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Survivre à l'enfer des Hommes

Chapitre 2 02

Nombre de mots : 1922    |    Mis à jour : 17/12/2023

: L'enfer d

ri

on y détecter la maturité que lui confère son âge et une pointe de sévérité acquis avec la maternité. Chaque personne à un timbre de voix différent, quelque chose de particulier dans son intonation, quelque chose de préci

sation d'un corps étranger qui vas et viens en moi, l'odeur pestilentielle qu'il dégage, d'où le surnom que je lui donne ''porc''. Je ne suis plus dans le petit deux pièces de Sanaa, tout semble disparaitre

chacune de ses poussés. Je ferme les yeux, en essayant de retourner voir mon nouveau patient, dire à Sanaa de me rajouter de la crème avec mon thé mais Pig enfonce ses ongles tellement fort dans mon avant-bras que la douleur m'arrache un gémissement et mes yeux se remplissent de larmes que je refoule. Je garde ma tête tourné sur le côté en veillant à rester le plus immobile possible, mais la d

m'aideront pas à survivre à une énième violation. Je retiens ma respiration tout en restant immobile, Pig en m'entendant sangloter s'

e sue, et ma peau est comme chauffé à blanc, Mon estomac se tord prêt à régurgité tout son contenu. N'obtenant aucune réponse de ma part, il s'est rapproche de moi, m'a lèche le visage avec sa langue, rien que l'od

précédente. Je me mords la langue pour ne pas gémir, pleurer tellement j'ai mal. Mais plus je m'évertue à avaler ma peine, plus il s'agite avec force sur

me sens sale, j'ai envie de vomir mais il est hors de question que je fasse ça en leur présence. Une éternité passe avant que je n'entende enfin le bruit de la porte d'entrée qu'on claque. J'attrape un coin du matelas que je coince dans ma bouche et enfin laisse sortir toute ma douleur, mon corps est pris de convulsion, ça fait très longtemps que je n'ai plus été dans mon corps quand l'un d'eux me prenait comme ça, très longtemps que pour moi c'était devenu la routine, trop longtemps qu'aucun n'a été

années

prés de 500 musulmans furent massacré. Un an après il peinait à nourrir sa propre famille, c'était une période sombre, plus sombre que celle d'aujourd'hui je ne saurais dire. Pour survivre il m'a vendu pour une poignée de shilling à une famille américaine qui voulait adopter un enfant mais une fois qu'ils ont posé les yeux sur moi ils ont changé d'avis. Il voulait un enfant exotique mais je l'étais beaucoup trop à leur goût. Mon second propriétaire a voulu me rendr

de tâches ménagères. Elle ne me frappait pas, n'usait jamais contre moi d'attaques verbales mais d'un seul regard ou avec des gestes je savais quoi faire. Et si par mégarde je ne le faisais pas j'étais purement et simplement privé de nourriture, ou je dormais à la belle étoile avec le son des animaux sauvage et des moustiques. Si ma lessive n'était pas fait corr

e suis rentrée à la maison en pleure après m'être battue comme une chiffonnière avec les autres enfants du village après que l'un de m'ai traité de sale esclave une fois de trop. D'un regard elle m'as cloué sur place, je n'ai eu à rien lui explique une fois dans la soirée après la prière de d'icha elle m'as remise une veille Edition du coran arabe/anglais entre les mains. Ce soir-là pour la première depuis que j'a

pauvre, sourde-muette elle ne pouvait rien me léguer d'important. Je l'ai pleuré, car à sa manière je supposais qu'elle m'avait aimé même un tout petit peu, après tout elle ne m'avait pas abandonné comme les autres ? Rien pas contre ne m'avait préparé à la tristesse que j'ai resse

n en

rons non seulement à survivre dans ce village mais bien au-delà. TU N'EST PAS UNE ESCLAVE, tu me lis ? TU NE L'EST PAS ! Alors ne laisse jamais quiconque te dire le

tés aimées d'Allah : La m

da

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