L'appel du sang

L'appel du sang

HELSI

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"Maman dit qu'il y a des pièces verrouillées à l'intérieur de chaque femme; La cuisine de l'amour, la chambre de la douleur, les toilettes de l'indifférence... Et dès fois, les hommes, ils viennent avec des clés. Et des fois, les hommes, ils viennent avec des marteaux. »

Chapitre 1 Prologue

"Maman dit qu'il y a des pièces verrouillées à l'intérieur de chaque femme;

La cuisine de l'amour, la chambre de la douleur, les toilettes de l'indifférence...

Et dès fois, les hommes, ils viennent avec des clés.

Et des fois, les hommes, ils viennent avec des marteaux. »

Prologue

[Maintenant]

Il pleuvait. Des cordes. Et des éclairs fendaient régulièrement le ciel. Le temps était chargé et c'était complètement enivrant. L'air qui s'immisçait par les fenêtres entrouvertes et qui faisait virevolter mes rideaux grisâtres, les petits tremblements qui se faisaient entendre, le tonnerre. Le ciel était morose, d'un noir encre et le vent sauvage, glacial. C'était cathartique.

J'aimais ce temps... La pluie qui frappait contre les vitres, des gouttelettes d'eau qui s'insinuaient dans la pièce... Je me sens moi sous ce ciel-là. Je gardais mon front collé à la vitre, des gouttelettes d'eau faisaient la course puis se fondaient l'une dans l'autre. Du cinquième étage où se trouvait mon bureau, la vue était magnifique. Les éclairages défectueux de Dakar, une lumière, puis pas de lumière, une lumière, une autre, puis une qui clignote. Et il y avait des gens, des petits groupes de personnes, qui attendaient, abrités quelque part, que la pluie s'arrêtent, et ceux qui n'avaient pas le choix. Comme ces petits mendiants qui jouaient à la plongée des pieds sur une flaque d'eau près d'un camion, aux pointes du bonheur simple. Et les embouteillages monstres... Des klaxons énervés troublaient le calme du centre-ville. Et j'imaginais plus loin, ceux qui croulaient sous la pluie. Mais vraiment qui croulaient. Ceux qui n'aimaient pas ce temps-là. Ceux qui se réveilleraient peut être demain sans toit, ou sans leur petit dernier qui aura perdu pied dans cette piscine-tiers-monde. Et ils auront droit à une page généreuse du journal, une rubrique du jt de 20h. Puis ils seront parmi tant d'autres, classés « sinistrés ». Sinistrés.

Mais j'aimais moi la pluie. Les fortes. Les cordes. Celles qui détruisaient les maisons des autres, qui gâchaient leurs vies, qui donnait le rhume aux mendiants de la nuit et qui empêchaient de dormir. Ça me faisait me sentir bien, moi.

Est-ce que ça me rendait cruelle ? Me sentir mieux, nonobstant le malheur des autres ? Aimer les sources de catastrophes ? Après tout, n'est-ce pas ce que je faisais le mieux. Les choses inconvenantes ?

Je décollais mon front de la vitre me sentant un peu ridicule par mes écarts de pensée.

Je me remis sur mon fauteuil, que j'aimais à comparer à mon lit tant il rivalisait en confort. Je reposais ma mini couette grise sur mes jambes frissonnantes et pris une grande gorgée de ma tasse de café. J'aimais aussi le café. Beaucoup.

Une liste de choses que je révère : la pluie, le café. Ma sœur. Entre autres.

Je humais fortement en fermant les yeux, savourant le gout prononcé sous ma langue, savourant l'odeur de la pluie mêlée à l'odeur du café fort, la sensation d'humidité. Y avait-il meilleur odeur ? Y avait-il mieux ? Je me sentais purifiée par toute cette combinaison lugubre.

Il ne restait pas beaucoup de personnes au bureau. Les mêmes. Il était vingt heures passé et je n'avais aucune raison d'être ici. Tout comme les autres.

Ping.

Je cliquais sur la fenêtre qui clignotait.

« Vous lire est dérangeant. Dérangeant et purgatif. Je me demande d'où ça vient, tout cela. Merci. »

Je remontais sur la section au-dessus des commentaires.

« J'aime savoir qu'il existe des cœurs infiniment tristes. Profondément tristes. Et j'aime savoir qu'il existe des cœurs optimistes, dévoués et si, si certains. Les cœurs pleins, pleins d'espoir. J'aime voir leur élan d'anticipation. J'aime les voir se consumer. Se consumer de choses n'étant pas encore leurs. J'aime imaginer leur douleur avant qu'elle ne leur arrive. J'aime à imaginer leur intensité, si elle leur fera manquer d'air dans des nuits noires, au milieu d'un lit chaud. Chaud de leur propre chaleur. J'aime imaginer leurs cœurs seuls, leurs pensées solitaires. J'aime imaginer leurs larmes couler... Je peux presque la sentir, la sensation humide sur leurs peaux douces, chaudes, les respirations saccadées, le ventre creux ... Je me demande combien ils sont. A cette minute précise. Combien ils sont à laisser libre cours à eux-mêmes, le soir et à se réveiller le lendemain se faisant passer pour des âmes en joie ?

