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Les scandaleuses

Chapitre 4 Chapitre 03

Nombre de mots : 8301    |    Mis à jour : 23/08/2023

ffaires consulaires. J'ai été un temps en France pour mes études d'études politiques et droit international. Sans vraiment de soutiens de ma famille ils me trouvaient trop ambitieu

e blessent profondément. J'essaie de rester forte et de garder mon calme face à leurs commentaires, mais parfois, c'est difficile à supporter. Je fais de mon mieux pour apprendre et m'adapter, mais j'aimerais qu'ils reconnaissent mes efforts au lieu de me juger constamment. Malgré tout, je suis déterminée à rester fidèle à moi-même et à être une bonne épouse pour Émile. Mon mari me rejoint plus tard dans la nuit alors que je dormais profondément. Émile me réveille même avec ses caresses et ses bisous. Je comprends ce qu'il veut. Ah, même ça il insiste ? Je suis fatiguée orh ! - Émile, demain. Je n'ai pas l'énergie pour ça. Émile *remontant ma robe* - Je fais tout. Vous comprenez maintenant pourquoi je préfère rester un temps seule ? Je subis en plus de la pression des Kouamé, celle d'Émile. Ils ont beaucoup d'attentes de moi, je sais que je ne réponds pas de base à leurs exigences et je m'efforce. Accomplir mes devoirs d'épouse est encore difficile pour moi. Je ne pensais pas que c'était autant d'énergie ! - Fais juste doucement, quand je te dis de ralentir fais le s'il te plaît. Il faut avouer qu'Émile est beaucoup demandeur. Je l'ai laissé 1 mois, ce soir ne sera donc pas de tout repos. En me retournant, il était déjà nu. Il ne perd pas son temps hein ! Je me relève donc et déboutonne ma robe de nuit, Émile s'occupe du reste. Monsieur n'en peut visiblement plus de ces 1 mois d'abstinence. Émile *m'assenant de coups* - Oh, Haby, toujours aussi chaude et serrée ! Je le regarde faire et subis. C'est vrai qu'Émile peut-être brusque. Parfois même j'ai l'impression que seul son plaisir compte. Je ne dis pas que je ne suis pas satisfaite, de toute les manières je n'ai connu que mon mari. Justement, je souhaiterais apprendre avec lui, découvrir à travers lui mais...il décide toujours et je me plie à ses exigences. À la fin, après un être passé un coup sur moi il s'effondre sur le dos à mes côtés. Je referme mes jambes tandis que mon intérieur remplie, palpitait encore. Émile m'embrasse tendrement avant de dire d'une voix douce : Émile - Je te laisse te reposer, on reprend demain. Je souri en le scrutant discrètement du regard. Parfois, je me pose des questions inutiles à son sujet. Comme, savoir il a eu combien d'ex, combien de partenaires avec moi. Je n'ai jamais osé lui poser la question pourtant moi j'ai été directe. C'était le premier, au début même il en doutait mais maintenant ce n'est pas comme si monsieur s'en vantait pas ! Un homme jaloux et très possessif. J'ai connu, quelques unes de ces anciennes conquêtes et rien à voir avec moi. Que ce soit sur le plan physique et même social. Je cherche toujours à avoir une réponse à cette question : savoir ce qu'il fait avec moi, ce qu'il peut bien me trouver au point d'avoir fait de moi sa femme. Pourquoi moi et pas une autre ? | Olivia Yao | ~ 2 mois plus tard ~ J'arrive épuisée à l'aéroport Félix Eboué, tenant fermement la main de ma fille. Nous avons été expulsées de France, notre pays d'adoption, et l'amertume emplit mon cœur. Ma fille, âgée maintenant de 10 ans, regarde autour d'elle avec curiosité, mais je sais qu'elle ressent également le poids de notre situation précaire. Alors que nous cherchons un endroit pour nous asseoir, je caresse doucement la joue de ma fille et lui murmure des paroles rassurantes. Malgré ma propre détresse, je m'efforce de lui donner le courage nécessaire pour affronter cette nouvelle réalité. Je pense qu'il est temps d'affronter la vérité. Enna - Maman, on va voir papa ? J'ai une