru un jour d

minutes plus tard, deux grandes silhoue

aînés de cette grande fr

de l'humour. Ils étaient partis chez leur grand-mère au début des vacances – pendant cinq jours qu'

te bouille parsemée de tâches de rousseurs. Allison avait des cheveux épais, très frisés, d'un roux flamboyant et ses yeux verts tiraient sur le bleu ou le jaune en fonction de la luminosité. Lui, des tâches de rousseurs, il n'en avait

n ! dirent-ils en ch

un peu lorsque leur mère, Eli

s pompon sur le bonnet vert pomme d'Allison bougea frénétiquement quand celle-ci lui souhaita un bon anniversaire. Puis, elle fouilla dans son sac à la recherche du cadeau pour son

sirent mais pas

te kaki, emprunté à son père, et rabattit la capuche de son pull sur sa chevelure mal pei

t Ash en admirant le v

gauche, Milo se mit en route vers le passage

tte s'entrebâilla. Le garçon salua sa mère au travers des carreaux de la véranda, puis d'un pas assuré, il passa le petit portillon. Comme tous les ma

lature déjà bien développée grâce à l'escrime. Un sport qu'il pratiquait depuis son plus jeune âge. La brise du matin fit frémir ses beaux cheveux châtains aux reflets dorés. Ses grands yeux noisette balayè

re les branchages et pui

n animal. Un

s son épaule, il continua son chemin et prit la même direction que celle des enfants Thall

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