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Survivre à l'enfer des Hommes

Chapitre 3 03

Nombre de mots : 1865    |    Mis à jour : 17/12/2023

e 3 : L

di

nsuétude et la patience.'' Pour quelqu'un qui ne m'as jamais dit un mot en douze de vie commune, Jida s'est assuré de rattraper toutes ces années. Ces derniers mots n'ont pas arête de défiler dans ma tête, ils tournent en boucle, je voudrais les comprendre. Est-ce des qualités que j'ai ? Que je devrais cultiver pour survivre ? Que je devrais arrêté d'en vouloir à

us, pour exiger plus, pour être assez brave pour lui demander de me laisse vivre dans la case de Jida seule. Je revois encore cette conversation dans ma tête, tout à commencer à la lecture du testament. Étant certain d'être le seule héritier de la vieille dame mais surtout qu'elle n'avait pas grand-chose il était convaincu de régler les affaires de Jida rapidement. Il n'était pas très content d'avoir été obli

quelconque richesse à léguer. Une fois que j'ai pris possession de mon héritage mais surtout de son contenu j'ai couru au marigot situé juste à la sortie du village caché mon paquet dans la brousse, dans un panier que j'ai place en haut d'un arbre de loin on dirait un nid d'oiseau. J'espère qu'après toutes ces années rien n'as bougé

tais tellement choqué que le temps que je réagisse j'étais assise derrière une charrette tire par des bœufs, dirigé par un vieil monsieur tout aussi âgé que Jida avec les traits anguleux et l'air sévère. Durant tout le trajet qu'on faisait de nuit, je me suis assuré de mémoriser le trajet, de me faire minuscule, sans jamais rien réclamé même si je mourrais de faim. J'ai observé en silence la

ui me reste et pousse la trappe au-dessus de moi, mon cœur bat à la chamade si j'ai mal calcule mon coup et que l'un d'eux me surprend il y'aura de terrible conséquences, je le sais. Je tends l'oreille mais aucun bruit, j'ouvre grand, sors et avance à petit part, à cette distance j'entends les coqs remuent dans le poulailler, le bruit du vent qui frôle les arbres, du murmure du sable quand il souffle un peu fort et aucun b

e de prendre conscience que la dernière fois que j'ai avalé quelques chose c'était il y'a trois jours, c'était du couscous de mil accompagne de légumes qui à l'odeur ne devait plus être très bon mais que j'avais mangé malgré tout car je vo

ps à continuer d'avance sans ma permission ? J'arrêté de tergiverser, plonge la calebasse dans la grande marmite d'eau et boit d'un trait. La sensation de l'eau surtout bu à cet vitesse me rend tellement malade que je me retrouve à genoux à vomir, je me fige car je

exactement où me dirige pour rassemble des bols, deux en tout, un sac et un petit bidon de cinq litres. Je remplis le premier bol de légumes frits, le deuxième de patates douces cuit à la vapeur, sur le feu qui est d

ser, je suis consciente que ça va être le premier endroit où ils viendront me chercher quand ils découvriront que je suis partie, mais j'espère que ma petite ruse vas me faire gagner un peu de temps. Chaque pas que je fais est mesuré, je marche la tête baisse, le sac tantôt sur mon dos tantôt trai

au nom de dieu, le tout miséric

Allah ! Point de divinité à part Lui, le Viva

a nawm, - Ni somnolence ni

rd - A lui appartient tout ce qui

a bi-idnih - Qui peut intercéder

ama khalfahum - Il connaît

i illa bima sha - Et, de Sa science

ati wa al-arda wala yaood

et la terre, dont la gard

m - Et Il est le Très H

jà rentrés ? Pendant une seconde je vois le groupe de vieux en train de jouer au sorgho en l'entrée du village se figer et moi avec, avant de détaler le plus silencieusement

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