C'était la 99ème fois que je revêtais ma robe de mariée pour Brandon Evans, l'héritier arrogant d'un empire viticole.
À la mairie de Bordeaux, prête à signer notre contrat, c'était pour moi le dernier espoir, malgré les 98 fois où il m'avait déjà abandonnée.
Puis, l'écran géant s'est allumé, diffusant en direct une vente aux enchères.
Au centre, Cara Ortiz, qu'il considérait comme sa "sauveuse", fondait en larmes, offrant un vin inestimable comme un ultime sacrifice pour l'amour de Brandon.
Sans un regard pour moi, il a jeté son stylo, a hurlé d'annuler la cérémonie et s'est précipité pour acheter le vin, la laissant là, humiliée, devant une salle remplie de regards tantôt pitoyables, tantôt méprisants.
Quelques jours plus tard, Cara a posté une photo intime avec Brandon, se montrant plus que jamais sa "possession", puis tout a dégénéré.
Elle a publié de fausses photos de moi dénudée, provoqué un faux suicide sur le Pont de pierre, m'a piégée et falsifié des preuves pour me faire accuser de la mort de ses parents.