La dernière vie
s les coups portèrent. Ou auraient porté sans Oreste, qui les dévia sans un frémissement de sa mousta
u pont-batterie reparurent derrière les nuages de poudre ; les bouches des onze grosses caronades sur le pont au-dessus d'eux, muettes et menaçan
-quatre tonnèrent. Le navire tout entier frémit sous le recul. Les tirs touchèrent leur cible : des éclats de bois lon
anda le canonnier
l'Alacran, et leur trajectoire fut de nouveau fléchie avec aisance. Isabel regarda Oreste : le vieil homme fix
Immédiatement, les vergues de son mât d'artimon se couvrirent de gabiers. Ses voiles se secouère
our les caronades !
sabel. On garde nos distances !
eux cents hommes, au moins.
en comparaison avec le fracas des pièces de la fr
ient, immobiles, l'ordre de tirer. Isabel distinguait leurs ombres derrière les caronades. Ces pièces étaient de gro
te cribla la mer et déchira la brume en rubans entortillés. L'un des boulets passa juste au-dessus de la dunette de l'Alacran, si près d'Isabel que l'air qu'il rem
e là ? hurla Oreste par-dessus le vaca
it clairement son cri jusque sur la dunette. Son visage était tendu, il tran
p ! ordonna Isabe
quelque chose, ce ne fut pas visible. L'Alacran lofa en souplesse, gîta sous la poussée du vent et dériva de quelques degrés. Les derniers boulets qui le visèrent le ratèrent largement sans l'aide d'Oreste ; sa fuite avait surpris les artilleurs. La frégate mit quelques secondes à quitter le travers et à lofer à son tour, mais el
au nord. Enfin, à midi, elle changea de cap et délaissa le brick qu'elle ne pourrait jamais atteindre. Isabel autorisa alors l'homme de barre à s'éloigner du lit du vent ; l'Alacran p
s. Mais ils avaie