Le recul du bélier
s. Un cauchemar. Un de ceux qui vous i
vers la salle de bain pour se laver la bouch
ge natal, la terre de ses ancêtres, pour ailleurs. Un ailleurs qu'il ne connaissait qu'à travers les gros titres de j
avaient débarqué, frigorifiés, sur les côtes de l'Eldorado. Et les « bénis de Dieu » s'étaient é
s sans vie ou muti
Sauveur, pouvait finir dans l'antre d'un requin ou être étendu, inerte, recouvert d'u
tous les siens. Et son ami Ôdjo Kolo. Ce vieil ami qui l'avait vu grandir et dont seul lui connaissait l'exist
s avec ce vieux sage venu d'un autre monde
sui
eut-il brûler
les arbres se tordent, ma
ssé, je n'ai pa
f, je cher
laisse-moi quelques
jo Kolo, la vieille tortue
les manières convenues pour se reconnaître, p
ons sans passer une main amicale sur le dos de la tortue mâle. Ses parents n'avaient pas cherch
ts, de ses petits-enfants, de ses arrière-petits-enfants. Plus d'une fois, il avait loué les services de la famille Libé pour chercher à des kilomètres à la ronde, les traces de sa progéniture.
nfin rejoindre les miens dans l'au-delà. » Ôdjo Kolo s'arrêta net, attendant d'être soulevé de terre comme les siens l'avaient été sous son regard impuissant, dissimulé sous quelque broussaille. Le te
r. Où vas-tu ? Puis-je te condu
ans doute plus rusé bien que gamin. Il veut découvrir mon repère,
utes et si tu ne m'autorises pas à t'aide
qu'il n'avait
sur ta gauche,
e plus en plus proche. Kolo sortit enfin la tête, mais n'eut
isparaître derrière le buisson, l'atte
t endroit du chemin ? Tu donnes le sentiment d'obé
bien courir et si vous êtes si observateurs com
que tu prépares les Jeux oly
rgent et comme le vil
ne nous l'as
pas faire un communiqué
je suis ton aîné, alors soi
je n'ai pas voulu t
l ne fallait pas donner l'occasion à son frère de fouine
pour ne pas accompagner ses parents aux champs.
vas-tu, mo
, très
es par
se port
eur d'être soulevé de terre... Je n'ai pas perdu l'espoir de voir un jour
ste persuadé que tu ne quitteras pas cette terre sans avoir vu et
s, qu'il t'entende. Mais quelle
ses le faire. Je poserais la même question à mes parents qu'ils me prendraient pour un déséquilibré. Personne ne sait au village que je comprends et parle votre langage. Mon refus de manger votre chair et celle de quelques espèces de la forêt est rangé sous la bannière
ux-tu savoi
absolume
enfants assistant à l'agonie d'une mère prise dans un piège. J'ai souffert de ne pas pouvoir venir en aide à des parents témoins de la mort certaine de l'un de leurs enfants. J'ai connu ton père lorsqu'il avait ton âge. Il allait en file indienne aux champs avec ses frères et ses sœurs. La route de vos plantations ne passait pas encore aussi près de ma grotte. Je l
ourquo
i vus abandonner les leurs pour sauver leur peau. Inutile d'ajouter que ceux de notre espèce qui traînaient dans l'espace en feu n'avaient aucune chance. Comme si cela ne leur suffisait pas, les tiens se sont mis dans les dernières décennies à abatt
fallait bien que les
re ou d'abattre tous les arbres. Les tiens
de voir de plus près le mode de vie de ceux qui
nt ces comportements belliqueux envers nous. Nous voulions trouver dans l'observation de leurs coutumes, les moyens d'échapper aux drames qu'ils nous faisaient subir. Nous n'avons pas réussi. Mais nous avons beaucoup appris sur
u village, les références. Qui étaient ces personnes d'une autre couleur ? D'où venaient-elles ? Par quelle magie avaient-elles réussi à soumettre des peuples qui faisaient la loi dans nos forêts ? Nous avo
nsignifiantes. Les tiens étaient certes forts pour nous détruire, mais en cédant leur âme à de nouvea
s que les nouveaux venus ont aussi apporté des éléme
e à ce mélange. Le mien retrouvera-t-il le chemin d'une existence paisible
semble davantage dévastateur si je m'en tiens à
ns a sonné. Il faut presser le pas pour ne pas ê
Kolo. La peur n'est pas
es de tes ancêtres. Sauve-toi mon
décision à prendre et j'ai besoin de tes conseils en plu
pour toi, tant que j'au
e avant de quitter celui avec qui il entre