Mes souvenirs de lui
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elle maintenant. Mais tout compte fait ce n'est pas tout a
ra Izo
n avais grand besoin, l'année a vraiment été stressante. Et
s je fais du tourisme au
vibre. C'est un numéro incon
ll
soir
t toi ? Bo
Je ne te déran
en train de me déte
juste pour avoir
s bien et toi
, ça va
aisser, dors bien
e nuit, je t'
t moi sortons ensemble depuis à peu près un an. Je dois dire que notre relation n'est pa
re présentée. Je m'appelle Nora Yelena Izouret, j'ai 4 ans
je dirais un peu trop libre à mon gout. C'est un jeune cadre, il vit seul alors que moi je dépends encore d
elle que je suis en vacances, donc je ne suis pas là pour vous parler de moi mais me détendre. Bon a plus on se revoit,
la tête d
. Nous sommes pen
Nous avions connu une idylle pendant 2 ans. Lorsque je passais en 1ère D, lui passa en Terminale C. Le Cameroun est l'un des rares pays de nos jours ou on passe encore le probatoire, Fields avait dû le passer et le réussir pour passer en Terminale. Loin de ma famille, dans ce pays que je découvrais mais dont en réalité j'avais des origines, Fields avait été l'une de mes principales raisons de tenir bon. Il était présent, m'encourageait et me comblait d'amour. On s'aimait et je croyais vraiment en nous. Je nous voyais vieillir ensemble. Etait-ce un rêve d'adolescente ? Etait-ce juste l'amour qui m'aveuglait ? Dieu seul sait. Nous nous soutenions mutuellemen
proscrits. Pour nos parents : nous étions en classe d'examen, il était hors de question que des amourettes d'adolescents nous éloignent de l'essentiel, c'est-à-dire nos études. Il y'avait une pression terrible sur nos tê
r contre celui-ci et j'éclatai en sanglot. Maman et ma petite sœur m'entendirent pleurer et se rapprochèrent de moi pour co
oncentrer sur l'essentiel, elle était trop occupée à autre chose. Maintenant c'est :
it. Me voyant pleurer ; elle était elle-même à deux doigts de le faire. Maman grogna tout
le cœur noué. Ma mère ne parlait pas beaucoup et essayait de garder son calme par respect pour mon anniversaire. Elle me consolait presque. Mais rien n'y faisait. J'avais beau être au milieu des gens, ni mon cœur, ni mon esprit n'y étaient. Je me
er à mon examen signifiait tout simplement que je ne retournerais plus au Cameroun. Ce qui arriva. Fields et m
-là, je recevai
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de la St Valentin, bonne fet
de la rev
iversaire
r au concert de« Bébé Dj », un jeune chanteur ivoirien en vogue à l'époque. Arrivées à Gabon Expo (le lieu du concert), nous (maman, ma sœur et moi) apprenions que celui-ci était annulé. C'était dommage pour elles et tant mieux pour moi. Je n'avais pas le moral à être en publique ce jour-là. Encore que généralement, à ce genre d'occasion
de ses amis Maman Yoyo qui n'habitait pas loin de là, un quartier appelé « Plaine Orety
t rangeait son sac pour descendre de la voiture ; ma sœur s'empressa d'aller saluer Jesse et Yann
oir salué Maman et Kimberley, ell
nielle m'a dit que tu es rentrée il y
euxième prénom, dimi
dit quoi que ce
quoi de neuf ?
larmes que je sentais au bord de mes yeux. Je puisais le pe
va, je suis là. Le vo
l'épaule,
je ne te sens pas là. Q
comme si de rien était, je repris la parol
r, Jesse et Yannick. Comme pour fuir la conversation. Tandis que Maman Yoyo, suivi de Kimberley ensuite, allèrent retrouver
sur Disney Channel « Phénomène Raven », si je m'en souviens bien. Jesse était plus âgée que moi de 4 ans et Yannick devait avoir 3 ans de mo
Kimberley vin
en faisant un geste de la main qui indiquait que je devais la suivre
ndes mes chagrins en présence des autres, je sen
i se passe là-bas ?, lui disait-je, pressant le
ur toi là-bas. Viens vite ! Tonton
transes ? Un message pour moi ? Mais q
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revel
un homme derrière une table en bois, comme un médecin en face de ses patients. A ma gauche et en face de lui, assises sur deux chaises en plastique blanches et posant leurs têtes sur le mur qui longeait l'ouverture de la porte par ma gauche, deux femmes. C'était une salle, peinte en blanc avec une chambre annexe et une autre
it appel ? lui dis-j
oi d'abord, je vais t'e
entendre des gémissements comme si elle avait mal ou fournissait des efforts pour parler. Elle respirait très fort comme quelqu'un d'essoufflé et parlait dans une langue du Gabon, que la dame à côté d'elle traduisait en français pour que nous puissions compr
ui, elle vous le dira. Ils n'ont pas arrêté de la persécuter tout le temps. Si ell
olée. En effet, mon échec l'avait surement beaucoup affecté. J'étais l'ainée de ses enfants et elle comptait énormément sur moi, d'où son attitude. Mais là, elle était comme vidée de toute son énergie tout d'un coup mais toute aussi captiv
as été beaucoup persécutée au cour
tournant
st vrai ? d'un ton qui mon
Mais c'était devenu tellement courant que je n'en parlais pas et étais comme habituée à ces manifestations. C'était le même scénario, souvent les mêmes rêves. J'en avais fait un combat personnel et après avoir discuté avec quelques prêtres, j'avais fini par me dire que peut
lleurs cette année, il y'a un rêve qui m'est souvent revenu. J'en ai m
e répondit-e
l'on égorge et dont on verse le sang dans un seau qui contient de l'eau et des herbes. Ensuite, on me lave avec cette eau.
?! S'excl
ai vu tellement de choses. Mais bon,
oyo, elle ajouta : Tu vois les choses, Yô
courager. Tous ceux qui étaient avec nous nous écoutaient désormais. Celle qui é
tu ? Lui disais-je en lui passa
mes propres parents ! lâ
ait la probabilité que je sois là aujourd'hui, ici avec vous ? À l'origine en ce moment, on devait être à un concert. Mais Dieu a décidé autrement. J'étais abattue car j
eux après avoir dévisagé l
out ce qu'ils avaient pu faire quand j'étais petite sur mon corps, c'était pour me « blinder » car il voyait un grand malheur s'abattre sur moi bientôt. Mais t'inquiètes pas Maman car je lui ai tout simplement répondu que : « Moi Dora Nathalie, je ne suis même pas un peu inquiè
e si elle découvrait
as pas conscience, je te le dis. Rien ne m'ar
de ce moment de con
t au contrôle. Si la vérité est sorti
çais, non pas parce qu'il ne savait pas le faire, mais parce qu'il le faisait vraiment avec peine. Ensuite son accoutrement était des plus simples, ses cheveux n'étaient pas peignés et il avait toujours un cu
. Une simple visite de courtoisie s'est trouvée êt
eras jamais de m'étonner ! Pe