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Le recul du bélier

Chapitre 2 No.2

Nombre de mots : 4876    |    Mis à jour : 28/12/2023

miniscence des premiers instants avec une femme, belle à vous

nde de rendez-vous dans les mains de la secrétaire particulière. Une jeune femme qui avait quelques années de p

ce que je peux pour que vou

madame, avait-il r

lendemain au secrétariat du DG et rien ne pourrait l’en empêcher. Rien. Il avait pris ce qu’il lui restait d’économies et était allé acheter de nouvelles chaussures, de nouveaux habits. Il n’aurait pratiquement plus rien,

onne nuit ? lui demanda

Vous savez, dans notre situatio

t de votre présence ici, le DG vous recevra dans quelques minutes. J’ai fait ma part, il vous revient maintenant d’assumer vos ambitions et de mont

n physique que le Créateur avait pris soin de modeler. Il était surpris que cette inconnue lui parle de son ambition, stupéfait que cette femme dont il ignorait encore l’existence il y a quelques jours lui dise avoir « fait sa part » comme si leurs destins étaient liés, comme si leurs horizons se fondaient en un s

ais m’efforcer dans les minutes qui

enaient, avait admis de concert la naissance d’une aventure. Une aventure entre l’adolescent

a présence des ouvriers du port. Une très lourde responsabilité pour quelqu’un qui n’avait pas de vécu dans ce domaine. Il ne cogita pas lo

é dans le bureau du DG. C’est un peu paniqu

nt allez-vous ? Et dans quel état d’esprit êt

directeur, ça va, ré

raisons de votre pré

r ; pour ne rien vous cache

avons appris que vous avez été exclu du lycée pour « compor

à dire ? dem

lution. Votre attitude durant les premières semaines de votre embauche nous a davantage montré un garçon sérieux et prenant à cœur la tâche qui lui av

n de me tenir à l’œi

s pas besoin de vous, on vous l’aurait fait savoir sur le champ. Nous n’avons pas obligation de v

r le directeur ; je tâchera

ieur Ô

sieur le d

uels sont vos projets ? Quel

était encore à s’interroger sur les motifs qui avaient décidé le directeur général du port à lui confier autant de responsabilités. Des femmes et des hommes diplômés attendaient cert

x être de ceux qui changeront demain ce pays. Je ne suis pas d’accord avec la manière dont il est dirigé mais je n’ai pas les moyens intellectuels, pour l’instant, pour faire valoir mes idées. J’ai app

fixement, captivé. « Q

r une question, mon

. Ce sera plus simp

tion d’assistant ? Qu’aura

tout le temps d’en reparler

rères en Christ », mais je peux sans souci ap

hommes les plus puissants du pays, celui-là même à qui le PDG de l’organe censé sortir tout le sud-ouest du pays du sous-déve

oria

monsieu

si ton compagnon le permet ? Je reçois mon n

nsieur Belo. Il suffi

gt he

m, ébahi de l’entendre la tutoyer. Il trouva une explication dans la trentain

ssitait-elle une rencontre à domicile ? Ôssato n’eut pas longtem

ation. Ils devaient se rendre chez le directeur où ils auraient forcément à boire et à mang

, avec un salon où se côtoyaient des meubles i

es ». Ôssato semblait dépassé par la célérité avec laquelle les éléments avançaient. Le

pouse de s’éclipser. Madame Belo ne devait sans doute pas être

oiselle Floriane Loficial qui le questionnait. Floriane Loficial était-elle une s

t violence pour dissimuler son impat

ne ho

sieur le d

e te poser quelques ques

mais, non formulée explicitement, elle n’en était plus une. Énoncée ainsi, la

un âge qui ne me permet pas d’avoir encore beaucoup d

ompris ce qu’a voulu dire Ôssato,

vières pour mesurer la population de crocodiles qui s’y trouv

réputation d’écorché vif qui t’a précédé est-elle just

t du directeur » même si la présence de Floriane Loficial restait encore une énigme. Un vrai mystère, puisque monsieur Belo ne serait pas le seul à ent

fin, je ne puis y souscrire. Je n’ai pas le monopole de la morale et de l’intégrité, mais je ne pourrai pas sourire devant mon miroir à la fin d’une journée où j’aurais semé de la peine et de la tristesse dans des cœurs. Mon orgueil et ma prétention exacerbés me font clamer que je veux être, dans les années à venir, parmi ceux qui gouverneront ce pays. Je veux montrer à mes compatriotes qu’il est possible de le diriger sans laisser le plus grand nombre de ses habitants dans la misère. Oui, j’ai des ambitions, je ne m’en cache pas. Mais j’utiliserai toujou

, Floriane ? dema

mais je dirai simplement qu’il doit apprendre à ne pas parler aussi cru devant des gens qu’il ne connaît pas, car il ne nous connaît pas. Il est souvent dit que ce sont nos mots qui forment le ciment d