C'est si bon. Ça me donne un sentiment de... supériorité. Un bon sentiment de supériorité.

Je suis celle qui sait. Celle qui ne se fait pas prendre. Celle qui ne se fait jamais prendre. Pas par l'espoir, pas par les peines. Si j'étais une voix je serais celle qui leur dirait : « Si vous saviez ce que je sais, vous feriez en sorte de rendre vos nuits meilleures et de vous contenter de votre propre chaleur».

C'est si bon, de faire partie de ceux qui savent... C'est si bon, toutes ces peines qui ne m'appartiennent pas... qui ne me touchent pas. Ça me donne la foi. Que Dieu répartit bien.

Qu'elles ne sont pas toutes à moi. »

Je redescendis lentement sur le commentaire. « Dérangeant ». « Purgatif ».

Les commentaires me font me poser des questions. J'ai tellement de questions. Sur la nature des gens qui me lisent. Comment sont-ils arrivés sur mon blog ? Par quel coup tordu du destin se retrouvent ils dans mes tergiversations folles ? Je remontais pour relire le texte une deuxième fois. Les mêmes questions me passèrent par l'esprit. J'avais donc écrit ça ? A quoi pensais-je ? Qui étais-je ? C'est fou comme je me sens étrangère à chaque mot que j'ai écrit. Une minute je suis en train de tapoter sur mon clavier et l'autre je ne vois plus en quoi ces mots pathétiques et pleurants me ressemblent.

« Dérangeant ». Je rêve ou elle avait dit que j'étais dérangée ? Un peu comme un esprit troublé ? Comme un génie troublé ? Ou une personne bizarre troublée ?

Je n'étais pas troublée. J'étais bien. Je cliquais sur répondre au commentaire. Elle m'avait remercié d'être dérangée, avec la manière, elle méritait une réponse.

« J'espère que tu as trouvé ce que tu es venue chercher. Bien à toi. Merci.»

Je fermais la fenêtre, certaine de devoir faire des efforts de courtoisie supplémentaires. Puis je continuais de défiler sur le livre que je lisais. Mon téléphone se mit à vibrer sur la table alors que j'avais finis par me concentrer. Je fixais le numéro sans surprise puis je glissais pour répondre.

« Allo tati Maya ? » dit la voix fluette

J'expirais. Je souris. Je passais ma main sur ma touffe de cheveux au sommet de mon crane passant la conversation qui allait venir dans ma tête.

« Allo ma chérie. »

« Tu as encore oublié mon anniversaire. »

Je n'avais pas oublié son anniversaire.

« Oh non. Oh non, non. Mon bébé. Je suis tellement désolée. Tu sais, mon patron, il m'a donné... Une punition. Je ne dois pas penser sans qu'il ne me dise à quoi. »

« Il entre dans ta tête ? »

Je l'imaginais, son petit corps niché dans le coin du fauteuil, le téléphone trop grand pour ses mains. Croyant à mon mensonge si, si stupide. Chaque année j'en sors une plus rocambolesque et sans recherche et elle me croit toujours.

Etre enfant.

Je lui expliquais le mécanisme de ce blocage. Elle faisait des « Ah » et des « oh » l'air de vraiment comprendre et de saisir où je voulais en venir.

« Oui, voilà. Il entre dans ma tête et il enlève les petits gens dedans qui me rappelle ton anniversaire. Je suis désolée mon amour, tu me pardonnes ? »

« Oui, je te pardonne. »

« Tu veux que je chante pour toi ? »

« Oui »

Je lui fredonnais un air quelconque et me délectais de ses rires animés quand je faisais exprès de crier trop fort.

«Je donnerais à ta maman ton cadeau et ton gâteau d'accord et je viendrais te voir... »

« Quand il n'y aura que maman et moi je sais. »

Je soupirais.

« Désolée ma chérie. »

Je raccrochais après qu'elle ait fini de m'expliquer la différence entre une « pépite » et une « pipette ».

J'attendis que la pluie s'arrête pour rentrer. Ca me prit une heure avant d'arriver devant chez moi. Je restais dans la voiture de longues minutes attendant que le journal finisse avant d'éteindre et de descendre. Maman était déjà couchée. Et lui aussi. Je rejoignais ma chambre. Je pris une douche. Je m'allongeais. Juste une minute avant de rattraper ma dernière prière. Puis je m'assoupis.

