Enténébré - Tome 1: À l'aube de l'avènement
rdait déjà dans ses pensées, son regard se posant immédiatement sur ce livre que lui tendit le vieil homme. Épais et doté d'une couverture rouge sobrement décorée de fines reliures argentées, cet
e de sa terre natale. Parcourir les couloirs jour après jour ne le laissait jamais indifférent, les por
ui était qu'il adorait la musique, n'hésitant pas à l'enseigner aux orphelins qui partageaient sa même passion. Son bureau avait des airs de
er mon morceau, je le joue si mal que ça ? » s'inquiéta l'orphelin musicien q
re fausse note dans ton morceau. C'est juste que cette musique est si cruellement
est mélancolique », répondit ce dernier
ait du bien d'entendre quelque chose de doux e
e j'ai plus envie de sourire. Allez, joue-moi un air joyeux, s'il te pla
des yeux tout
parfois »,
vous notez les dates quelque
ne le fa
e je n'oublie pas de l'écrire », a
otre jou
oi j'en ai un pour avoir une trace de mes souvenirs
nier se mit à l'écouter avec un peu plus d'attention qu'avant, prêtant attentivement l'oreille lorsque son pupille se mit à jouer avec plus d'entrain la partie la plus vivante du morceau. Les notes résonnèrent agréablement dans le bureau et le comte Laird finit par se perdre dans les d
ement confiance. Il ne lui restait plus qu'à refonder sa dynastie et le tableau serait enfin complet. Une femme aimante, un enfant de son sang débordant
re composé que de lumière
r l'avenir de cette famille. Bien qu'il ne se fût pas du tout entendu avec la comtesse Louise Laird qui l'avait chassée du manoir dès leur première rencon
ent, différentes.
ant des lieux. Cet homme, extrêmement persuasif, lui avait alors longuement parlé de ses entreprises, de la durabilité certaine de celles-ci et des postes qu'ils désiraient proposer aux jeunes
on marché pour eux ? Ils ne finiront pas à la rue et je les accepterai tous, peu importe leur sexe ou leurs petites
bres de choisir où travailler,
ouffrance que vous, souhaitez-vous réellement souffrir à nouveau en apprenant un matin leur mort ? Je vous offre une chance inouïe de leur garantir un aveni
t-il pas du
prenez-vous l
on de faire peut nous attirer de grands ennuis comm
e et peu ambitieux pour quelq
atement le comte Laird en tapotant à son
erdre dans les rues mal famées de l'East End. Vous savez, votre tante aurait accepté les yeux fermés cet
, vous pensez sincèreme
e chose, ce serait abject de se montrer hypo
te a eu du mal à concilier mon éducation avec la direction de l'orphelinat al
vent de sa tragique disparition. Apparemment, elle est morte dans son sommeil, c'est cela ? C'est une bonne ch
e du bien-être de sa famille, cela ne pouvait qu'être une bonne chose, n'est-ce pas ? Conforté dans l'idée d'avoir un allié dans ce monde si impitoyable, le comte Laird signa le contrat de partenariat du vicomte Jones, sans même le lire ni y jeter u
ante. Les années passèrent rapidement aussi pour le vicomte Lloyd Jones qui avait obtenu bien plus que ce qu'il avait prévu au départ avec son contrat ; le comte Laird lui mangeait dans la main et croyait dur comme fer tou
parfois et entièrement détachée du véritable sens qu'avait donné sa tante à l'orphelinat. Crédulement, sur les soi-disant conseils de son seul ami dans ce monde si peu enclin à lui laisser une chance de faire sa place, le propriétaire de l'orphelinat des Laird fit lentement dévier le contrat d'avenir vers une aff