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Mon Ex Mari Le Cheihk  Est mon Nouveau Patron.

Mon Ex Mari Le Cheihk Est mon Nouveau Patron.

Plume d’or

5.0
avis
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Vues
76
Chapitres

ForcĂ©e par la famille de son mari Nathalia a dĂ» se rĂ©signer Ă  le quitter. Une sĂ©paration qui a Ă©tĂ© trĂšs douloureuse pour elle. MalgrĂ© le processus de dĂ©pression qu'elle a dĂ» traverser, elle a rĂ©ussit Ă  se reconstruire et a radicalement changer de vie. Sauf qu'au moment oĂč elle pense que tout va bien, son entreprise fait faillite et est rachetĂ© par son ex mari, il revient dans sa vie et cette fois comme son nouveau patron. Perdue entre ses sentiments et ses raison, Nathalia mĂšne un combat contre les deux. Alors qui de la raison ou de l'amour aura raison d'elle ?

Chapitre 1 Prologue

Nathalia.

Trois ans plus tĂŽt

- Nathalia, dĂ©pĂȘche toi de monter avec le plateau de la suite royale s'il te plaĂźt.

Je regarde Eloïse ma supérieure interloquée. - Je ne suis jamais montée jusqu'à la suite royale, seul un certain nombre restreint de personnes sont habilitées à monter dans le secteur le plus sélecte de cet hÎtel cinq étoile de Dubai.

- Je croyais que je n'avais pas le droit d'y aller lui dis-je suspicieuse.

- Vois ça comme une promotion ma chérie dit-elle d'une voix mieulleuse.

Beaucoup trop gentil pour ĂȘtre vrai. EloĂŻse n'est pas quelqu'un de gentil, elle est un tyran, elle se fou complĂštement de tout le monde et ne se soucie que de ses intĂ©rĂȘts. Alors que cache cet Ă©lan soudain de gĂ©nĂ©rositĂ© ? Je croise les mains sur mes hanches et je la regarde.

- Tu crois que je vais avaler ça ? Je n'irai pas à moi que tu me dises la vérité Eloïse.

Son sourire disparaßt soudain et elle me regarde avec un regard dur, sévÚre, si elle pouvait ne tuer avec ses yeux elle le ferait sans doute. Mais là je la retrouve, c'est sa véritable personnalité.

- Depuis quand tu discutes mes ordres ?

- Depuis que tu me donnes des ordres insensés, mon travail se limite uniquement aux chambres normales, les suites et toutes les autres les autres chambres à partir du septiÚme sont sous la responsabilité de certaines personnes et je n'en fait pas partie, alors soit tu me dis ce que tu veux soit je me barre d'ici tout de suite dis-je en tournant le dos.

- D'accord capitule t'elle en me retenant par le bras. Je vais te dire ce qui se passe.

Je me tourne Ă  nouveau pour lui faire face.

- Alors il se passe bien quelque chose ?

- Oui dit-elle d'un air gĂȘnĂ©e.

J'hausse un sourcil. EloĂŻse gĂȘnĂ©e ? Mais rien ne lui dĂ©range jamais celle-lĂ , Annie a mĂȘme pris l'habitude de lĂ  surnommer la sorciĂšre, qu'est-ce qui peut bien lui arriver aujourd'hui ?

- Le client de cette chambre est quelqu'un d'assez difficile Ă  vivre.

- Comment ça ?

- Il n'aime jamais rien, critique tout, c'est la personne la plus intransigeante que je n'ai jamais vu.

- À ce point ? Tu n'imagines mĂȘme pas dit-elle en levant la main.

- Qui est cet homme ? Non tu sais quoi ne me dis rien, parce qu'il est absolument inutile que je sache quoi que ce soit sur lui, vu que je m'en vais.

- Non dit-elle en me bloquant le passage. Je ferai tout ce que tu voudras.

- Pourquoi est-ce si important pour toi de ne pas t'occuper de ce client et ne t'avise pas de me mentir.

Elle regarde autour de nous, comme si elle s'apprĂȘtait Ă  me rĂ©vĂ©ler un secret d'Etat. Je regarde son chignon hostere et je fais la moue. Pauvres cheveux ! Je ne sais mĂȘme pas si elle les laisse dĂ©faits pour le week-end, EloĂŻse est une magnifique femme, mais cet air sĂ©vĂšre qu'elle arbore Ă  longueur de journĂ©e n'est vraiment pas bon pour son visage. Ça lui fait des rides.

