Boss of my Heart
te davantage. J'pense que sa gueule d'ange y est pour quelque chose. S'il était hideux en plus d'être con, on ne s'en sortirait pas par contre. Karen est toujours aux petits soins, elle s'assure que je ne manque de rien. Elle est un peu la maman du personnel ici, et ça fait du bien d'avoir une personne sur laquelle se reposer en cas de pépin. Elle me demande si je mange bien, si je dors assez et si je pense à prendre du temps pour moi. Parfois, je me plains parce que je ne sors pas
nders@EagleI
tte_duboi
rat Cooper's
Dub
vitée à vous joindre à nous ce samedi soir pour fêter
me et se nomme « Jack & Jones », le re
n de cet e-mail et me dire si
San
irecteur chez
et de visiter un ou deux musées. Qu'est-ce que je vais mettre ? Comment vais-je bien pouvoir m'habiller ? Je pense à ma meilleure amie, Louison, et à son sens aiguisé de la mode. Elle seule pourrait m'aider. Louison est toujours présente, dans les bons comme dans les mauvais moments. On se connait
tte_dubois
nders@Eagle
fringues, de
iso
nviter à une soirée qui aura lieu demain ! On fête la signature d'un contrat dans un restaurant en plein centre de Boston. Meuf, j'ai rien à m
que f
me le faire, même si j'avoue
répon
let
ns ça je me sentirais encore plus esseulée. Quand mon téléphone m'annonce un nouvel e-mail, je saute sur lui afin de
nders@EagleI
tte_duboi
Oopsie
ate de m'avoir aidé. Pour votre tenue, je vous suggère d
et ne sais pas ce qu'elle vous répondrait
us serez donc là demain so
jeune fille, ça pourrait p
San
irecteur chez
rêve ? Paul Sanders connaitrait donc les smileys ? Est-ce qu'il a bu ? La honte quand même... Comment j'ai pu faire une erreur aussi basique ?! J'ai les joues en feu et le cœur qui bat à tout rompre. J'en ai même les mains qui tremblent et je suis obligée d'allumer mon ordinateur pour lui répondre. Impossible de taper ne serait-ce qu'un seul petit mot sur mon téléphone. Qu'e
tte_dubois
nders@Eagle
E : Oopsi
sie
mment j'ai pu faire une erreur aussi bête. Cependant, merci pour votre réponse con
oir, morte de honte bien évide
e agréabl
tte D
s tête chez E
e jolie robe pour demain soir. Je ne me vois pas me ramener en jean / basket alors que tout le monde sera bien apprêté. Je n'ai pas non plus envie de mettre cent dollars uniquement pour une s
on énorme couette. Je traine jusqu'à midi au lit, je prends une douche qui dure facilement une demie heure et j'avale un bol de céréales avant de partir me balader. Il gel, mais bien emballée dans ma doudoune, je brave le froid et fais les magasins. J'ai pris le temps de faire un copié / collé de mon e-mail à Louison et elle m'a envoyé cinquante smileys qui pleuraient d
: Vas-y
'import
aimera peut-être ce qu'
vanter les mérites de cette supeeeeerbe robe. Décidément, l'Amérique est bien différente de la France, c'est à peine si on se dit bonjour chez nous. Personne ne nous colle aux Basques pendant notre shopping et personne ne s'empresse d'aller vérifier en réserve s'il ne reste pas une toute dernière paire de chaussures taille trente-sept parce que « Non, tout est en rayon. ». L'intimité qu'instaurent les vendeurs, mais aussi les serveurs en utilisant des surnoms comme « h
éricaine ? d
us, pas enco
t-deux heures ! s'offus
petit sachet de bonbons et je leur
rop dur, le boul
se, c'est déjà beaucoup. Il pourrait être plus agréable, mais un lion reste un lion, ainsi va la vie. Rome ne s'est pas construite en un jour alors changer un homme... ne serait-ce qu'envisageable ? Je ne crois pas qu'il ait un fond méchant. Colérique peut-être, mais pas vilain. Il se cache sous une carapac
s je gagne la bataille. Lissés, mes cheveux m'arrivent en bas des reins. Je ne les pensais pas si longs. Fond de teint, fard à paupières, mascara et rouge à lèvres deviennent mes alliés. Ce soir, je sors le grand jeu. Pourquoi ? Sans raison pa
x minutes de marches qui me séparent de là-bas sont un enfer. J'aurais dû mettre
emande l'homme chargé de l'accueil
je, non
c nous, nous i
e un jean noir et une chemise de la même couleur. Cela va sans dire
monsieur, b
n que je connais et je ne vois rien de particulier danser dans ses prunelles lorsqu'on arrive dans la pièce voisine. Je rêve où il n'y a que notre équipe de présente ? A-t-il vraiment « VIPisé » le restaurant ? Nous sommes une bonne petite trentaine, proche de la quarantaine peut-être même. Du personnel des ressources humaines, d'autres négociateurs, des membres e
ais aussi à Miss Dubois qui a su voir d
s'épanouit sur mon visage. Je rougis sous les regards de mes collègues et baisse la tête ve
ué, souff