, je trouve qu’il faut être authentique, ne pas user de la langue de bois. Trop de prudence, tro

if que si les protagonistes en présence le veulent. On peut être ouvert et franc sans pour autant que notre interlocuteu

aire de monsieur Belo ? Et le « il ne nous connaît pas » avait intrigué Ôssato. Floriane Loficial avait parlé comme si elle faisait partie, avec son directeur, d’une organisation secrète. Il était persuadé à cet instant qu’il y avait lui et « eux », sans pour autant saisir la dimension de ce monde dont i

Tout ce qui sera dit ce soir devra rester entre nous. Aucun de nous ne devra porter de jugement de valeur sur l’a

phrases de son chapeau au point de fatigu

rofit tes ambitions, je te propose une occasion de réaliser ton dessein. J’en ai

nous. Bien des choses peuvent se produire dans la vie d’un individu en deux ans. Tu peux perdre le goût de retourner sur les bancs. Mais, en admettant que cette volonté reste intacte, ce que je peux croire après t’avoir côtoyé quel

ue Floriane Loficial ait pensé à lui, à son av

riane pour cette attention particulière portée à mon

à la radio et à la télévision à Abidjan pour lancer notre appel d’offres. Tu devras aussi rendre visite aux sous-préfets des villes environnantes pour marteler le même message en insistant sur la mise à disposition à moindre coût de logements pour ceux qui viendraient rejoindre nos chantiers. Tes frais de déplacement seront entièrement pris en charge par le port. Ton salaire suivra une progression linéaire. Il est évident que, si la campagne publicitaire dont tu seras la cheville ouvrière venait à porter ses fruits, tu en seras largement récompensé. Toute embauche passera par toi. Et puisque c’est toi qui supervises le travail des ouvriers, tu remettras à la fin du mois, à

était son homme de main, l’exécuteur des basses œuvres, celui qui lui

un salon dont les meubles pouvaient à eux seuls permettre de co

où ses petits camarades cherchaient à goûter furtivement la douceur des lèvres des premiers baisers. Une révolte qui l’avait fait foncer comme un buffle contre les comportements d’une a

de Goethe, Les Misérablesde Victor Hugo, Les Bouts de bois de Dieude Sembène Ousmane, lisait et relisait des articles sur Che Guevara, veillait

es personnes, de façon illégale, pillaient les deniers publics. La corruption était devenue un sport national. Ceux qui, de façon ostentatoire, s

tre le moteur d’un syst

ai-je pour vous d

écessité des services commande qu’on agisse

i soixante-

it congé du directeur. Il se faisait tard et il lui fallait garder la form

oria

Ou

s obligations familiales, mais j’ai besoin de discuter avec toi. Il y a des q

autre obligation ne me retiendra

se de son accompagnatrice d’un soi

qu’on se retr

signalerai chez moi que je rentrerai un peu pl

arle demain

record par rapport à ses prévisions se dessinait. Il se trouva, pour la première fois, face à un choix pouvant remettre en cause ses convictions, l’essence même de ses combats. Il n’avait jamais admis l’argument qu’avait avancé le président français Giscard d’Estaing, autorisant que la gui

mais signifié la fin du combat », finit-il par se dire. Il aurait volontiers demandé conseil à son père. Mais pour cela, il lui fallait prendre un jour de congé et parcourir ensuite plus d’une centaine de kilomètres. Ses parents n’avaient pas le téléphone. Plus que jamais, les avis du vieil Ôdjo Kolo s’avéraient indispensables. Mais ce vieux compagnon qui l’avait vu grandir était-il seulement encore

cupations, la tête ailleurs. Il échangea très peu avec son

Loficial le conduisit

ttention au désordre. Je n’ai pas

ur l’allure que tu veux donner à ton appartement. Je te trouve d’aille

de ta part. Que puis

de l’eau, la meille

’elle ne l

si on parlait un peu de

é et complètement pris au dépourvu. Le connais-tu suffisamment pour savoir ce qu’il cherche derrière « l’efficacité » de nos services ? Et pourquoi choisir un no

reuse de prendre les rênes de ce pays, et c’est ce que tu nous as laissé entendre sans détour, les propos de M. Belo ont été assez limpides. La question n’est pas de lever des doutes qui ne seraient que quelques fabrications commodes de ton esprit. La seule question qui se pose et qui s’impose est de savoir si tu acceptes d’accompagner ce mal end

m’enrôler dans son système détestable et mafieux. J’ai eu la faiblesse d’accepter sa proposition. Je n’avais pas un grand salaire, et je ne l’ai toujours pas, mon compagnon n’émarge pas dans la haute sphère de notre société, j’ai des petits cousins et des petites cousines dont il faut payer les études et à qui il faut assurer un train de vie décent. J’aurais pu dire non, bomber le torse et brandir l’étendard de mes convictions à faire pâ

Je veux que tu dialogues avec toi-même et que tu apportes à M.

t pas dire qu’on vise par tous les moyens la tête de celui-ci. Merci pour ton intervention, merci pour tes analyses lucides et tes réflexions profondes qui invitent l’intelligence

nutes. Une famille l’attendait. Un compagnon qui devait

ontra son supérieur et l

qui se trouve dans le sac d’un adulte se met à son service », disent les ancien

obligé de passer sous Les Fourches caudines d’un d

payé bon nombre de dirigeants qu’il

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