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Les scandaleuses

Chapitre 2 Chapitre 01

Nombre de mots : 5130    |    Mis à jour : 23/08/2023

Sans tarder, je me rends à mon lieu de rendez-vous avec Belle, sur une terrasse. Il fait beau, on en profite donc. Belle - Tshiéeee mais moi c'est le soleil d'Abidjan qui me

rder cette grossesse secrète jusqu'au bout. Nous en avons déjà parlé ! Émile - Je comprends que tu sois aussi anxieuse mais on parle tout de même de ma famille là. - Je ne veux pas que tout Abidjan soit au courant tu sais ils parlent beaucoup chez toi ! Émile - Respecte un peu les miens. Bref, moi ce que je veux c'est toi auprès de moi. - Je dois trouver un travail, je ne pense pas venir avant 3 mois. Si je ne trouve pas ici peut être en Guinée ou au pire des cas je reprends mes missions à Abidjan mais ça va prendre du temps. Je l'entends soupirer d'exaspération. Comme je le dis : je l'ai épouse comme il est, il m'a prise comme j'étais. | Émile Kouamé | Je raccroche de nouveau après avoir perdu un énième duel avec ma femme. Mon ego et surtout ma virilité prennent un coup ! Je suis l'homme, c'est moi son mari elle doit se soumettre à mes exigences. Ce que je lui demande même ce n'est pas la mort ! Rejoindre son époux, dans son pays. Oui, certes je savais en l'épousant que c'était une française, qu'elle a vécu la bas et tout le reste qu'elle aime à chaque fois me rabâcher mais je pensais qu'après notre mariage elle allait se soumettre et me suivre. Comme les femmes ici, qui laissent leur vie d'avant pour entretenir leur foyer. Moi, j'en ai pas. Moi Émile Kouamé 29 ans je n'ai pas foyer ! Pas de domicile stable avec ma femme qui vit a des kilomètres de chez moi ! Marlène (petite soeur) - Tu étais encore en palabre avec ta femme ? Têtue comme une noix de coco ! Elle a enfin décidé de revenir ? - Ce ne sont pas tes affaires Marlène. Marlène - C'est l'heure du dîner grand frère, laisse ta femme de côté pour remplir ton ventre. Je me lève pour rejoindre ma famille à table. Je m'y installe me sentant à la fois fébrile et nerveux, ne pouvant m'empêcher de me demander si Haby viendra finalement. Mes parents l'attendent, ils me réclament encore et encore. Ma Kouamé - Où est donc cette fille ? Elle se croit où, à nous faire attendre ainsi ? Je baisse la tête ne sachant pas quoi répondre. Vous voyez comment ma femme me fait honte ? Ma Kouamé - Une bonne épouse doit être auprès de son mari, à table, prête à servir la famille. Je ne comprends pas pourquoi elle agit comme une blanche, oubliant nos coutumes et traditions ! Pendant le repas, je remarque que mon père reste silencieux, perdu dans ses pensées. Son regard semble distant, comme s'il était absorbé par ses propres réflexions. Je connais bien son comportement réservé, sa difficulté à exprimer ses émotions. Il est vrai que ma place dans cette famille n'a jamais été facile, moi qui suis le beau-fils, celui qui a dû se battre pour être accepté. Je sens son regard posé sur moi de temps en temps, et je ne peux m'empêcher de me préoccuper de sa réaction. J'ai toujours voulu répondre à ses attentes, être à la hauteur de ce qu'il espère de moi. C'est pourquoi je ressens cette pression, cette nécessité de trouver une femme qui corresponde à ses attentes, qui puisse le rassurer et ne le décevoir en aucun cas. Je sais que ma mère, malgré sa désapprobation passagère, a fini par accepter Haby, mais je me demande si mon père sera également en mesure de le faire. Mon esprit commence divaguer vers les souvenirs de mon enfance, marqués par ma condition de métis. Ma mère, une belle Ivoirienne, a eu une relation avec un homme blanc dans sa jeunesse, ce qui a abouti à ma naissance. Je suis le fruit de leur amour, mais aussi le symbole de la différence. Être métis en Côte d'Ivoire n'a pas toujours été facile. J'ai toujours été perçu comme l'étranger, l'intrus. Les regards suspicieux, les remarques désobligeantes, les moqueries... J'ai dû faire face à toutes ces épreuves, même si j'ai passé toute ma vie ici, enraciné dans cette terre qui est aussi la mienne. Ces préjugés ont parfois entravé ma confiance en moi, me rappelant constamment que je suis différent. Mais j'ai choisi de ne pas me laisser définir par ces perceptions erronées. J'ai travaillé dur pour me forger une identité solide, pour montrer à tous que je suis un Ivoirien à part entière, que ma place est ici, parmi les miens. Pourtant, il y a toujours eu cette petite voix intérieure qui doute, qui se demande si ma présence est légitime - Haby sera présente la semaine prochaine. J'emploierai tous les moyens pour qu'elle vienne et ce même si je dois user de la force ! _______ Suite à 100 j'aimes Haby - Les Scandaleuses Chapitre 1 ________________ | Haby Kouamé 24 ans, née Diaby | Je quitte mon entretien d'embauche