Le village sans nom
être 9 heures. Ma mère entra joyeusement
ner pour que tu restes encore un peu au chaud dans ton petit lit. Mai
te et je des
rande agitation, mon père se disputait avec ma mère à propos des cartons, et mon frère n'arrêtait pas de dire que les cartons étaient lourds. Le ciel était aussi gris qu'à notre arrivée, il faisait froid. En levant les yeux, je découvris la maison sous un autre angle. Hier, il faisait trop sombre pour voir les détails. J'avais pu voir seulement les fenêtres, les étages et la vigne. En haut de la maison, deux gargouilles décoraient le toit, leurs ombres dansaien
les enfants, et comm
uvrir. Quand je découvris cette pièce, je me sentis mal. Un cadavre de souris était au milieu de la pièce, l'odeur me monta au nez, j'eus envie de vomir. Il y avait de grosses malles et des milliers de livres éparpillés sur le sol. Grand-mère ne devait vraiment pas aimer ranger. Je me rappelais que c'était une petite dame très désordonnée, elle ne cessait jamais de dire que je lui ressemblais beaucoup et que j'avais de l'imagination. Petite, je montais sur ses genoux et elle me racontait toutes sortes d'histoires fantastiques qui développaient mon imagination. Je me rappelle, ma préférée était celle d'une petite fille qui, un jour, trouva un fantôme coincé, je ne sais plus où, et cette petite fille devait délivrer ce fameux fantôme, mais je crois qu'elle n'a jamais réussi. Cette histoire ma grand-mère av
be de Cléopâtre. Pendant que je nettoyais, je sentais une présence derrière moi comme si quelqu'un m'observait. Cela me dérangeait, cette maison était hantée par un être invisible, ce qui éta
! m'écr
ne pas penser à des choses terrifiantes. Un grand miroir cassé était posé contre le mur, je le nettoyais quand, tout à coup, je vis une ombre dans le miroir, puis un visage apparut. Quand je vis le petit garçon du portrait de la
pas un enfant, je
! m'écriais-je,
ent, je suis un fantôme, plus précisément
ill
r. J'étais perdue, je ne savais pas si je rêvais ou si toute cette aventure complètement folle était la réalité. Mon cerveau était rempli de que
tu ne rêves pas, je suis bien réel ou techniquement réel,
s pas très bie
n. Pour commencer, je m'appelle
compre
e tristesse et peur. La bête ne s'attaque jamais aux adultes, elle s'attaque seulement aux enfants, elle hante également le village. Cette créature m'a enfermé à ma mort dans ce miroir et a jeté un sort sur la maison pour qu'elle paraisse terrifiante. À mon époque, la maison était pleine de couleurs et elle débordait des cris et des rires de mon frère et moi, elle ressemblait un peu à un château ou alors c'est moi qui la voyais ainsi... Cette créature s'en est pris à moi et à beaucoup d'autres adolescents. Je pensais que personne ne pouvait me voir mais, un jour, ta chè
fident, quelqu'un qui me
voir. Vingt minutes plus tard, il revint en sueur. Il avait essayé de frapper et un cri s'était échappé de la maison. Quand on le vit arriver, on aurait dit qu'il avait vu un monstre ! Il décida avec un groupe d'amis d'entrer dans la demeure par la force. Depuis ce jour, la créature est de plus en plus diabolique, chaque enfant qui passait devant la maison disparaissait. On ne sut jamais si la créature les emprisonnait ou si elle les tuait. Elle ne s'en est jamais prise aux adultes, elle se nourrit seulement de la peur des enfants... Heureusement, ta chère grand-mère ne s'en est jamais vraiment approchée, sinon tu ne serais pas de ce monde. En tout cas, depuis cette découverte, Amélia et moi voulions absolument en savoir plus sur cette créature, sur ces enfants disparus... Nous passions nos jours et nos nuits à faire des recherches. Quelques fois, nous passions devant la maison pour étudier la fumée, son architecture si atypique et ses couleurs sinistres. Mais nous faisions très attention à ne pas trop nous approcher. Cependant, un jour, Amélia eut une idée folle, elle voulut à tout prix entrer. Elle frappa avec son pied la porte qui s'est ouverte. Je n'ai rien vu. Elle a dû rester cinq minutes à l'intérieur, mais, quand elle est revenue, elle était aussi blanche qu'un linge. Elle me raconta tout, jusqu'aux moindres détails, mais elle n'en dit pas un mot à ses parents. Nous avons tout écrit dans un carnet pour nous en souvenir. Elle le portait toujours sur elle. Je ne me rappelle pas comment elle m'avait décrit et ce qu'elle avait vu, mais je me rappelle que, quand elle me raconta son aventure, j'en eus des frissons. Je ne sais pas comment elle a survécu, elle m'avait dit qu'elle avait aperçu l'ombre de la créature qui l'avait fait s'évanouir d'angoisse. Il faudrait mettre la main sur ce fichu livre ! À l'intérieur, nous avions également fait des plans pour essayer de la tuer. Il y avait aussi des potions, toutes sortes de choses pour l'anéantir. Je me rappelle une fois où nous étions allés chez l'ancien du village, un sorcier
ens pas ! Je ne sais pas si je suis en train de
udrait maintenant retrouver le livre de ta gr
fini le ménage
ve ! rép
asse ? Tu parles toute se
... C'est complètement fou et je n'y crois toujours pas, je parle à un homme mort ! Et s'il
. J'espère que tu f
n Pongo sur mon lit et j'oublierais tout simplement ce mauvais rêve pour reprendre ma vie sans souci ! Je me retrouvai dans le salon, et mon regard croisa celui de William, enfin son regard dans le portrait. Je vis qu'il avait toujours le même âge, ce devait être peu avant sa mort. Dans la cuisine, ma mère et mon frère déjeunaient, notre ancienne table n'allait vraiment pas avec le style
toute seule avec tes petits amis, le
antais. C'est bon, laisse
avancé ? de
s y retourner demain, m
dant, finissez de ranger. Plus vite on finira, plus vit
r les fesses pour descendre. J'avais envie d'essayer, au fond, j'avais encore une âme d'enfant et d'ailleurs, je suis toujours une enfant ! J'ai donc le droit d'essayer et de faire toutes les choses complètement folles ! Je pris de l'eau et je la jetai sur les marches puis je mis des serviettes en dessous de mes chaussures et je les attachai avec des
a créature qui existe peut-être et qui habite dans une maison sans fenêtre. Mais, si j'en ai peur, cela veut dire que j'y crois... Non, je ne veux pas y croire ! Cette histoire est absurde et le restera ! En réalité, personne ne peut vraiment savoir si cela est fantastique ou réel. Personne sauf moi, car je suis la seule personne impliquée dans l'histoire. Mais pourquoi moi, Jessica ? Je n'ai que treize ans... Et d'ailleurs, perso
s, je marchais doucement, les feuilles volaient et comme à mon habitude je m'évadais dans mon monde à moi où tout est rose et où personne ne vient m'embêter. Il n'y a pas de
t, à chaque nouvelle lecture, il s'agrandit et devient de plus en plus exceptionnel. Les personnages de mes livres deviennent réels, ils sont là pour me guider et m'accompagner. Les poètes créent les fleuves grâce à leurs vers, on boit les livres pour rester en vie et nos cœurs sont remplis d'étoiles scintillantes qui brillent de mille feux. Oui, c'est dans