Amnésies lacunaires
m de considération ! J'ai l'impression que l'on me prend pour un autre. Le commissaire, ou l'inspecteur, je ne sais pas trop et il n'a pas jugé nécessaire de se présenter, semble croire que
. L'agent à côté de celui qui m'interroge tape scrupuleusement (j'espère !) toutes mes répo
e heure et je serai en retar
e début... Nom. Prénom. Da
der un avocat ? En finir. Et m'en aller. Que veulent-ils m'entendre dire ? Je n'ai rien
je cherche à « cou
question... vous pensez à
nuire à quelqu'un si je vous en parlais. J'ai l'impression que vous me
ossible. Je prends le risque,
érifient, peut-être penseront-ils que j'ai falsifié certains souvenirs. Ch
us fréquentiez François Ch
ensemble, nos soirées... et les mêmes filles nous faisaient rêver ! Nous nous voyons moins souvent maintenant. Chacun s'est installé dans une vie différente et je n'habite plus la même ville, mais nous nous téléphon
r l'heure à mon téléphone que j'ai d'ailleurs éteint en entrant. J'ai encore une heure devant moi, après quoi les enfant
... pouvez-vous m
5 h
hercher. Ils vont m'attendre. Ils vont être déçus. Je ne leur ai pas préparé de goûter et je ne les ai pas prévenus. Ils vont penser qu'ils comptent moins que mes papiers, moins que mon travail, moins que mes clients. J'en veux à la pendule d'être arrêtée, j'en veux à tous ceux qui ne lui ont pas changé sa pile, j'en veux a
s croyez que j'ai fait ou pas fait, vu ou pas vu, mais je vais devoir rentrer, mes enfants vont m'attendre à l'étude, ma femme ne peut pas
en même temps que ses enfants à elle. Ils seront ravis de jouer ensemble. Elle accepte immédiatement sans me demander d'explication. Ça tombe bien, je ne peux rien expliquer. Comment lui dire que je suis à deux heures trente de la maison, à répondre à des questions auxquelles je ne comprends rien, posées par des policier
vi leur conversation, je parlais à Émilie. Est-il supérieur à mon interlocuteur ? Ou inférieur ? J'ai
z-vous fait le jeudi 24 avril 1990 dans la jour
à l'affût du moindre cillement de paupières, du plus infime trouble en moi provoqué par leurs questions. Je sens l'instant critique, celui où il ne faut pas leur donner de signe dont l'interprétation m'échapperait. Mais leur attente me met en panique ! Je voudrais paraître normal, j'essaie de calmer ma respiration qui s'emballe, mon cœur qui cogne. J'ai l'impression d'avoir des capteurs branchés sur
une tête de
venu uniquement pour donner
e je faisais ce soir-là ?
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pas dû être très touché par ce qu'ils cherchent. Interrogez-moi sur le décès de ma Grand-mère,la naissance de mes enfants, mon permis de conduire ou mon baccalauréat, alors oui, je me
ument
te sur l'année, pas sur la saison. Cette année-là ou la précédente ? Laurence ou Virginie ? En mars-avril ou en avril-mai ? Quel jour ? Un jeudi... puisque vous le dîtes... de toute façon, un jeudi ou un samedi... quelque chose va peut-être me revenir, mais il me faudr
ni énervé, seulement décontenancé. L'autre n'écrit
x, me dire ce qu'il s'est passé ce jour-là, cela pourrai
ions moi-même. Je vous demande
venir, moi, alors si vous voulez que je participe, il faut m'aider un peu. Voilà. C'est au
e ou Vi