La lumière dorée du matin baignait la chambre opulente d’Alexander Dumas. Les rideaux de soie beige filtraient les rayons du soleil, créant une ambiance douce et feutrée. La vaste pièce était décorée de meubles en acajou et de tapis persans, témoignant de la richesse et du goût exquis de son propriétaire. Alexander Dumas, milliardaire séduisant mais réputé sans cœur, se leva avec nonchalance, émergeant d’un lit king size aux draps de satin noir.
Il attrapa son peignoir de soie et se dirigea vers la salle de bain en marbre, où l’attendait une douche à effet pluie. Chaque détail de sa résidence montrait la puissance et la richesse de cet homme. Les œuvres d’art rares, les antiquités et les gadgets technologiques dernier cri faisaient partie intégrante de son quotidien.
Après une douche revigorante, il se regarda dans le miroir. Ses cheveux bruns, encore humides, retombaient avec élégance sur son front. Ses yeux bleus, perçants et froids, semblaient sonder l’âme de quiconque les croisait. Il se rasa avec précision, chaque geste dénotant un contrôle parfait de soi.
Il descendit au rez-de-chaussée où l’attendait un petit-déjeuner copieux, préparé par son chef personnel. Alexander vivait dans un monde où chaque désir était satisfait sans délai, et il en était conscient. Il prit place à la table en marbre noir, ouvrant un journal financier tout en sirotant son café noir.
La sonnerie de la porte interrompit sa lecture. Emily, son assistante efficace et discrète, entra dans la pièce, portant une pile de documents.
« Bonjour, Alexander. Voici les rapports financiers que vous avez demandés, ainsi que le planning de la journée », dit-elle d’une voix professionnelle.
« Merci, Emily », répondit-il, sans lever les yeux de son journal.
Emily, une jeune femme aux traits délicats et aux yeux intelligents, déposa les dossiers sur la table et s’apprêta à partir, mais elle fut arrêtée par la voix d’Alexander.
« Emily, assurez-vous de préparer mon jet privé pour un vol à New York ce soir. J’ai des affaires à régler là-bas. »
« Bien sûr, Alexander. Je m’en occupe immédiatement », répondit-elle avant de quitter la pièce.
Alexander reprit son petit-déjeuner, pensant déjà à la journée qui l’attendait. Il avait des réunions importantes et des décisions financières cruciales à prendre. Mais au-delà de sa vie professionnelle impeccable, Alexander avait une autre facette, plus sombre.
La nuit tomba rapidement sur la ville. Après une journée épuisante mais fructueuse, Alexander se retrouva dans un club privé, entouré de femmes magnifiques. C’était son échappatoire, son moyen de relâcher la pression. Il aimait le pouvoir qu’il exerçait sur elles, comment un simple regard pouvait les faire fondre.
Ce soir-là, une blonde sculpturale nommée Vanessa attirait particulièrement son attention. Elle riait à ses plaisanteries, effleurait son bras avec ses doigts fins, et il pouvait sentir son désir grandissant. Pour Alexander, les femmes n’étaient que des distractions temporaires, des objets de plaisir sans attachement émotionnel. Il aimait jouer ce jeu de séduction, sachant pertinemment qu’il ne ressentirait rien de plus profond qu’une satisfaction physique.
« Tu es fascinante, Vanessa », murmura-t-il à son oreille, son souffle chaud lui provoquant un frisson.
« Et toi, tu es mystérieux, Alexander », répondit-elle en plongeant ses yeux verts dans les siens.
Ils quittèrent le club ensemble, et Alexander la conduisit dans sa voiture de luxe jusqu’à son penthouse. La nuit se poursuivit dans un tourbillon de passion et de désir, où chaque mouvement était calculé pour maximiser le plaisir sans jamais laisser place à l’émotion. C’était ainsi qu’il vivait, sans attaches, sans regrets.
Le matin suivant, alors que Vanessa dormait encore, Alexander reçut un appel de sa mère. Il hésita un instant avant de décrocher, sachant que les appels de sa famille étaient rarement pour de bonnes nouvelles.
« Bonjour, Maman », dit-il, essayant de paraître enjoué.
« Alexander, nous devons parler », répondit sa mère d’une voix autoritaire. « Ton père et moi avons décidé d’organiser une réunion de famille. Cela fait cinq ans que tu n’es pas venu nous voir. »
Alexander fronça les sourcils. Une réunion de famille ? Cela ne lui disait rien de bon.