rop dynamiques et rapides, quand je m'accroche aux lèvres de quelqu'un, je ne parviens pas à saisir toutes les informations à cause d'autres personnes ayant un sujet totalement différent. Cette langue n'est pas ma langue natale, elle me plait, je l'adopte, mais mon adaptation n'est pas encore terminée. Parfois, on se tourne vers moi pour me poser des questions, la France, Paris, la to
tte, c'
du bar, non loin de notre table et m'invite à en faire de même, ce que je fais sans rechigner. Il faut dire que ce mec es
e chez Eagle Investing il
ois semaine
eur, et toi secrétaire de
ue je ne suis que stagiaire, mais je ne me vois pas non plus lui mentir. Et essayez d'aller mentir dans un autre langage que le vôt
r six mois, ça fait bien sur un CV d'avoir u
cqui
u étudi
c sa carrière. Il est agréable au possible, et ne fait aucune remarque quand je refuse un verre d'alcool qu'il propose de payer. Je reste au coca et il en fait autant : Team soda, bonsoir. Je ne sais pas combien de temps on reste là, à parler, mais je ne vois pas les minutes s'écoule
petite Française, lance Karen en se hi
rit, mo
soir, j'aime beaucoup ta
iment très belle
e clairement que je plais. Je m'excuse auprès d'eux, prétexte une envie pressante - oui, ENCORE - et saute de mon perchoir. Je n'ai presque pa
ez une bonn
poli contre un sourire rayonnant et j'en suis tellement surprise que je pourrais en tomber à la renverse. Son visage est littéralement éblouissant. Un peu plus et
ci de m'av
ait lé
aimé son
suis presque à cligner des yeux pour m'assurer que ce que je vois est bi
is la boîte en carton l'a totale
ma main alors qu'il
rectement enfermée dans sa chambre pour le commen
suis ravie qu
faites à l
ntéresse ? lâché-je s
e inspiration. Il essaye de briser la glace et moi, je fais ma
joli, mais je n'ai
pour
enton, songeuse.
parce que je n'ai pas d'argent à dépenser pour visiter.
n vous p
ce les
pas déjà cen
un rictus à
é phénomène, se con
ail d'hier soir ? À cette
cents d
cents d
oui, c'
cils son
soirée est très
ettes, et suis pleinement satisfaite de mon choix vestimentaire ainsi que de mon maquillage. Bon, c'est clair que jamais ô grand jamais je ne pourrais séduire un homme comme monsieur Sanders, mais ce serait sympa s'il me voyait d'un autre œil que la petite stagiaire empâtée
bonne soirée,
, vous faite
ous réunir, donc c
eu marxiste,
a, nous interrompt l
oue contre moi. Je baisse la tête, soudainement pr
rencontrer les différentes per
agouiné-je, je vais payer e
lumière à tous les étages, bientôt je vais me mettre à baver devant mon patron juste parce qu'il a les yeux clairs et une carrure imposante. Vraimen
est payé pa
in sur la nuque, v
ci, o
oue la
entrez e
olez, j'en ai pour q
parfaite, discrète, efficace, elle sait comment agir, sait trouver les bons mots et parvien
atin ? Avec ces temp
our la circul
eler ça un sourire, par contre son regard amusé en dit davantage sur
n'importe quoi.
ui dise oui... non ? Violette ! À quoi tu penses ? N'importe quoi ici ! Merde ! Non, mais, c'est dingue toutes ces pulsions qui sortent de nulle part ! Ça s'arrête un jour ? Parce qu'à presque vingt ans, je trouve ça tiré par les cheveux de vouloir écarter les cuiss
ne me dérange pas d
ni mes avocats n'avons le temps de nous attarder sur une disparition inquiétante...
s est relevé sous ses cheveux châtains et son rega
. capi
llo
s'activent à débarrasser notre table. Je suis monsieur Sanders à la trace et me rends compte que le parfum
rière le volant et enfonce la clef dans le porte-carte, je sursaute à cause de la musique agressive qui fait vibrer l'habitacle. Du métal, un truc qui défonce bien les oreilles et que je n'a
auffants, vraim
xation. J'étudie un peu plus son profil. Son nez droit, sa barbe de quelques jours, parfaitement taillée, ses mèches
quelque ch
de sa voix et m'enfonce
, pou
me re
cheveux, entortille une mèche autour de
idée. Les sièges cha
e pas, af
is s'arrêter ? J'ai un sourire scotché au visage, je ne peux m'en empêcher. Je vis le rêve de beaucoup, je suis ici, en Amérique, sur cette terre sacrée pour laquelle é
ul en se stationnant
te vers lui et me racle la g
e m'avoir
ents d'un geste de main
oulez mo
t, mademois
est vrai que ma proposition laisse à désirer. Je ne fais que m'enfoncer dans le trou que je me suis creusé hier soir. Lui proposer de monter, non, mais, n'importe quoi Violette ! J'ai tellement chaud que je pourrais dormir dehors, il me faut de l'e
lingue pour ne pas glisser. Il a bien gelé, c'est l'heure d'une p
légèrement sur le siège passager, relève ses yeux
ir par croire que vous
tournantes. Une fois à l'intérieur, je m'autorise un dernier regard vers monsieur Sanders et souris sous le col de mon manteau en l