Cendrillon de la lune
ait certainement dormi que deux ou trois heures, ayant passé bien trop de temps la veille à frotter le sang et la boue sur ses robes. Hélas, elle savait que d'autres tâches l'attendaient p
on minuscule espace de vie se situât sous les toits, bien loin des appartements de Dame Miranda et de ses filles. Les vampires avaient beau avoir l'ou
es de la nuit passée. Cette tenue était celle qu'elle aimait le moins, avec son tissu gris imprégné de taches indélébiles résultant des multiples mésaventures de la Neutre. Ses nombreux passages sous les pla
tenue que tu portes qui rendra t
des Loups du Diamant, si ce n'était du monde entier. Cependant, Lyssandra avait un minimum de jugeote po
nes violets et si son teint n'était pas perpétuellement pâle en raison de ses prélèvements de sang quotidiens, peut-être qu'elle pourrait être considérée comme jolie. Elle ne pourra
ut de même l'unique bijou qu'elle possédait, une mince chaîne argentée sertie d'une petite pierre ovale scintillante. Autrefois, ce collier avait été offert à Alisée par un pauvre loup-garou qui avait vainement tenté de la c
aussant les sourcils, surprise par une telle requête.
e, avait répondu la Neutre.
rdit à ses deux filles de lui donner quoi que ce soit. Elle avait cependant jugé que cette misérable possessi
né mille recommandations pour sa bobine. La Neutre était certaine que la vampire ne tro
arde à ne pas glisser. Il avait beau ne pas faire très froid, elle avait pris la peine d'enfiler son long manteau bleu pâle aux bords effilochés. Un sac de ju
t libre parole aux chants de la nature. Le printemps tout juste arrivé avait redonné aux arbres des feuilles que le vent faisait doucement bruisser et avait ramené les
zone où les iris argentés avaient miroités. Lyssandra fut même tentée de s'avancer entre les végétaux pour repérer d'éventuelles traces de pattes, mais y renonça. À quoi cela l'avancerait-e
voir halluciné, pensa-t-elle lorsqu'elle eut dépassé le virage d'une bonne centaine de mètres. Je n'ai pas besoin de me préo
a finalement de son dilemme. Elle s'arrêta puis se tourna vers l
it la personne. Quel
s son âge. Il se démenait tant qu'il pouvait avec un pauvre chariot en bois dont les roues avant étaient enlisées dans des restes de boue. El
en s'arrêtant à distance respectable au ca
raisemblablement ni vu ni entendu Lyssandra arriver. Un seul coup d'oeil au bra
e peur, s'empressa-t-elle de balbuti
ura-t-il un peu trop précipitamment
rement cuivrée. Contrairement à la plupart des Neutres, il n'avait pas cette affreuse pâleur qui les caractérisait. Elle remarqua aussi