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Dilemme : Mon bonheur ou celui de ma mère ?

Chapitre 3 03

Nombre de mots : 2408    |    Mis à jour : 10/06/2023

e : Visite

. Au premier coup d'œil j'peux comprendre

s, une femme est venue remplir la table d'amuses bouches, des fruits et des bouteilles de boissons. Même en passant deux jours ici, je ne pourrai finir tout ça. Diary est revenue avec un autre accoutrement. Une autre robe plus sexy que la précédente mais longue. Nous discutions quelques minutes, avant que j'ne voie un homme et une femme correcte faisant leur entrée dans la pièce. C'était facile à deviner. Ils peuvent qu'être que ses parents. Je me suis levé et je leur ai salué avec respect. Son père était le premier à parler « Tu es surement Chérif, le jeune qui a aidé la prunelle de mes yeux. Elle est têtue. Je l'ai mainte fois demandé de prendre la voiture 4X4 lorsqu'elle sort dans certains milieux mais elle refuse. Elle pense que les gens croiront qu'elle se vante. Elle est trop modeste et aime vivre caché. C'est sa qualité premi

ais-tu dans l

s à cette question). J'suis vendeur de

sot métier. Je t'encourage à aller

ionnelle Science de Gestion option Finance – Comptabilité). Par manque de moyen, j'étais obligé d'arrêter les études. Maman ne pouvait plus continuer de m'assurer. Mais bon, au Sénégal parfois c'est difficile de trouver un boulot. J'ai fait de no

croisés à attendre des boulots dans les bureaux. Le pays va mal. Je ne comprends pas comment un diplômé peut subir tout ça. Dieu est gran

jeunes sont des chômeurs intellectuels. Y'a certains jeunes qui vendent même des sachets d'eau, d'autres des arachides. La

ême pour tout le monde. Chacun a son heure de gloire. Je n

vivons parfois des difficultés inexplicables. Mais pour ma mère, j'suis prêt à to

phabète, j'suis civilisé et bien cultivé. A la fin du diner, le dessert était présent, fruit, glace, jus naturel, boisson etc... Ce que j'vis actuellement, je ne le vivais que dans les grandes fêtes, Tabaski ou Korité. (Qu'il me pardonne mais Dieu a du mal avec la division). Regardez-moi tout ce qu'il y'a sur la table, le prix de leur diner est l'équivalent de notre semaine de dépense. Après avoir pris toutes ses gâteries, j'discutais avec le vieux. J'crois qu'il testait mon intelligence. Il parlait de l'actualité. J'ai aimé le sujet de la discussion. Nous nous exprimions longtemps dans la langue de Molière que j'manie très bien. Il savait que j'étais très bien informé. Le vieux ne savait pas que mon passe

se soucient du bonheur de leur maman. Nous sommes vraiment fatigués pour nos enfants. Je ne

ussite. Malheureusement, le travail tarde à venir. Je ne me décourage pas. Tant que y'a la vie, y'a l'espoir. Mon objectif est de construire une

brillent. Mashallah. La sincérité dans tes propos prouve tout. J'prierai pour la réussite de tes

arché du quartier. Et c'est avec ce

isse discuter à mon tour. N'oublie pas de partir lundi au bureau de Monsieu

ées. J'suis vraiment impressionnée. La chance ne sourit pas à tout le monde. J'crois que papa fera quelque chose pour toi. Il a de bonnes connaissances ». Elle n'avait pas fini de parler que son téléphone sonne à nouveau. Cette fois-ci, j'insiste pour qu'elle répond « Stp, réponds à ton téléphone ». Elle décroche « Bonsoir, j'suis occupée. Je te ferai signe tout à l'heure. Bye ». Elle raccroche à nouveau. J'ai continué notre discussion. Elle me posait des questions sur ma vie et je n'avais pas honte de répondre à toutes ses questions sans hésiter. Vers les 23h, je me suis levé pour rentrer. Elle me tend une enveloppe. J'ai deviné que c'était de l'argent mais j'ignorais la somme. « Je t'avais promis de te donner la journée d'aujourd'hui, heureusement que maman s'en est chargée. C'est elle, qui a laissé cette enveloppe pour toi. Soit tu la prends, soit je la réveille pour qu'elle te la donne de ses propres mains. Tu n'oses pas me laisser réveiller maman pour ça ». J'souris et j'prends l'enveloppe. Elle se lève et m'accompagne jusqu'à la porte. Elle me retient par la main « J'peux te donner une bise sur la joue ? » J'souris « Si ça te fera plaisir vas-y. Y'a rien de mal à ça. Tu es comme une sœur ». Elle me coupa la parole « Arrête de me dire que j'suis ta sœur ? J'suis juste une connaissance qui veut devenir une amie proche et pourquoi pas plus (en souriant)». Je ne voulais pas débattre de ce sujet. J'ai fait semblant de sourire. On se dit au revoir avant que je ne sorte de la maison. Heureusement dans ce milieu, on peut trouver facilement un taxi. Sur le chemin du retour, j'ai reçu son appel « J'veux te tenir compagnie. Je ne ve

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