confiante et sûre de moi. Ce job je vais l'avoir ! Sans tarder, je me rends à mon lieu de rendez-vous avec Belle, sur une terrasse. Il fait beau, on en profite donc. Belle - Tshiéeee mais moi c'est le soleil d'Abidjan qui me manque là ! - Hmm...tu sais mon entretien c'est très bien passé. Belle - Je n'en doute pas, c'est pourquoi ? - Un CDD, malgré ma grossesse ils ont bien voulu m'embaucher. Belle - Émile, il est au courant ? *fronçant des sourcils* - Je lui dirai plus tard. Belle - Quand ? Même ta grossesse là sa famille n'est pas au courant ! - Presque personne d'autres. Tu sais que j'ai une grossesse à risque. Je ne veux pas qu'il arrive malheur à mon enfant à cause du mauvais œil ! Belle - Je peux comprendre, mais Émile il en pense quoi ? - Il doit penser rien du tout. Émile est mon époux, nous nous sommes connus par l'intermédiaire de Belle. C'est le cousin de son mari. C'est un ivoirien comme eux. Je suis guinéenne. J'ai 24 ans et lui 29. Une rencontre, un amour et un mariage inattendu alors que j'effectuais l'an dernier une mission à Abidjan. À l'époque j'étais une vraie globe trotteuse, maintenant je suis mariée et j'attends déjà mon premier enfant. 4 mois, mais je suis pleine d'anxiété. Cette grossesse était pour moi inespéré, j'ai des problèmes de fertilité. Je ne faisais donc au début pas attention, puis, il a pointé son bout du nez. Je n'ai pu que l'accepter. Au grand dam d'Emile. Pour lui c'était trop tôt... Je ne lui en veux cependant pas, c'est le seul homme qui a directement accepté ma situation. Il m'a prise comme j'étais. Je l'ai épousé comme il est. Belle - Décidément toi ! Mais avec ce travail nous n'irons jamais à Abidjan pour voir nos maris ? - Ils n'ont qu'à venir non ? Émile depuis notre mariage n'est venu que deux fois ici ! Avec ma condition je ne peux pas faire la navette. Belle - Ce n'est pas comme s'il t'avait pas proposé de t'installer avec lui dans Le Plateau [quartier huppé d'Abidjan]. Haby...je peux comprendre que tu es toujours cette envie d'aller voir ailleurs, de voyager de découvrir de nouvelles choses mais, tu es désormais mariée et en plus enceinte. Tu dois te concentrer sur ton foyer. Je hoche simplement de la tête en guise de réponse avant de prendre une gorgée de jus. Après cette sortie avec Belle je décide de me rendre à la maison et m'y reposer le reste de la journée. Chaleur et grossesse ne font pas bon ménage. Je m'accorde une sieste en maintenant mon ventre. C'est peut être trop tôt pour qu'il donne des coups mais au moins j'arrive à le sentir. En fermement les yeux, je me remémore la première fois que j'ai rencontré le père de mon enfant : * 1 an en arrière* Maman *hurlant au téléphone* - Comment ça la Côte d'Ivoire ? Mais qu'est ce que tu vas foutre là bas encore ? *Embarrassée* - Comment te dire...j'y suis déjà. J'ai trouvé une opportunité de travail, temporaire chez Orange. Ce n'est pas pour longtemps puis tu sais il y'a le mariage de Belle. Pour te rassurer, je loue une maisons à Cocody avec elle et d'autres amies. Maman - Ahi ! Je t'ai laissé aller en Suisse, je n'ai rien dit pour Toronto, ni Bogota mais maintenant tu me dis être à Abidjan ? En même pas 2 ans Haby ! C'est vrai que depuis la fin de mes études je me suis fait une vie de vraie globe trotteuse. Je voyage et travaille à travers le monde depuis 1 an et demi. J'ai 23 ans et je suis à un tournant de ma vie. Après avoir suivi le chemin tracé par mes parents et les attentes de la société, je décide enfin de prendre mon propre envol. J'ai toujours été une fille conventionnelle, faisant ce que l'on attendait de moi. J'ai été une élève sérieuse, suivant le droit chemin, mais maintenant, je ressens le besoin de me découvrir et de faire mes propres choix. Et maintenant, me voilà à Abidjan, en Côte d'Ivoire, pour une courte mission de cinq mois. J'ai posé mes valises dans cette ville animée, imprégnée d'une énergie vibrante. Je pense déjà à ma prochaine destination même si je dois avoir pour principale préoccupation le mariage de Belle, ma meilleure amie d'origine ivoirienne qui se marie ici avec ses amies et proches. Je suis demoiselle d'honneur et elle a tenu à ce que je sois là. Pour des raisons de sécurité, j'ai loué une maison avec Belle qui s'en va bientôt avec son chéri, et Céline une connaissance. C'est une blanche, également en mission de courte durée mais on a l'impression qu'elle est ici depuis des années ! Voilà que cette dernière fait du bruit au salon avec ses amis libanais en bas. Je sors de ma chambre pour leur demander de faire moins de bruit. Je reprends ensuite la conversation avec ma mère. - Je te contacte plus tard. Maman - Hmmm... Elle n'est pas rassurée. Pour la Colombie maman a faillit faire une crise cardiaque, elle pensait dire

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