lueur d'espoir se manifeste en moi. Il se retrouve en son père. Émile, mon ex petit ami. J'ai appris qu'il travailler à l'ambassade de France, et m'avait même confié il y'a 10 ans en arrière avoir eu sa nationalité. Je sais également qu'il s'est marié avec une française installer à Paris. Rien de mieux pour le confort de ma fille ! Eh oui, je me renseigne ! Émile est donc le seul à pouvoir nous sortir de cette situation et il le fera. - Non, pas maintenant. Il me faut du temps pour élaborer un plan d'attaque. Je ne souhaite pas le prendre au dépourvu. Cela peut prendre même des mois je m'en fiche. Je me dois d'agir intelligemment. Peut-être que cette révélation nous offrira une chance de renouer avec Émile, de reconstruire les liens brisés et de trouver un équilibre pour le bien de notre fille. Le voyage a été difficile, tant sur le plan émotionnel que physique, mais je suis prête à affronter les défis qui nous attendent. Avec détermination, je me lève, tenant toujours la main de ma fille, et je nous prépare à rencontrer Émile, l'homme qui a partagé une partie de notre histoire et qui, je l'espère, pourra trouver sa place dans notre avenir. ________ Suite à 200 j'aimes 🥰 Haby - Les Scandaleuses Chapitre 3 ________________ | Émile Kouamé | ~ Ambassade de France ~ Je me retrouve cloîtré dans mon petit bureau. Ici je travaille en tant que chargé des affaires consulaires. J'ai été un temps en France pour mes études d'études politiques et droit international. Sans vraiment de soutiens de ma famille ils me trouvaient trop ambitieux. Maintenant qu'ils voient mon potentiel leur discours a changé. Le seul qui a bien voulu m'aider, c'est mon père biologique. Vers mes 15 ans, je suis entrée en contact avec lui. Un vieil homme blanc qui fini sa vie de retraité paisiblement en Bretagne. Il s'apelle Stéphane. Depuis, il s'est marié et a eu des enfants mais personne n'est au courant de mon existence parmi ses proches. Il veut que je me fasse discret et je n'ai rien contre. Au contraire ça m'arrange. Si papa ou maman venaient à le savoir ça se passerait mal pour moi ! Stéphane a en partie financer mes études et m'a même permis d'accéder à ma nationalité française ce qui m'a ouvert les portes de cette ambassade. J'ai dû prétexter à mes parents que je travaillais dure en France et que ce poste était du piston. Stéphane est derrière tout cela, il s'implique discrètement dans ma vie. On se donne très peu de nouvelle, mais quand j'ai besoin de lui, il est là. Stéphane a été d'une grande aide pour gravir les échelons. Papa, ne pas vraiment aider pourtant c'est lui que je dois rendre fière. Vous savez, quand vous êtes celui qui a la plus clair, celui qui a les traits différents, celui qui connaît pas son père c'est dur de se faire une place. Je ne sais le nombre de fois où m'a insulté de batârd, le nombre de fois où ma mère devait se justifier de mon existence. J'ai toujours eu l'impression d'être un fardeau pour elle, alors quand mon père a bien voulu l'épouser et m'élever comme son fils je me suis juré de lui montrer la plus grande gratitude qu'il soit. Pascal (mon supérieur) - J'ai très bien aimé ta note en anglais ! Tu l'as rédigé seul ? Je hoche de la tête. Ici c'est compliqué de recevoir des compliments. - Je vais devoir m'en aller plus tôt. Vous avez tout de même besoin de moi pour autre chose ? Pascal - Non, vous pouvez filer ! Votre femme vous attend après tout. Je souris avant de me lever et préparer mes affaires. Je quitte mon poste à l'ambassade de France en Côte d'Ivoire avec une légère appréhension. Les retrouvailles avec Haby sont un moment que j'attendais avec impatience, mais je sais aussi que les choses sont un peu tendues entre nous en ce moment. En marchant vers l'aéroport, mon esprit est rempli de pensées contradictoires. D'un côté, je suis heureux de retrouver ma femme après tant de temps