L'alpha tout-puissant reconquiert sa compagne
Mon nouvel amant est un mystérieux magnat
Divorcée et mariée à un chef de guerre
Le retour de l'héritière adorée
Les regrets de mon ex-mari
Le retour de l'héritière délaissée
Ex-mari, je ne t'aime plus
Une danse avec trois princes
Choyée par le chef de la mafia
Le retour de l'épouse indésirable
La lune pâle jetait une lueur argentée sur la forêt silencieuse. L'air était empreint d'une fraîcheur mordante, un rappel que l'hiver approchait à grands pas. Les feuilles mortes craquaient sous les pas d'Elara, qui avançait prudemment entre les troncs noueux. Le souffle court, elle jetait des regards inquiets autour d'elle, cherchant à discerner le moindre mouvement dans l'ombre des arbres.
Elle n'aurait pas dû être là.
L'interdiction était formelle : aucun humain ne devait franchir les limites de cette forêt. Depuis son enfance, elle avait entendu ces avertissements répétés, murmurés avec un mélange de crainte et de respect. Mais ce soir-là, quelque chose l'avait poussée à aller au-delà des frontières. Une impulsion inexplicable, un appel silencieux qui résonnait en elle sans qu'elle puisse l'expliquer.
Ses mains tremblaient légèrement lorsqu'elle resserra les pans de sa veste autour de son corps mince. Elle n'était pas équipée pour une aventure nocturne en pleine nature. Son jean usé et ses baskets n'offraient aucune protection contre le froid qui s'infiltrait dans ses os. Pourtant, elle ne pouvait pas faire demi-tour. Pas encore.
Un bruissement.
Son cœur manqua un battement. Elle se figea, les sens en alerte. Quelque chose bougeait non loin d'elle, dissimulé par l'obscurité. Un animal ? Un chasseur nocturne ?
Puis elle le vit.
Une silhouette massive, presque trop grande pour être humaine, se tenait entre les arbres. Même dans l'ombre, elle pouvait distinguer la stature imposante de l'inconnu. Son souffle s'accéléra alors qu'elle cherchait instinctivement une issue, mais ses jambes refusaient de bouger.
L'homme fit un pas en avant, quittant l'obscurité pour se révéler à la lumière lunaire.
Des yeux d'un bleu perçant la fixaient avec intensité, brillant comme des éclats de glace. Son visage était dur, ciselé, avec une mâchoire forte et des traits marqués par une autorité indiscutable. Les cheveux sombres encadraient un regard empreint d'une étrange curiosité, un mélange d'agacement et d'intérêt.
Darian.
Elara connaissait son nom. Tout le monde le connaissait. Chef des loups-garous, il régnait sur son territoire avec une poigne de fer. On disait qu'il était impitoyable, qu'il n'accordait sa confiance à personne, pas même aux siens.
Et maintenant, il se trouvait là, à quelques pas d'elle.
Elle déglutit avec difficulté, luttant contre la panique qui menaçait de l'envahir.
- Tu es bien loin de chez toi, humaine.
Sa voix était grave, vibrante, emplie d'une assurance tranquille qui ne laissait place à aucune hésitation.
Elara sentit un frisson remonter le long de sa colonne vertébrale. Elle n'aurait pas dû être là. Mais il était trop tard pour reculer.
Elara ouvrit la bouche, mais aucun son n'en sortit. Son esprit s'embrouillait, partagé entre la peur et une inexplicable fascination. Elle aurait dû fuir, mais son corps refusait d'obéir.
Darian la détaillait, son regard scrutant chaque infime réaction. Il n'y avait ni colère ni menace apparente dans son expression, mais quelque chose de plus déroutant encore : une curiosité silencieuse, comme s'il tentait de percer un mystère qu'il ne s'expliquait pas.
- Réponds, ordonna-t-il d'une voix plus basse, mais non moins autoritaire.
Elara inspira profondément, cherchant à retrouver un semblant de courage.
- Je... Je ne voulais pas me perdre ici, murmura-t-elle finalement.
Mensonge.
Darian ne broncha pas, mais l'éclat dans ses yeux changea légèrement. Il savait. Il savait qu'elle n'avait pas simplement erré jusqu'à cette partie de la forêt par accident.
- Ce territoire n'est pas pour les humains, déclara-t-il lentement. Tu enfreins des règles anciennes.
Un vent froid s'engouffra entre les arbres, soulevant les mèches sombres d'Elara et la faisant frissonner.
- Je suis désolée, souffla-t-elle, reculant d'un pas.
Darian ne la quittait pas du regard. Il n'était pas dupe. Quelque chose l'avait poussée à venir ici, et il comptait bien découvrir quoi.
- Tu n'as rien à faire ici, humaine. Tourne-toi et rentre chez toi.
Il se détourna légèrement, comme si l'affaire était déjà close. Mais une étrange sensation se mit à vibrer dans la poitrine d'Elara. Une chaleur diffuse, quelque chose de différent, qu'elle n'avait jamais ressenti auparavant.
- Attendez...
Sa propre voix lui sembla lointaine, hésitante mais empreinte d'une force insoupçonnée. Darian s'arrêta net.
- Pourquoi avez-vous dit « humaine » comme si j'étais différente ?
Un silence pesant s'installa entre eux. Darian ne répondit pas tout de suite. Ses traits se durcirent imperceptiblement, et son regard s'assombrit.