Cendrillon de la lune
étaient des trombes d'eau qui s'abattaient sur tout le territoire. Le ciel avait été couvert pendant une bonne partie de l'après-midi, mais ce n'était qu'au coucher du so
le ne pouvait se permettre de rester à l
de toute civilisation. Les sentiers cheminant à travers les bois étaient presque impraticables tant ils étaient boueux. À chaque foulée,
en retard. Dame Miranda et ses deux filles l'attendaient pour l
de fois et s'il y avait bien une chose qu'elle connaissait comme sa poche, c'étaient ces bois. Elle savait exactement à quelles inter
s sur le visage de Lyssandra. Elle les dégageait de sa main droite comme elle le pouvait, la gauche tenant le sac de courses que Dame Miranda lui avait demandé
uait si Dame Miranda et ses filles avaient le malheur de sentir
e d'alimentation, mieux valait être à l'heure quand la faim commença
e mit quelques secondes avant de reprendre ses esprits. Elle tenta de se relever, en vain. Les mollets et les poumons en feu, elle appuya ses mains sur la terre humide et s'obligea à se cal
s arbres. Elle tourna vivement la tête dans cette direction et plissa les yeux. Même ses cils ruisselaient de gouttelettes. Quand elle vit briller de
e devinait à travers les arbres et les nuages suff
blié. S'il ne fallait pas faire attendre un vampire affamé, il fal
é de figer le temps pour ne pas avoir à entrer dans le salon du manoir. Elle avait mis moins d'une vingtaine de minutes à prendre son bain dans une eau plus froide que chaude et à changer s
t la voix de Dame Miranda dep
ient clos et seul un grand lustre où étaient fixées des dizaines de chandelles éclairait la pièce. Les murs étaient peints d'un vert sombre et ornés de grands tableaux que la maîtresse de maison et ses filles avaient
èrement de passion et en ce moment, elle avait jeté son dévolu sur la couture. Lyssandra courait presque tous les deux jours au village afin de lui procurer de nouveaux tissus ou de nouvelles aigu
t la petite vampire aux cheveux roux sans quitter sa
elle savait que ce n'était pas de Kris
ie des Âmes, indiqua Alisée en désignant les deux livres
par Dame Miranda, elle avait la peau métisse, de sublimes cheveux frisés et de grands yeux sombres. Ses lèvres étaient toujours d'un magnifique rouge bordeaux.
poursuivit-elle en se tournant vers une petite
ux livres. Lyssandra ignorait combien la vampire avait pu en lire en cent deux ans - son véritable âge - mais
justifient pas un tel manque de respect,
ame Miranda pour un simple retard. La plus âgée des vampires se tenait à moitié allongée sur une méridienne au centre de la pi