Promesse d'enfance
la maison, donner le grain aux poules, nettoyer les cages à lapins, mettre de la paille fraîche aux cochons, réunir les vaches, moutons et brebis afin de les mettre à l'abri des prédat
tin même avec son amie Denise, elle commença par dénouer ses longs cheveux et les brosser pour leur rendre tout leur éclat.
! Moi aussi, lorsque je serai plus grande j
a vers sa sœur l
ite sœur, mais tu n'a
s et alla à la vasque servant de lavab
devrais te rafraîchir avant de partir. Malgré l'heure avancée, la tempé
le tout puis se hissa sur la pointe des pieds et se mit à tournoyer en pratiquant quelques petit
ton avis, suis-je toujours au
evant sa bouche en écarq
anque encore quelque chose d'important. Un peu grâce à moi, tous les yeux
dévala les escaliers pour se précipiter dehors et en
cheveux avec ta jolie barrette nacrée. Sa couleur tranche avec le blanc de ton chemisier et le blond de tes cheveu
sa sœur essuya la petite larme qui
rser des pleurs. La soirée s'annonce au contraire joyeuse et pleine
oui ! Denise l'avait bien dit. Ce soir, ce se
à présent. Il ne reste que mes chaussures à mettre et à
re le reste de la famille. En les voyant arriver, sa mère et son pè
ne vraie femme maintenant. Ainsi tu ressembles tellement à ta mère que j'ai l'impression de revenir plusieurs an
nt en se tournant vers
eras toujours aussi jolie qu'avant
retournant vers sa
plus tôt. Dommage que je sois ton père et trop vieux pour cela sinon c'est moi qui aurais é
-elle, puis en se tournan
ec les garçons du village. Il faut s'amuser. Certes ! Mais toujours garder tes distances avec eux, car tu sais que de
s yeux puis tourna son reg
indre directement sur la place. En restant ensemble toutes les deux rien ni personne ne pourra nous séparer et d
rifiant la propreté des mains, des ongles et du visage des deux plus jeunes. Même Marie n'échappa pas à l'inspection. Et alors qu'elle n
ttre du rose à tes jolies joues et leur donner un peu plus d'éclat. Pas la pe
en lui faisant un pe
dès qu'un joli jupon se pointe dans les parages, il devient difficile de vous faire garder la tête froide. Et aujourd'hui Marie, c'est peut-êtreà ton tour
pâtisseries mises en commun sur un buffet préparé spécialement, à l'occasion de la fête, par les agents communaux. Elle glissa son sac à main sur le bras opposé, tout en poussant gentiment de la main Margot puis le petit Marc afin qu'ils
Les parents, eux, en profitèrent pour discuter de leurs soucis journaliers : l'été qu'ils espéraient être pas trop orageux pour obtenir de bonnes récoltes, un mauvais vêlage qui avait failli mal se terminer, le prix du lait
lles, était maintenue au dos par un joli ruban en satin. Son front était pratiquement recouvert d'une frange qui lui cachait une partie des sourcils. Ses yeux, presque aussi foncés que ses cheveux, lui donnaient un air austère. Une légère cicatrice se dessinait au bord des lèvres, reste d'une mauvaise chute
colorée, gaie, autant celle d'Annette semblait terne, fade, vieillotte. Marie la trouva quelconque et sans attrait. Elle repensa aux propos de Denise et de sa sœur cadette et son visage se dérida un peu, car une certitude venait de traverser son esprit, elle, Marie, était
ouhaite de bien t'amuser et de te trouver, comme nous tou
i. Toi
e de poursuivre la conversation. Le reste du chemin se fit silencieusement pour elles deux.
