L'appel du sang
ent sous
e à attendre Ali devant le kiosque-papeterie. Ce qui était dommage. J'avais envie de lui demander ce
on regardait les élèves du second cycle comme des Dieux. Comme dans un pays lointain où on ne mettrait jamais les pieds. Mais maintenant, maint
s où je racontais des histoires rocambolesques et pleines de fautes aussi : finies. Maintenant ça serait les dissertations, des sujets réels, engagés, culturels, politiques. Et surtout, surtout, j'allais commencer les sciences physiques et les langues. Les sciences physiques, c'était très important. Elle voulait être biologiste quand elle serait grande. Si je voulais ça aussi il faudrait que je m'y mette. C'est tellement de pression. Moi je ne voulais penser qu'à ma nouvelle classe, à mon nouveau bâtiment. Au lycée, ils avaient un jardin pour eux seuls. En troisième, on
l'arabe comme langue. J'étais triste de ne plus avoir à les voir dans ma classe. On se mettait toujours ensemble et on s'aidait beaucoup dans les cours. Surtout Maty, c'était la plus in
mis de l'huile de coco minutieusement. Ils sentaient bon et étaient très doux, ce qui n'arrivait pas souvent. Et maman m'avait permis de mettre sa mon
udiant et il avait passé un long mois dans le besoin ave
les vulgaires bancs dont on avait dr
responsable d'abord avant d'aller en classe. Elle nous prit 20 bonnes minutes pour
moins 50. Et je ne reconnaissais pas grand monde. Il devait y avoir des nouveaux aussi parce que certains visages m'étaient totaleme
nt de filles, ça m'angoissait un peu. Un groupe à l'arrière pas très loin de là où j'étais assise, faisait le plus de bruits. Elles sentaient les nouveaux habit
. Et vous aurez surtout besoin de nous, on connait tout ce qui concerne les prof
côté de moi. On se dit bonjour dans des murmures. Il regarda ma tête comme si j'étais dérangée.
a après quelq
ureux. Personne n'osait tourner la tête ou piper mot. Surt
'était : la terre, une planète habitée. Je pensais au nombre inc
is tellement hâte d'aller au jardin,
r, ils posèrent des questions et on perdit 10minutes de pause avant q
vais eu une augmentation de 500 sur mon gouter. Parce que j
het et des « madds » en sachets. Il m'en resta jus
u'elle avait l'air contrariée. Mais je n'allais pas vers elle. Je lui adressais juste un sourire auq
e de personnes de la haute société lycéenne en mordant dans mon beignet à la crème onctueus
ssence de toutes les choses parfaites qui existent : Ils étaient dans l'équipe de foot du lycée, tout le monde allait les regarder aux épreuves de vitesse en eps parce qu'ils étaient les plus rapides, ils ne mangeaient pas à la cantine, ni n'achetaient les beignets dehors comme nous, mortels, ils ne prenaient pas le car, et même
se dirigèrent vers moi. C'était elles qui faisaient les discours au fond de la classe. J'avais l'
dit la première av
ur... Je... Com
on te connait. Et puis on a vu
ait un français impeccable et des sourcils qu'elle avait d
uh.
les autres filles, on se disait qu'
comme si elles me
seoir ? » Dema
avant que je n'
rit la première en pointan
, et moi je su
ais pas très à l'aise. Et en même temps je me sentais un peu important
. Juste ... Maya »
pperais,
.Alors, tu te sens com
e..
st pas facile, tu as besoin de gens qui connaissent. C'est juste pour te dire que nous sommes
oup c'est vraiment gentil
regardaient l'air de me dire que je ratais quelque chose. Puis je me levais aussi. Je marchais avec elles, sans tro
... éclatants, tes
» dis-je
rs de vrais compliments. Je rencontrais le regard de Khadija au lo
int pivot de la classe. Parce que je les connaissais, je connaissais presque toute la classe, les filles en tout cas. Et même à
être plus précises. Je me demandais bien ce qu'entendait maim