Promesse d'enfance
s détrempées remontaient du sol. Les arbres et arbustes s'ébrouaient lentement laissant, au bout de chacune de leurs feuilles, les gouttes d'eau se répandre au sol telles des larmes de désarroi deva
a végétation tout entière les attendait fiévreusement. Une brume légère s'élevai
de sommeil restait primordial. La maman parvint la première à la cuisine pour préparer, comme chaque matin, un petit déjeuner copi
raversée à cause des intempéries de la nuit. Des sillons plus profonds lui barraient le visage dès qu'il pensait aux dég
mplie d'un arabica fraîchement moulu dont l'arôme se répandait dans toute la pièce, d'un bon morceau de pâté à étaler sur une grosse tartine beurrée à souhait et d'une grosse tranche de lard qui viendrait elle aussi recouvrir un morceau d
es prévues. Marie dormait à poings fermés et sa mère dut la secouer vivement à plusieurs reprises avant qu'elle ne daigne entrouvrir les yeux. La faible lueur du jour qui pointait par la fenêtre lui éclaira le visage et de nouveau ell
. Le petit déjeuner est prêt en bas. Dépêche-toi de te passer un coup et de t'habiller. Nous t'attendons. À
s fois les yeux avant de réussir à les tenir
prépare aussi vite qu
gare. Ses vêtements mouillés étaient encore enfouis sous son lit. Elle devait absolument les sortir de là avant que quiconque ne les trouve. Cette pensée lui d
'étais accrochée cette nuit. Il va falloir que
inspecta
is. Heureusement que c'est à mon tour cette semaine de faire la lessive. Ainsi je vais pouvoir tout faire disparaître sans a
rvée de lessive venue. Elle se saisit de vêtements secs et pratiques pour travailler. Puis, à petits pas feutrés, pour ne pas réveille
j'étais au bal avec Denise et nos deux beaux cavaliers. J'ai senti ma tête s'engourdir puis j'ai pris le chemin du retour. Seule ? Avec mon cavalier ? Ce qui est sûr c'est que c'était sans Denise, appare
t de se souvenir de quelque chose
s. La jupe que j'ai mise ce matin tombe jusqu'à mi-mollet, elle r
'arrivait pas à faire disparaître. Elle s'efforçait, en silence, d'avaler quelque chose pour ne pas susciter l'inquiétude de sa mère sur son état comat
cavaliers pour vous faire danser et peut-être même un fiancé ? Êtes-vous bien rentrées toutes deux comme pr
Comment répondre aisément, sans faire de bavures, tout en ayant l'air s
ense. Vous n'allez pas pouvoir vous débarrasser de moi tout de suite. Effectivement, nous avions beaucoup de choses à nous dire lors de notre retour.
ement pour Marie, coupa court, car son père plia son couteau et le remit dans la poche de son pantalon. Là, pour toute la famille, c'était
uerait pas de lui révéler qu'elles étaient rentrées séparément la veille. Dans ce cas, sa mère comprendrait vite qu'elle lui avait menti. Donc, plus le choix, il fallait, avant toute chose, absolument parler à Denise pour continuer à masquer la vérité sous peine de réprimandes de ses parents et surtout de perte de
ndant que son père, lui, s'attelait à la traite des vaches enserrant les trayons élastiques dans ses mains jusqu'à parvenir à faire gicler le lait dans le seau métallique. Ensuite, il ne lui res
rant cette dernière nuit mouvementée, n'était pas la seule cause de sa mine tourmentée ce matin. Quelque c
cile d'après les dires de maman. Cet orage
endu toi ? Pourtant, crois-moi, le to
ir tant dansé. Quelle belle soirée
rmir. Tant mieux pour vous. Mais pour ta mère et moi pas question de rester couchés. Il nou
ait bien alors. Rien d
l'orge et l'avoine et je suis impatient de me rendre sur place pour voir si la force des trombes d'eau qui se sont abattues cette nuit n'a pas couché les épis, car s
place. Nous pourrons juger de visu. D'ailleurs, si tu le permets, j'irai ensu
et qu'ils aient pris, eux aussi, leur petit déjeuner. À deux, nous irons plus vite à faire le
Elle avait réussi à trouver un stratagème pour rencontr