- J'ai rencontrée quelqu'un dit-elle en triturant la serviette qu'elle tient entre ses mains.

- Tu as rencontré quelqu'un ? Demandais je en hurlant.

Elle pose sa main sur ma bouche pour me faire taire. Je regarde autour de nous et je vois des visages curieux se tourner vers nous. Je retire la main d'Eloise de ma bouche et je murmure plus bas.

- Tu as rencontré quelqu'un ?

- Oui, et il m'a donné rendez-vous ce soir tu vois, et le client ne pourra pas me laisser partir avant qu'il ne soit couché, et je vais rater mon rendez-vous, ça fais tellement longtemps qu'un homme ne s'est pas intéressé à moi.

- Il est hors de question que tu rates ton rendez-vous ! Dis-je d'une voix rĂ©solu, tu peux y aller le cƓur tranquille, je m'occupe de ce client rĂ©calcitrant.

- Merci dit-elle, tu es la seule assez compétente à qui je peux confier ce travail.

- Ça ne sert Ă  rien d'ĂȘtre lĂšche bottes, de toute façon je vais t'aider.

- Non vraiment tu es une fille responsable et tu es de loin la meilleure que je n'ai jamais connu.

- Attends je rĂȘve ou tu viens de me faire un compliment ? Laisse-moi sortir mon tĂ©lĂ©phone que j'enregistre, sinon personne ne me croira.

Elle plisse les yeux et me regarde d'un air sĂ©vĂšre. D'accord, mon enthousiasme me pousse Ă  dĂ©passer certaines limites, j'aurais peut-ĂȘtre dĂ» retenir un peu mon engouement.

Mais quand je vois le sourire au coin de ses lÚvres, je comprends qu'elle a apprécié, à sa maniÚre, mais elle a apprécié. Elle me donne les ordres à suivre et me remet les clés. Je souris et je sors mon téléphone pour appeler ma meilleure amie Amélie. Lorsque je lui annonce la nouvelle.

- Quoi ? Hurle t'elle comme moi tout Ă  l'heure.

Vraiment ! Elle va Ă  un rencard ?

- Oui dis-je dans un souffle, tu aurais dĂ» la voir rouge de honte.

- Vraiment ? Elle Ă©tait rouge de honte ?

- Oui quand elle me le demandais, je ne pouvais tout simplement pas lui refuser ça.

- Tu es beaucoup trop gentille Nathalia, j'aurais refusé pour rien au monde je rendrais service à cette harpie !

- Je sais.

- Je te laisse on se voit plus tard je t'embrasse.

- Moi aussi je t'embrasse.

- Fais attention !

- Promis.

Je raccroche et je fourre mon tĂ©lĂ©phone dans ma poche en souriant. AmĂ©lie est ma meilleure amie depuis que nous sommes au lycĂ©e, elle la blonde et moi avec un cheveux roux et mes taches de rousseurs, elle beaucoup plus sĂ©rieuse et moi beaucoup plus enjouĂ©e. Nous nous sommes lancĂ©es dans cette aventure ensemble. Nous avons toujours rĂȘvĂ© de Dubai. Le luxe, une beautĂ© irrĂ©elle et surtout cette culture arabe qui nous intrigue. AprĂšs notre baccalaurĂ©at, nous avons pris nos affaires, quittĂ© Londres et sommes venues nous installer ici toutes les deux. Un appartement qui nous convient Ă  toutes les deux, et dans lequel, AmĂ©lie ramĂšne chaque soir un nouveau garçon. Nous sommes ici depuis trois ans dĂ©jĂ  et parlons trĂšs bien l'arabe, une langue magnifique que j'adore. Je suis peut-ĂȘtre joyeuse, mais je suis vraiment coincĂ©e, Ă  vingt-deux ans je n'ai jamais rien connu d'autres que quelques baisers chastes et rien d'autres. Pourquoi ?

J'attends le prince charmant !

