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Chapitre 1
Ce matin, en sortant de chez moi bien évidemment je me disais qu’il s’agissait d’une journée de travail classique comme toutes les autres. Mais bizarrement à peine arrivée au sein de l’enceinte il y avait comme un mouvement de panique général. Tous les employés étaient bien droit chacun à son poste. Je me demandais bien pourquoi ce sérieux soudain dans une entreprise où quasiment personne ne se bougeait le ‘’cul’’ tant la paresse des départements publics déteignait presque sur nous, tout ici se faisait au ralenti à l’image de notre belle Afrique.
C’est sans trop me poser de question que je regagnais mon poste. Et, à peine installé qu’il y avait de la lumière dans le bureau de Mr Sergio Santinoni le vice président de la société. C’était anormal car cela faisait un bon bout de temps que ce dernier avait regagné l’Italie et à moins que j’eus raté un épisode il ne me semblait pas qu’il rentrait aujourd’hui.
Un peu stressée par cette situation je décidais de m’approcher de la pièce histoire de satisfaire ma curiosité et faire fuir tous mes doutes. Lorsque j’avais une vue plus précise dans le splendide bureau, j’apercevais au loin un homme qui était assis, me faisant face. Il avait la tête complètement plongée dans ses dossiers. Je l’observais pourtant de vive allure mais il n’avait pas l’air d’avoir remarqué ma présence. Il était si impressionnant, il dégageait une force interne, si brute que rien qu’à le regarder je sentais mon cœur qui était prêt à sortir de ma poitrine.
Il ne s’agissait pourtant pas de Sergio alors qui était-il ?
Une collègue dans tous ses états me surprenait dans cette position de quoi nous mettre dans tous nos états :
- Ouh …
- Wooooo …
- Mais tu m’as fait une de ces peurs. Lui disais-je
- Et toi alors ? putain.
- Mais qu’est ce que tu fou ici ? poursuivais-je
- J’ai rendez-vous avec le grand patron, Anna, le big boss.
- Ah je vois… disais-je avant de m’éloigner
Pendant ces quelques minutes passées devant cette pièce, je me tenais tout simplement en face de l’homme le plus influent de la société, Marco Santinoni, il s’agissait du grand frère de Sergio et il venait d’arriver d’Italie. Il s’entretenait au fil des heures avec tous les employés de la structure et il s’avérait que mon tour n’était pas encore arrivée.
J’étais si nerveuse et terrorisée rien qu’à l’idée de me demander ce que j’aurais bien pu lui dire que je ne me sentais pas dans les meilleures conditions pour discuter avec cet homme d’affaire Italien.
Ça faisait sans doute plus de 30 minutes que ma collègue avait pénétrer dans son bureau et je n’entendais toujours rien de là où j’étais. Soudain, dans les minutes qui suivaient je recevais un coup de fil plutôt froid de la part de cette même collègue me demandant de venir les rejoindre dans le dit bureau. Elle ne m’en disait pas plus.
Je tournais sur moi plusieurs fois avant de me lancer, mais rapidement je me rendais compte que je ne pouvais pas rester là comme ça à ne rien faire alors je pris mon courage à deux mains et tentais d’y aller un bon coup.
- Bonjour Monsieur Santinoni… disais-je d’une voix souriante.
Il levait les yeux, me lançais un regard désintéressé avant de me fixer pendant un bon moment. Moi, Anna, la petite négresse Ivoirienne je ne savais pas où donner de la tête face aux flamboyants yeux bleus de cet Italien qui avait presque bronzé à cause de la chaleur du pays à ce moment de l’année.
Je ne sais pas pourquoi mais j’avais un mauvais pressentiment, j’étais très intimidée face à lui d’autant plus qu’il était sans cesse entouré de sublimes femmes à longueur de journée, ces milliardaires étrangers étaient réputés par l’obsession du pouvoir.