Je me réveillais vers cinq heures avec cette sensation d'avoir fait une bêtise. Je n'avais pas envie de prier. Mais je le fis quand même. Mon front sur la natte, je n'étais pas concentrée. Je savais que c'était mal. De penser à autre chose lorsqu'on s'adresse à Dieu. Mais je ne pouvais pas. J'accélérais la cadence, je récitais les sourates les plus courtes, laissant mon esprit vagabonder à toute la pile qui m'attendait au bureau, au salon que je devais organiser, à la conférence avec le boss...

Je frappais avant d'entrer. Maman était à moitié allongée sur le canapé d'un blanc immaculé. Le journal matinal de France 24 passait à la télé. Je lui fis une génuflexion, elle me fit un grand sourire. D'un blanc immaculé. Je fis une grimace avant de me tourner vers lui. Il releva la tête vers moi une seconde avant de la hocher et de la rebaisser sur son téléphone. Je me mis, réticente, à coté de maman qui buvait son lait. Elle mit sa main sur mes cheveux. Je la regardais. Elle me jaugeait. Jaugeait mon humeur, l'état de mon cœur. Son regard était plein de sentiments qui me donnaient envie de prendre mes jambes à mon cou. Mais je gardais les fesses plaquées sur le canapé et les yeux fixés sur la télé. La voix posée de la journaliste faisait un briefing tout calme de toutes les dernières catastrophes aux quatre coins du globe comme s'il s'agissait d'informer sur la météo. Maman avait toujours la main dans mes cheveux. Elle tapotait ma touffe comme je détestais. Je me retournais vers elle et rencontrais son sourire bienveillant. Je me sentais étouffer dans cette atmosphère lourde et monotone, je ressentais l'envie habituelle de fuir et de ne jamais revenir.

« Fatima t'en veux beaucoup tu sais. Encore. » Dit-elle de sa voix frêle et basse.

« Oui elle m'a appelée hier. Je me rattraperais. » Dis-je mécaniquement.

Silence.

« Tu vas y aller avant d'aller au bureau ? »

« Comme toujours maman. »

« Je veux bien venir avec toi... » Commença-t-elle plus bas en lui jetant un regard en coin.

« Je sais, mais tu ne peux pas. Ça ira. »

Silence. Je regardais autour de la chambre avec inattention. Posais mes yeux sur les pantoufles quelques part, le chapelet, les bijoux éparpillés un peu partout sur la table basse...

« Tu vas bien ? » demanda-t-elle doucement

« Oui maman. »

Silence.

« Tu diras à Khadija de m'appeler et de passer. »

Elle me refit un sourire, tapota encore ma tête puis passa légèrement sur ma joue. Elle sentait bon la vanille et sa paume était froide. Je continuais de regarder un peu partout en comptant dans ma tête. Quand le temps resté avec elle me parut assez convenable je me levais en lui souhaitant une bonne journée. Je pris mon café dans la cuisine avant de sortir de la maison avec hâte.

Je conduisais et arrivais sur place sans complications. Si je faisais vite, je pourrais arriver au bureau avec au maximum 10 minutes de retard. Je la retrouvais à la même place comme à chaque fois ce jour ci. Elle ne fit pas de mouvements pour montrer qu'elle sentait ma présence. Je fixais la tombe, fit mes prières en désordre dans ma tête. Yeux fermés. Puis j'attendis. J'attendis. Il ne faisait pas encore trop clair. Le temps morose pouvait tromper sur l'heure qu'il faisait. J'allais être en retard. Puis elle commença. Enfin. Elle sanglota. Le torrent de larmes. Elle se baissa, posa sa main sur la tombe, sur la partie où devait reposer la tête. Ou plutôt ce qui en restait. J'attendis que ça s'arrête avant de me racler la gorge. Je ne m'essayais pas à lui toucher l'épaule. Je savais que je n'arriverais pas à bout. Je restais silencieuse assez longtemps jusqu'à ce que le rythme diminue.

« Maman dit de l'appeler. J'ai laissé les trucs que j'ai achetés à Fatima à la maison. Fais attention en prenant le gâteau et fais attention en rentrant. Je suis en retard. »

Puis je me retournais sans plus la regarder.

« Je t'aime » l'entendis je souffler alors que je m'éloignais d'elle. Je sortis du cimetière... pas assez rapidement à mon gout.

Il n'y a pas un amour dont je voulais moins que le sien. Ces mots arrivèrent à mes oreilles comme d'une chanson vieillotte, sans effets. Je me mis au volant et priais pour qu'il n'y ait pas trop de bouchons.

J'espérais qu'il allait pleuvoir aujourd'hui.

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