Non je plaisante ! C'est juste que je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui me donne envie de me laisser aller. Vous savez ce petit truc qui vous fait fondre, je ne l'ai jamais ressenti pour personne. J'arrive à la cuisine et je prends le panier repas avec lequel je monte à l'étage, j'appuie sur le bouton de l'ascenseur et direction la suite royale, le secteur réservé aux clients les plus illustres de l'hÎtel. Je n'ai jamais franchit le septiÚme étage et là, je monte tout droit au dix-huitiÚme.

Tu parles d'une promotion. J'arrive devant la porte et je frappe quelques petits coups avant de l'ouvrir. Je pousse mon charriot à l'intérieur de la chambre et je referme derriÚre moi.

- On ne vous a pas appris Ă  frapper ? Me demande une voix cinglante.

Je sursaute violemment et me retourne pour faire face Ă  une femme dans un hijab de couleur rose pĂąle, elle est trĂšs belle, ses yeux soulignĂ©s par du khĂŽl, et un rouge Ă  lĂšvres couleurs pĂȘche sur la bouche. Ses yeux sont vraiment trĂšs beaux, pendant un instant je me demande s'ils sont bien rĂ©els. Et d'ailleurs que fait cette femme ici ?

Je croyais que c'était un homme qui devait se trouver dans cette suite ! Lorsque que je constate que je l'ai regardé beaucoup trop longtemps, je me ressaisis.

- Je suis désolée madame mais vous ne devrez pas vous trouver là.

- Et pourquoi donc ?

- Cette chambre a déjà été réservée.

- Comment ? S'offusqua telle. Vous avez réservé notre suite alors que vous avez été prévenu de notre visite à mon frÚre et à moi ? Vous voulez dire que vous ne me reconnaissez pas ? Demande-t-elle dans un sourire insolent.

Je lui dis non de la tĂȘte.

- Quoi ? Comment ça, non ? Je suis là princesse de Mamlakat Aljana ? (Royaume du Paradis) Je suis vraiment désolée mais non je vous connais.

Elle se met Ă  gesticuler dans tous les sens en hurlant au scandale a travers toute la piĂšce.

- hqan satusabib fadihatan min 'ajl la shay' ealaa al'iitlaqi? ( Tu vas vraiment faire un scandale pour rien du tout ? ) entendis je de l'autre cÎté de la piÚce.

- Comment peut-elle ignorer qui je suis ?

- Elle l'ignore et alors quoi ? Continue la voix. Yasmina va faire un tour je te prie.

Elle lÚve les yeux au ciel mais obéit et se dirige à l'extérieur. La piÚce est sombre et je n'arrive pas à apercevoir l'homme qui a parlé. De toute façon, je ne suis pas venue ici pour le voir si ? Alors je commence à disposer les plats sur la table en silence.

Lorsque je termine, je pousse mon charriot en direction de la sortie, sans avoir vu que les roues se sont coincées sur les épais rideaux, je tire dessus de toutes mes forces, mais je ne parviens pas à les décoincer.

- Pourquoi lĂ  oĂč il fait privilĂ©gier la douceur, il est toujours question de violence ?

Je me tourne pour faire face Ă  un homme grand, trĂšs tres grand. Ses traits sont tellement fins qu'on dirait qu'ils ont Ă©tĂ© taillĂ©s par un sculpteur. Une beautĂ© pareille ne peut pas exister. Je laisse mes yeux s'Ă©garer sur ses bras, une montre Ă  un poignet, est-ce que je vous ai dit Ă  quel point c'Ă©tait sexy ? Le contraste entre la couleur hĂąlĂ©e de sa peau et le blanc du cuir de sa montre. Mes yeux remontent sur son torse, que j'imagine imberbe de tout poils grĂące au deux premiers boutons ouverts, puis enfin mes yeux rencontrent les siens. J'ai l'impression que mon cƓur rate un battement. Ses iris sont d'un noir profond, je n'ai jamais vu des yeux aussi beaux. Je crois que j'ai mĂȘme de la bave qui s'Ă©coule de ma bouche.

- Tout va bien ? Me demande t'il avec un sourire.

Je secoue la tĂȘte pour dire oui parce que ma voix refuse de sortir. EloĂŻse avait raison, mais pas pour les bonnes raisons, ce client est trĂšs... Pertubateur...

- Amir dit-il en me donnant sa main.

- Nathalia... Murmurais je.

- Enchanté Nathalia dit-il en me dévorant des yeux.

J'Ă©tais loin de me douter Ă  quel point cette rencontre allait changer ma vie.

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