- Qui êtes-vous ? demandait-il
Je reprenais rapidement mon souffle avant de poursuivre
- Anna, Anna Kouadio Monsieur, vous m’avez demandé !! m’exclamais-je
Il ne cessait pas de me fixer d’un air séducteur… Et me demandait de m’asseoir d’un geste passif de la main.
- Merci. M’asseyais-je juste à côté de ma collègue complètement traumatisée je ne sais pour quoi.
Il était si tiré à quatre épingles que je ne me sentais pas du tout à l’hauteur en face de lui. J’essayais néanmoins de rester zen, pour cela je posais délicatement mes mains sur la table, mes longs ongles étaient sublimés par un vernis rouge vif qu’il admirait avec précision on aurait dit qu’il avait un penchant particulier pour celles-ci. Avant de replonger les yeux dans ses documents me laissant ainsi seul admirer les alentours du centre des affaires, tandis qu’on aurait dit que ma collègue faisait limite ses dernières prières.
Pendant qu’il s’affairait seul dans ses papiers, en l’observant je me souvenais des quelques rumeurs qui circulaient encore sur lui dans les couloirs et me demandait comme ça, comment est ce qu’un homme aussi riche, puissant et beau pouvait-il être un célibataire endurci ?
Une chose était sûr je réalisais qu’il avait la possibilité de briser bien des cœurs avec sa plastique de rêve qui faisait de lui un séducteur véritablement redoutable. Marco Santinoni ressemblait vraiment à un homme qu’il fallait éviter de croiser à tout prix si l’on ne voulait pas être atteinte de la maladie du ‘’Goumin’’, chagrin d’amour…
Je le regardais du coin de l’œil pour mieux marquer la distance entre nous car nous étions de deux mondes différents.
Je me disais tout bêtement comment les femmes de son milieu faisait-elle pour ne pas apprivoiser un tel animal quand je pense que de mon côté je ne faisais que m’attirer des hommes à problèmes, c’était quasiment un trait de famille chez nous, on avait la nette impression que toutes les femmes prenaient le même chemin côté sentimental chez les Kouadio. Succession de mauvais choix, et assez de larmes à déverser face aux conséquences tragiques des relations sans succès. Du coup ma devise était devenu : les hommes plus loin ils sont mieux je me porte, la vie était beaucoup plus simple de cette façon.
Je sortais donc rapidement de mes petites pensées pour atterrir de nouveau sur terre et me concentrer sur le grand patron qui se trouvait devant moi. J’étais presque agacée par son silence et je me disais comme ça que si mon travail ne le satisfaisait pas il aurait pu tout simplement me faire une lettre pour me licencier que de me faire poiroter de la sorte, car de toute les façons l’argent ça va, ça vient...disait-on
Mais, apparemment il avait fini d’analyser son dossier, il lâcha d’un coup son stylo et revenait vers moi :
- Ok, et bien vous devinez pourquoi je vous ai fait venir dans mon bureau ce matin ?
D’une voix titubante, mais sans jamais paniquer je rétorquais :
- Non, j’espère juste que mon travail ne vous déplait pas.
- Ne vous en faites pas à votre niveau tout est impeccable, enfin, pour le moment.
- J’en suis rassurée. (même si je ne trouvais pas nécessaire le ‘’pour le moment’’)
Mais, s’il ne m’avait pas fait venir ici pour me parler de mon travail, de quoi s’agissait-il alors ? Trop pressé arrive en retard, j’étais à deux doigts de le savoir.
- Bon, bon, bon, après avoir vu et revu en quelque sorte les statuts des différents employés je me suis rendu compte que le contrat de votre collègue pose problème.
- Et à quel niveau précisément ? disais-je d’une façon si sûre de moi
- Il est très rare qu’un CDD s’éternise en CDI sans que cela ne soit précisé dans aucune close du contrat ? comment vous expliquez encore sa présence au sein de nos locaux, vous qui êtes responsable de toutes ces questions ?
Je ne comprenais rien. Cette nouvelle me surprenait tout autant que lui car je n’avais pas connaissance de ça. Alors ne sachant vraiment pas quoi répondre la victime venait à mon aide en disant :