L'alpha tout-puissant reconquiert sa compagne
Divorcée et mariée à un chef de guerre
Mon nouvel amant est un mystérieux magnat
Le retour de l'héritière adorée
Une danse avec trois princes
Choyée par le chef de la mafia
Le retour de l'héritière délaissée
Son retour en grande pompe
Les regrets de mon ex-mari
L'épouse en fuite du PDG
LA MISSION DE LAYKOS
C'était le quatorzième jour du cinquième mois de la huit cent quatre-vingt-dix-neuvième année après le Christ, et moi, Ibrahim Saqqaf, faisais partie des exilés condamnés à être décapités au centre de Hamadan, uniquement pour le plaisir sadique des extrémistes qui, pour des raisons religieuses, n'acceptaient pas que beaucoup des leurs se convertissent au christianisme. Ils étaient décapités, pendus, brûlés vifs, et ceux qui survivaient avaient les mains mutilées pour qu'ils ne touchent aucune écriture chrétienne. En écoutant les martyrs, j'attendais le jour où viendrait mon tour de recevoir le paiement physique de ma conversion au milieu des places de la ville, restant toujours en prière et aussi dans mes pensées les plus profondes.
Pour moi, dont les jours sont comptés comme le sable dans un sablier, je n'ai que la révélation importante sur le Paradis et l'Enfer. Cette révélation que l'être humain construit dans son intimité, quand personne ne regarde, ou quand nous pensons que Dieu ne nous voit pas. C'est parce que le Paradis et l'Enfer, autant que nous les étudions et nous les imprégnons de connaissance, ne sont que des états d'âme que nous choisissons, par notre libre arbitre, d'emprunter dans notre quotidien. À tout moment, nous sommes invités à prendre des décisions. Ces décisions détermineront où commence le Paradis ou où commence l'Enfer.
C'est comme si nous étions tous porteurs d'une boîte invisible, contenant des outils et des matériaux de premiers secours. Face à une situation inattendue, nous pouvons l'ouvrir et utiliser n'importe quel objet à l'intérieur. Ainsi, quand quelqu'un nous offense, nous pouvons lever le marteau de la colère ou utiliser le baume de la tolérance. Confrontés à la calomnie, nous pouvons utiliser la hache de la vengeance ou la compresse de la confiance en soi.
La décision de choisir entre le Paradis et l'Enfer nous revient toujours. J'étais dans un Paradis charnel, mais avec mon âme se dirigeant vers l'Enfer. Ce n'est que lorsque je me suis converti au christianisme que j'ai commencé à vivre le Paradis avec mon âme, mais ma vie est devenue un Enfer charnel, grâce à Christ et pour mon bonheur. Car ce n'est que par notre volonté, dont le libre arbitre nous a été donné par Dieu, que dépendra notre état intérieur. C'est pourquoi je révèle ici que créer des Paradis ou des Enfers au sein de notre âme est quelque chose que personne ne peut faire pour nous, sauf nous-mêmes.
Par une nuit chaude, sans vent et sans nuages, alors que j'étais enchaîné dans ma cellule, attendant l'heure de mon martyre, qui approchait de plus en plus, j'ai commencé à entendre les voix de Dieu comme un tourbillon assourdissant de plusieurs marteaux battant en même temps, me disant tout le temps de révéler cette vérité qui était venue et qui vient au scribe Hari Laykos, dont les parchemins sur toutes les persécutions subies par les chrétiens, il avait déjà écrit en secret, pour ne pas être également victime du même sort cruel qui m'avait condamné. Laykos, qui bien qu'il ne fût pas chrétien, sentit la main de Dieu le toucher pour qu'il puisse écrire sans crainte, commença à noter tout ce que mes lèvres prononçaient, car c'étaient des vérités que, avant les scribes inspirés par la lumière divine, n'avaient jamais été révélées.
Je m'apprête à décrire plus en détail cette expérience unique et bouleversante, où la divinité semblait fusionner avec ma conscience, m'incitant à partager ces révélations cruciales avec l'humanité tourmentée. Les moments qui ont suivi cette connexion transcendantale ont gravé en moi une certitude profonde quant à la nature de notre existence et à la responsabilité inhérente à nos choix, façonnant ainsi notre propre destinée entre le Paradis et l'Enfer.
***
Et ainsi, nous parvenons à la neuvième centaine d'années, au neuvième mois, le neuvième jour du mois, lorsque j'occupais la position de Hari Laykos au sein des scribes du roi Ahamd I. C'est à ce moment-là que je fus témoin d'un phénomène céleste, une manifestation qui me fut exclusivement révélée. Dans les cieux de la prison où étaient détenus les traîtres d'Allah prétendant être convertis au christianisme, un éclair illumina le firmament. Les cieux s'ouvrirent sous mes yeux, dévoilant des visions de la lumière divine descendant sur un des prisonniers nommé Ibraim.