L’OBSESSION MEURTRIÈRE
e regardait si étrangement. Soupçonneusement. Elle ne dit rien, mais cela ne voula
trop clairement leurs propres excentricités. Pourtant, il pouvait voir qu'un jour sa femme deviendrait une nagger. Elle n'était pas du genre à s'embarquer dans une engueulade
cuisinait les plats qu'il aimait, mettait sa bière au réfrigérateur à temps, repassait ses chemises et pantal
le le surveillait. Du moins,
bord du gouffre : pas d'emploi stable, peu d'argent. Il avait senti qu'il s'était décroché à un moment donné. Il avait déjà commencé à trop boire. À ce moment-là, il avait encor
e avait hérité de son défunt mari. Il avait saisi l'occasion. Il avait toujours
l avait un toit au-dessus de
de nouveau
compulsion, l'incapacité de penser à aut
n'était
e une étoffe de soie dorée. Elle avait les yeux bleu-vert. En fonction de l'intensité de la lumière extérieure, mais aussi de la couleur des vêtements qu'elle portait et de l'arrière-plan, ses yeux ét
étaient délicats et élancés. Se
é sculptée dans un morceau de bois noble de couleur pâle par quelqu'un qui lui avait consacré beaucou
lle descendait la rue. Normalement, il donnerait à un vélo qu'il venait de réparer un essai sur le trottoir, afin d'avoir une excuse pour traîner. Il aimait la façon dont elle bougeait. Le printemps dans sa
é et de perfection qu'il était parfois
le début, le terrain dans lequel son désir a grandi. Ce désir qu'il ne pouvait pas rassembler pour Lucy. Lucy était une solution d'urgence et non une solution à laquelle il pouvait renoncer, car sans Luc
t ans et en paraissait dix de plus, surtout quand il avait trop bu le soir. Malheureusement, il ne pouvait pas briser l'habitude. Il devrait faire de l'exercice et manger plus de légumes, boire de l'eau ou du thé, mais ce n'était tout simplement pas si facile de changer trente ans d'habitude en un claquement de doigts. Il se demandait si cet elfe, ce lutin, sera
te-huit ans dont le corps
désirait jour et nuit, était tellement plus jeun