Le recul du bélier

sion exponentielle. La probabilité de quitter son pays dans des délais non ima

une terre qui portait en elle son cordon ombilical, ne serait pas une frairie. Caleter les yeux fermés, les oreilles bouchées et, comme dan

nctions les faisaient se retrouver tous les jours, mais les fins de semaine étaient aussi des occasion

r, Ôssato se rendit à son b

t vas-tu

monsieur B

mois passés avec nous, tu n’arrives to

n où l’enfant et l’adulte ne se mêlent pas, fréquentent d

s plus u

père et, à ces grandes figures tutélaires, je dois a

s auraient un seul instant admis qu’il trem

minutes dans mon bureau ? J’ai besoin de fa

ai, monsi

vec son supérieur. Il avait fini par cerner le personnage qui l’avait embauché et

uente du salaire des ouvriers et le doublement da

e constituer le dossier qui deva

Et il savait qu’à force de flirter av

ter San Pedro et tous ses a

de service que convoquait le DG pour

oria

’as pas ouvert la bouche tout le

as spéci

à dire pas s

t je quitte San Pedro. J’aimerais présenter ma démission

a sans réaction. Le te

Pedro ? Comment t’est venue cette décision et quand l’as-t

age avait perdu sa sublimité. Il ne la reconnaissait pas. Il étai

ai pleinement eu tort d’aborder c

chez moi. Pourquoi ne veux-tu pas sans ambages ré

Ôssato réalisa qu’il était dos au mur et qu’il lui fallait ouvrir son c

s mois, j’ai suffisamment chargé le bateau de la honte, de l’indignité et de l’opprobre. J’ai amassé une fortune pour quelqu’un qui a débarqué dans cette

cuter. Figer le destin d’une ville entière ne trouve aucune justification. Monsieur Belo a pouss

le moment propice pour te le dire. Je réalise que je n’ai pas su faire. Je te prie de m’en ex

ge. Ôssato la fit asseoir. Son comportement et ses gestes frisaient ceux d’un

moi quelque chose, n’importe

e compagnon de Floriane. L’angoisse qui devait être la sienne de ne pas voir arriver celle avec qui il partageait sa vie

s San Pedro, j

ette fois, c’est lui qui trémulait de tout son corps. Il aurait voulu demander à Floriane de répéter ce qu’elle venait de dire.

ine, chaque mois, tu as envahi ma tête, mon esprit. Tu as pris possession de mon corps. Je vivais avec un homme que j’ai aimé, mais je ne lui appartenais plus. Je n’ai jamais autant aimé me rendre à mon travail. Te regarder silencieusement, percevoir ton sourire, écouter ta voix si envoûtante fut des instants de bonheur pour moi. Les premiers week-ends où tu ne venais pas nous rendre visite mon compagnon et moi, parce que ne nous connaissant pas encore assez, furent des

s toi. J’ai le sentiment de n’avoir

considère comme un bout de moi-même. Mon bonheur fut sans partage à ch

avec notre DG parce que tu n’approuves pas une quelconque orientation donnée à ton activité du jour

qui sépare notre au revoir à la fin de la journée

gnon. Il ne méritait pas cela. Je n’avais aucun contact intime avec toi, tu ne savais rien de ce que je ressentais, du moins je le suppose, mais ma tête t’appartenait, je sentais mon être tien. Et cela était injuste, o

s serait venu où je devrais être audacieuse pour faire tomber les habits d

parler toute la soirée. Je dois rentrer,

iane. Il était ébahi. Pas un seul insta

voitait sans doute involontairement une petite noix

, un esprit au laser pour séquencer des problèmes donnés. Il s’était demandé mille et une fois comment

San Pedro et lui faire obtenir une fonction à la dimensi

o et il était prêt à envisager l

inie tendresse « Princesse » avait inscrit ce départ,

urgence non prévue. Floriane attendait

l’œil à la suite de notre première rencontre. Pour mon premier rendez-vous avec M. Belo, je me suis acheté de nouveaux habits. En réalité, j’ai essayé de me faire beau pour toi. Quarante-huit

n fait inéluctable : ta situation maritale. Mon éducation et mes princi

nde, dans une autre configuration, je t’aurais prise dans mes bras, je t’aurais tellement serrée contre moi

es cette interlocutrice absente avec laque

idimensionnelles qui te font traiter plusieurs sujets simultanéme

ur le fond à ta volonté de partir avec moi. Quel homme ne

mande que tu r

dans les bras d’Ôssato. Ils s’enlacèrent silencieusement

menton entre le pouce

resque pendant deux ans, il savait que Floriane ne reculerait pas. D’un caractère trempé, elle affrontait avec fougue et sans mollesse l’adversité et ne re

étaient attachés. Comment partir sans que Peters le sache ? Et si d’aventure cela arrivait, quelle serait sa réaction ? Une chose est qu’un homme entretienne des liens in

on cerne le vecteur du changement subit. La trahison des êtres qui ont fait partie de notre quotidien depuis

er Peters dont Floriane paraissait être

t brisé un foyer et était parti avec la femme d’un ami. Une maison d’éduca

Ôssato oubliait que Dieu nous fait libres et

Kolo pouva

oix depuis que le Créateur nous a donné notre billet d’entrée sur la terre des hommes. Les réussites sont minimisées, étouffées dans une armoire sans air. Les échecs, en particulier celui du jour ou

de mener brillamment, comme me l’avait à maintes reprises conseillé un de mes cousins, et si j’avais accepté la proposition de m

entre son passé et le présent dont il refus

e lui permettrait autour de la proie mais, in fine, il lui faudrai

mpé leur mari avec des amants en qui elles

s avaient juré fidélité jusqu’à ce que la mort les sépare pour s’envoler

pas les mœurs de l’humanité. Aucun homme, aucune

tances entourant la trahison ou ce qui po

s circonstances dans lesquelles le délit s’est produit. Si tel

gagement. La belle créature de Dieu était entrée dans sa vie avec… son compagnon. I

mots, les phrases appropriées pour échapper au regar

dans son merveilleux palais où l’