passé loin d'elle. D'un autre côté, je me sens coupable d'avoir exercé une certaine pression sur elle pour qu'elle vienne à Abidjan, malgré ses propres réserves. Haby avait exprimé ses préoccupations et ses hésitations à quitter son travail et sa vie en France. Mais en tant que mari et père, j'ai ressenti le besoin de la convaincre que venir ici était la meilleure décision pour notre famille. Lorsque je la vois enfin dans la foule de l'aéroport, ma joie se mêle à une pointe d'anxiété. Je m'approche d'elle avec précaution, cherchant à lire ses sentiments sur son visage. Son sourire est là, mais je peux aussi déceler une certaine réserve dans son regard. - Haby ! Enfin, te voilà ! Tu m'as tellement manqué. Haby *Le regarde avec un léger sourire* - Toi aussi, Émile. C'est bon de te revoir. *Prend délicatement sa main* - Comment s'est passé ton voyage ? Tu as dû être fatiguée. Haby - Oui, c'était un long vol, mais ça va. J'étais juste un peu nerveuse de venir ici. Je sens la tension dans l'air et sais que je dois agir pour apaiser Haby. Je m'approche doucement d'elle, prenant délicatement son visage entre mes mains. Le regardant droit dans les yeux, je dépose un baiser tendre sur ses lèvres, essayant de lui transmettre tout l'amour et le réconfort dont je suis capable. Je lui lui tend le panier de mangues, un sourire taquin aux lèvres. - Comment pourrais-je oublier le fruit préféré de ma belle Haby ? Je veux que tu te sentes chez toi ici. Haby *riant* - Oh alors toi ! J'attaque ça à la maison. - D'autant plus que tu manges pour deux. Je dépose ma main sur son ventre. Je pouvais sentir à travers des vêtements qu'il était déjà dur et rond. - Allons-y. Je suis venu avec ma voiture et nous rentrons à bord de celle-ci. J'ai acheté, avec l'aide de Stéphane une très belle maison à Beverly Hills Abidjan. Monsieur le blanc avait encore d'anciens contacts ici et il m'a trouvé cette maison qui appartenait à son ancien ami. J'ai pu négocier le prix, très bas pour le quartier. Mon but est de surtout mettre ma femme et notre futur enfant à l'abri. Cet endroit est même plus sécurisé et calme que les autres quartiers . Je surclasse mes parents eux mêmes sont étonnés de cette ascension sociale et se posent des questions. C'est bien Stéphane qui est derrière tout ça. - Mama passe ce soir avec mes sœurs. Haby *s'asseyant sur le fauteuil* - Hein ? Je n'ai même pas le temps de me reposer ! - Il faut faire le dîner. Mais j'ai pris chez un traiteur, il faut juste dresser la table. Haby - Émile tu ne comprends pas, je suis fatiguée du voyage et de la grossesse. Il

ser ! - Il faut faire le dîner. Mais j'ai pris chez un traiteur, il faut juste dresser la table. Haby - Émile tu ne comprends pas, je suis fatiguée du voyage et de la grossesse. Il me faut du sommeil ! - C'est ma mère, tu peux faire un effort s'il te plaît ? Je sais qu'elle est fatiguée après le long voyage et étant enceinte, mais je tiens à ce que ma mère soit accueillie comme il se doit par sa belle-fille. C'est une tradition en Afrique et cela signifie beaucoup pour moi. Haby me regarde un temps avant de se lever en soupirant. Haby - Qu'est-ce ce tu as pris chez le traiteur ? - Poisson braisé, alloco et atieke. Haby - Au moins c'est mon plat préféré ! Je mets ça au four. - D'accord, je monte tes valises. Elle se rend à la cuisine ce qui me rassure. Je lui monte ses affaires dans notre chambre. Ce soir je ne dormirai pas seul ! Il était temps. Une heure après maman arrive avec mes sœurs. Je les accueille comme il se les doit. Haby également. Pour faire sobre, nous décidons de dîner dans le jardin sous le magnifique couché de soleil. Cela rendait l'ambiance plus agréable. | Haby Kouamé | Je me sentais pas bien. Je ne sais pas pourquoi Émile a insisté pour que je reste avec sa famille. Je suis là sans vraiment l'être. Je mange à peine en restant