rs suiveurs, Marie y compris qui en profita pour délaisser Annette. Elle chercha du regard son amie. Elle fut émerveillée par la beauté de la place entièrement décorée pour la fête. De multiples fanions multicolores avec à interva
dissimulait les pieds, servait de table. Déjà, déposées au fur et à mesure de l'arrivéedes participants à la fête, de nombreuses douceurs l
s de pommes récoltées dans la région. Chacun pourrait venir s'y désaltérer entre les danses. Un peu à l'écart, dans un petit coin, posées sur le dessus d'un tonneau, quelques bouteilles, faisant la fierté des bouilleurs de cru qui le distillent pour la plupart de génération en génération, attendaient d'être dégustées pour dit-on ici, accélérer la diges
itant tous les villageois présents à rejoindre la « piste de danse ». Il y avait là accordéon, piano, flûtes, violoncelle, batterie, trompette, triangle et quelques autres accessoires de musique. Sur le côté se dre
t d'été surtout en ce qui concernait les moissons qui devaient bientôt débuter. Le regard de Marie continua de scruter le moindre recoin afin d'apercevoir Denise. Sans se soucier du reste de la troupe, dès qu'elle l'aperçut, elle se précipita à sa rencontre. Elles avaient toujours tant de choses à
trop fade, mal coiffée, mal habillée, trop grosse, trop maigre, trop vieille, pas assez attirante, Cela les regonfla de courage pour affronter le sexe opposé. Leurs investigations se trouvèrent subitement stoppées, car, au même instant, les musiciens se mirent en place, ch
se porte bien. Comme vous le voyez, le temps lui-mêmeest de la partie. Souhaitons qu'il en soit ainsi durant toute la soirée. Derrière vous, la table principale regorge de plein de bonnes choses gracieusement a
it alors entendre d'un bout à l'autre de la place. Les couples se formèrent et envahirent la place. Les plus jeunes, eux, continuèrent leurs jeux en zigzaguant e
ant bêtement que des garçons viennent nous inviter à danser. Nous allons commencer ensemble et je suis pe
egarda et
ien raiso
longs cheveux lui tombant jusqu'au bas du dos, elle ressemblait énormément à une gitane. Les voici parties toutes deux sur la piste parmi les autres coup
is. Il leur fallait mettre au point une tactique de sélection pour choisir elles-mêmesavec qui passer le reste de la soirée : pas de laid, pas de
gustant une boisson rafraîchissante accompagnée de bons gâteaux. Elle leur adressa un petit signe de la main imitée
vert découvrant le haut de sa poitrine et un pantalon en coton écru presque blanc. L'autre blond paraissait plus âgé avec une barbe naissante. Ses yeux étaient cachés sous des lunettes de soleil. Une mèche lui couvrait une partie du fro
te en direction des deux am
, là, à la buvette, celles a
rna discrètement ve
qui ressemble à une gitane avec sa jupe et son châle, s'appelle Marie. Elle fait partie de la famille surnommée dans le pays « les Six Mar ». En regardant un peu plus loin derrière toi, tu pourras d'ailleurs apercevoir les autres membres du clan en train
plus sérieux regarda son camarade e
les appelle ainsi ? Ce n
res sont : M.A.R. Ce n'est pas banal et pas si évident de trouver et de choisir des prénoms pour toute la famille ayant tous les trois premières lettres identiques. C'est pourquoi ici tout le monde connaît leurs différents prénoms même moi. Il y a Marcel, le père, Marlène, la
ravissante. Rien à voir avec les autres filles présentes à cette fête. J'ai bien l'intention de passer la soirée en sa compagnie. Tu n'as qu'à en faire autant avec l'autre et ainsi nous resterons ensemble, car elles ont l'air
instants sur le banc avecleurs verres. Au moment où elles allaient se lever pour partir en quête de nouveaux cavaliers, les deux jeunes hommes parvinrent à leur hauteur. Toutes deux ne les avaient pas remarqués jusqu'alor
ir jusqu'alors ce soir. Sans aucun doute, vous en êtes les plus jolies.Acceptez-vousque nous nous joignions à vous pour partager une pâtisserie et une
s de soleil et plongea ses yeux azur dans ceux
s. Pouvons-nous prend
emment dansé ce soir ne parlait aussi poliment et avec autant de prestance. Elles furent immédiatement conquises. Elles n'avaient plus besoin de rechercher de nouve
apprêtions justement à aller rechercher quelques douc
t William. C'est moi qui m'occupe de faire l
oissons ainsi que des crêpes. Il revint plusieurs minutes plus tard sans rien rapporter. Il se tourna alo
! Nicolas, viens avec moi ! Je ne pourrais jamais tout ramener seul. Surto
sées. Plus question de chercher d'autres cavaliers pour les faire tournoyer sur la piste de danse. Elles pouvaient les laisser aux autres jeunes filles présentes qui devaient, sans aucun doute, être vertes de jalousie, car elles avaient été choisies, elles, parmi toutes les autres et de plus, par les plus galants jeunes