De la douleur à la résilience
le meurt et nous laisses complètement perdue sans la moindre parole pa
ess
ôt bel homme en quelques sortes. Il me tend quelques documents et débite soudainement un flux surprenant de mots à l
ans. Elle m'a préparé à ce moment depuis le jour où elle a appris qu'elle ne vivrait pas jusqu'à ma majorité. Tout ce qu'elle aurait d
e j'ai pu comprendre. Mais si vous préf
x. Je le suivrai à la
que les autres documents, et les glisse dans mon sac à dos. Bien qu'elle m'ait ap
documents la et puis on se quitte
aison va me manquer énormément. J'ai toujours vécu ici. Je n'ai même
peux pas le dire à voix haute mais je crains extrêmement le changement à venir. Je tripote mes doigts sous la table tout en essayant
p pendant les deux années où on a vécu avec lui et je n'étais même pas en âge de savoi
ux. Restes là, je va
ande inspiration et pose mes mains à plats
apable de bouger, je prends de grandes quantités d'oxygène pour me calmer. Tout ira bien
ess
etourner. La personne face à moi porte un jean noir déchiré au niveau de
ais je assez fort p
ce, même quand il m'enlace tendrement et passe une main hés
e tandis que j'entoure sa taille de mes br
es en priant pour qu'il ne se brise pas et pleurant à présent à chaudes l
de maman, je n'ai versé aucune larme sachant que personne ne les essuierait.
est plus là. . .
je sais. Me s
cœur battre à tout rompre. Il a l'air tout auss
de ce cancer. . . et à présent qu'elle est partie. . . o
ui. Il passe ses doigts sur mes joues et essui
à maman. Déclare-t-il e
. Fis-je en
a pas été adopté. Ironisa-t-il en pr
ace de l'avocat. Il donne les documents à Jay qui sort un stylo
e qui fait apparaître un petit sourire sur les lèvres de l'homme en face de
itter. Grandis bien et ne te mets pas tro
'ac
le. C'est la princesse de
le. J'espère que ce n'est pas qu'une simple impressi
mpée. Voilà déjà un point qui nous différencie. Il serre la main de l'avocat de maman qui lui demande de faire penser à n
guise d'au revoir. Jay m'ouvre une porte et je m'y en gouffre. Je me répète en silence que c'est ce
arrivé
soleil est déjà couché. Rouler prendre, l'avion puis r
la portière pour m'extirper
ant moi me donne l'intime conviction que si papa n'a
chote Jay en pr
i sont , à ma grande surprise, pris en charge par des h
! Chantonne Jay en me
ion. C'est magnifique. . . Ça change de notre maison.
nisse ton dressing. M'informe-t-il. Tu peux piq
t p
er du temps avec nous. En ce moment, j
e un peu plus en arrière les mains derrière le dos. Il attend patiemment que je finisse d'admirer un sourire attendrissant collé aux lèvres. . . un f
en rapp
Me questi
tes le jour de votre départ à to
. je secoue la tête et me balance d'avant en arrière avec une envie irrépressible d
ns vo
à me presser dans le long couloir éclairé par de nombreux lustres et bifurque finalement vers une porte o
toi sur
re ses clefs sur la commode et se poste devant un grand cadre photo nous représentant
j'ai tenu un peu
"Je viendrai te chercher
les. . . Dis-je
part c'est papa qui me le rappelait. Et
ans que c'e
e vite. Souffle
. c'est
es que je n'oublierais certainem
ens tout de suite beaucoup mieux. En tant qu'asocial, je trouve cette situation très étrange. Est
rt a laissé un grand vide. Elle disait souv
e nul part. Je l'accepte sceptique, puis souffle discrètement de soulagement en déc
vait l'occasion, il appelait maman. Je t
tant, déclarais-je. Je ne suis pa
tes. En tout cas. On n'est pa
s ça ? Papa n'es
endre tandis que Jay se re
juger par
physique que pourrait avoir notre père. Je le suis do
tir ce soir ou tu me fais l'honne
ner. Mais regardes plutôt qui j'ai r
art des escaliers et le fixe tout aussi silencieuse que lui il l'est actuellement. Le verre qu'il tenait dans sa
sque incapable de croire que je
très rassurée et me stoppe devant lui avant de l'enlacer tendrement u
qué ! Déclarais-je en l
ussi mo
me regarde, fasciné ou heureux. . . je n
çant les sourcils. Je suis tellement désolé de n
t pas ta
û être à vos
aution. J'ai l'impression d'être une relique qui va
à la maison