silencieuse et mes lunettes vitres cachent mes yeux cernés. Assise à table, je suis consciente de l'importance de ce moment, de l'importance de faire bonne impression, mais ma condition rend tout cela plus difficile. Je souris autant que je le peux, tentant de dissimuler mes maux et de participer aux conversations. J'essaie de garder mon attention sur les échanges animés, mais parfois mes pensées s'échappent, absorbées par mon inconfort physique. Je m'efforce de rester présente, d'être une bonne épouse. Je n'ai qu'une seule envie : aller dormir. Ma Kouamé - Haby, as-tu quelque chose à nous dire ? - De ? J'émerge de mes pensés. Ma Kouamé - Tu es malade, n'est-ce pas ? Émilia - C'est vrai que tu ne sembles pas dans ton assiette ! Ma Kouamé - Et pas que ! Tu sembles avoir des symptômes bien particuliers. N'aurais tu quelques à nous annoncer ? Je sens son regard perçant sur moi, et je sais qu'elle n'est pas dupe. Elle reconnaît les symptômes de la grossesse et tente habilement de me faire avouer au milieu du dîner. Mon cœur s'emballe, car je tiens à garder cette nouvelle secrète pour le moment. *un peu tendue* - Oh, ne t'inquiète pas, Ma Kouamé, je suis juste un peu fatiguée. Ce sont les aléas du voyage ! Puis avec le changement de température. Je fais de mon mieux pour détourner l'attention de sa question insistante, en me concentrant sur les discussions autour de la table. Cependant, je sens son regard insistant, et je me rends compte qu'il sera difficile de lui échapper. Peut être qu'Émile lui a dit quelque chose ? Je lui laisse le bon soupçon car il sait à quel point je tiens à garder ma grossesse secrète. Oui, certes cet enfant est arrivé rapidement mais de manière inattendue. C'est un bébé miracle, je veux encore profiter de lui seule. Marlène - Tu as donc un teint pâle sous la chaleur comme ça ? - Je dois être un peu malade. *essayant de détourner le sujet* J'ai emmène ce que vous m'aviez demander de Paris. Vous voulez voir ? Mes belles sœurs ont été sans retenues dans leurs requêtes. Je ne sais combien j'ai dû débourser en cadeau à Paris. Heureusement que c'est Émile qui m'a envoyé l'argent car je n'aurais pu tout prendre. Entre les parfums, les sacs et vêtements de luxe ! Même moi je ne me paye pas tout cela. Je me lève donc pour leur apporter leurs cadeaux. Emilia, Marlène et Linda se jettent dessus. Ma Kouamé - Et pour Adjoua ? - Adjoua ? Euh, je n'ai pas forcément penser à elle. Adjoua est la belle sœur d'Émile. Je ne la connais pas beaucoup. Dans une famille recomposée c'est difficile de s'y retrouver. Je ne sais combien d'enfants mon beau père a eu avant de se marier avec la mère d'Émile, sachant que de sa mère il a 5 frères et sœurs. Linda - On lui laissera quelque chose oh ! Moi en tout cas, je prends les parfums ! Marlène *fixant mon poignet* - Tshrrr, mais même montre tu n'as pas pu prendre pour nous ? Je crois avoir mal entendu. Mais quelle moustique vient de la piquer ? Qu'elle se contente de ce que je lui apporté ! Marlène - On veut être aussi des parisiennes chics ! Je me retiens de lui répondre de la manière la tenace et franche qui soit mais je sens que je vais exploser. - Bon, j'ai besoin de sommeil. Je vous laisse entre vous. Bonne soirée. Je prends du temps et de l'énergie pour elles pour qu'elles me traitent de radines en retour ? Et puis quoi encore ? Je monte tranquillement à ma chambre et m'allonge directement dans mon lit pour y faire une sieste. Je suis arrivée il y'a 3h00 maintenant et je n'ai même pas encore pu me reposer ! Je m'endors ainsi paisiblement sans me soucier de ma belle famille qui commence sérieusement à me taper sur le système. Leurs remarques incessantes et parfois offensantes commencent à peser sur moi. Ils semblent prendre plaisir à me rappeler que je ne suis pas vraiment africaine, que j'

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