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Boss of my Heart

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Chapitre 1 Chapitre 1 -

Nombre de mots : 2672    |    Mis à jour : 02/05/2023

ts-Unis ? L’Amérique, ce pays d’oppor

e il y a déjà une semaine et à en juger son poids, je suis prête à affronter ces six mois loin de la maison. Mon père est fier, ma mère trop émotive et les aux revoir s’éternisent. Je m’efforce de les rassurer, leur promets qu’on fera des appels visio toutes les semaines, mais en réalité mon estomac est tordu par l’appréhension. L’appréhension de prendre l’avion pour la première fois— toute seule —, de partir sans eux, pour la première fois aussi, de découvrir un monde à l’opposé du mien, de faire de nouvelles rencontres, mais aussi de découvrir la vie professionnelle. J’ai été prise chez Eagle Investing, l’une des plus grosses boîtes de marketing des États-Unis. J’ai postulé à la maison mère et en moins de dix jours j’avais une réponse positive dans mes e-mails qui me disait « bienvenue à bord ». Les modalités m’ont été données par la secrétaire, celle dont je partagerai le bureau visiblement, mais nous n’avons pas énormément échangé. Plus tard, je serai à la tête d’une entreprise

elques minutes nous procéderons au décollage, veuillez attache

siège alors que l’avion s’élance sur la piste à toute blinde. Putain, j’e

’aéroport voie ça d’un bon œil. Je déambule dans les allées minuscules, m’asperge le visage d’eau dans les toilettes et passe un moment à parler avec le personnel de bord à l’arrière de l’avion. Quand enfin on nous annonce l’atterri

e sors mon plus beau sourire. L’homme face à moi étudie mon passeport sous toutes les coutures, il me compare à la photo qui y est affichée et me pose

, vous pouv

tirée par quatre épingles tient une affiche où mon nom est inscrit en lettres capitales. Je lui fais signe

passé votre vo

long, mais

ge d’un pas décidé vers la sortie. Malgré ses talons de quinze cent

partements, lance-t-elle en ouvra

arrasse de mes bagages et je me

eur Sanders demain matin,

’ac

ges. Ma Vendée natale est bien loin. Les énormes gratte-ciels m’aveuglent, les bruits des

m’intimant d’en faire de même. Le chauffeur se charge une fois de plus de mes valises et je colle aux basques de celle qui vi

ochains mois. Eagle Investing est sur

l’immense couloir et on s’arrêt

est Karen, secrét

argez d’accueilli

fonce la clef d

uel point mon rôle au sein

ut, très lumineux avec une vue spectaculaire. Tout est agencé de façon à se

demain, huit heure

bliothèque remplie de livres en tous genres, la cuisine bien rangée et le frigo déjà rempli. Il y a même un plaid rose pâle parfaitement plié sur le fauteuil gris clair. Il est dix-sept heures ici donc vin

les couvertures de mon - très confortable - lit. Je laisse une petite lumière allumée, parce que j’ai q

aire de vans. Un petit trait d’eyeliner puis de mascara et le tour est joué. Je dompte mes boucles grâce à deux barrettes à cheveux et pars en direction de l’entreprise où j’effectuerai mon stage. La ville vit déjà, des voitures parcourent les rues, des piétons se précipitent avec leurs cafés en mains et moi je m’émerveille de tout. Je prends des photo

ux vous

lette Dubois,

au troisième étage, Karen es

Me

sur votre gauche. J’adore

disent jamais rien de très gentil, surtout à des inconnus. Les Français sont pudiques

fectivement là, la porte du bureau est ouverte et elle me fait signe d’y entrer. Elle me mo

onsieur Sanders,

le

t vastes. Tu devras trier, classer, faire des photocopies, répondre au téléphone… Enfin, je ne vais pas

nt que ça que

ur le dossier du siège. Karen ouvre la bouche pour me faire une remarqu

Karen, de

ieur, non, rie

z-vous de huit he

voix, l’homme arque

est ici, lui dit-elle

on, m’étudie brièvement du regar

accroché votre manteau au porte ma

pièce attenante. Il tire les stores pour nous cacher

nd les choses ne so

met, mar

échant, on s’y f

tre et souffle un bon coup avant d’all

ntr

de la musique avec mes os. Je referme la porte derrière moi et me tords nerveusement les p

eyez-

, mais je n’ose pas vraiment relever la tête vers lui. Il m’impressionne sacrément

e qui vous

sont parfaitement coiffés, sa barbe parfaitement taillée. Putain

rais dev

nde, se relaxe sur son siège en riant. Il m

que vous ent

eux, admets-je en remuant les m

ures des lèvres, attrap

t ambi

e s

normément travailler pour

i une va

ue ce mec serait mieux en une de magasine qu’enfermer dans un bureau toute la journée.

stage en tant

ut bien commence

ttre de motivation qu’il parcourt rapidement du

lais n’est

Français

un sourci

e pas frança

is m’am

z-moi ça

ieur, vous pouvez

artir. Et ramen

m’en vais. Il n’a même

C’est immense ici, Monsieur Sanders ne doit pas connaitre toute son équipe, c’est impossible. Je fais des photocopies, je trie des papiers, je ne comprends pas tout

-vous, mange dans son bureau et quand je suis sur le point de m’en aller

our demain matin. Vous l’enverrez à Karen par

thèse ? r

une s

Ma

Vous avez fini

oche timidement la tête. Il prend

ensez peut-être que travailler de huit heures à dix-sept heur

laissant seule avec une

e des notes sur mon ordinateur et trouve des incohérences dans certains dossiers. Je passe toute la soirée dessus, une bonne partie de l

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