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L'homme qui a choisi son destin

L'homme qui a choisi son destin

LAYE

3.5
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26
Chapitres

Suivez l'itinéraire de ma vie ......

Chapitre 1 Chapitre 01

Chapitre 1

****Laye****

Il était une fois, un ado qui vivait sa vie paisiblement sans aucun souci du lendemain et un jour son pÚre l'a appelé pour lui dire qu'il a promis à son défunt meilleur ami qui est l'homonyme de l'ado en passant que quand sa fille sera en ùge de se marier qu'il se mariera avec elle.

Sa vie étant trÚs liée à celle de son pÚre, l'adolescent à l'ùge adulte n'avait point de choix que d'accepter sa vie comme son pÚre le voulait. Il l'a fait et s'est retrouvé marier à la fille de son homonyme. Son objectif du début était de faire regretter à la fille d'accepter ce mariage. Quand l'égoïsme parle, on oublie tout le reste. Malgré des courbatures qui ont fait parler d'eux, notre héros a décidé de passer ses nuits sur un matelas gonflable. Au fur et à mesure du temps, le paramÚtre qu'il n'a pas pris en compte montra le bout de son nez et il est tombé éperdument amoureux de l'épouse qu'il avait jadis rejetée.

Si c'était un conte de fée à la disney, l'histoire se serait terminée par "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant" mais ce n'est pas une histoire à la disney mais ni plus ni moins que ma chienne de vie.

Alors que je pensais vivre heureux avec Alima, Khadija a pointé le bout de nez. Vous voulez savoir qui est Khadija ? Vous connaissez la fille qui obtient toujours ce qu'elle veut quitte à écraser sans ménagement ceux qui sont au tour d'elle. Vous avez le prototype de Khadija.

M'ayant fait un enfant derriÚre mon dos, Khadija est passée du statut de plan-cul à celui d'épouse. La classe, non ?

A 26 ans je me suis retrouvĂ© polygame. J'en avais deux et mes amis Ă  l'Ă©poque n'en avaient mĂȘme pas une.

Le moins que je puisse dire est que la polygamie n'Ă©tait pas mon fort. Je devais ĂȘtre impartial et je n'ai pas arrĂȘtĂ© de privilĂ©gier Alima aux dĂ©pens de Khadija.

Cela dit, ma plus grande erreur n'était pas d'avoir impartial mais plutÎt d'avoir été infidÚle. A ma grande surprise, une de mes aventures passagÚres a décidé de me le faire payer.

Mes femmes ont Ă©tĂ© mises au courant et se sont liguĂ©es contre moi. Je ne peux mĂȘme pas vous raconter ce que j'ai ressenti quand je devais rencontrer l'avocate d'Alima et que je retrouve dans mon bureau Khadija.

Le tribunal sanctionnant l'adultÚre et Khadija me faisant la peau comme pas 2, Alima a eu la moitié de tout ce que j'ai acquis aprÚs notre mariage. Mon pÚre ayant mis toutes ses affaires à mon nom, mes ex se sont retrouvées avec énormément d'argent. Alima avait la moitié de tout mais Khadija avait un pourcentage sur ses gains. 30%, je crois.

Si je leur en veux, je dois leur accorder que c'Ă©tait un coup de maĂźtre.

J'ai oublié de vous parler des enfants. 2 avec Alima et un seul avec Khadija. J'ai mes enfants les week-end et la moitié des vacances scolaires.

-Si tu nous as conviĂ©s Ă  cette rĂ©union pour ĂȘtre dans les vaps, t'aurais mieux fait de nous en Ă©pargner.

Plus casse-couilles qu'Alima, tu meurs. Je l'ignore.

-Avant de mettre un terme à cette réunion. Je tenais à vous dire que l'agence a maintenant deux nouvelles actionnaires. Votre collÚgue Alimatou Gueye que vous connaissez déjà car faisant partie du service de comptabilité et Ndéye Khady Touré que vous avez dû connaitre en tant que mon ex-femme.

-Donc maintenant on doit rendre compte Ă  trois personnes ??? Demande Dieye, un des architectes.

-Dans la mesure oĂč je suis la seule personne capable de juger vos travaux, je reste la seule personne Ă  qui vos rapports seront adressĂ©s. Tout le monde sait que seul l'argent les intĂ©ressent alors tant que vous serez capable d'en rapporter, elles ne s'occuperont pas de ce vous faites.

Alima roule des yeux alors que Khadija s'en fout. J'ai raison ou j'ai raison.

-S'il n'y a plus de questions, vous pouvez disposer.

Personne ne dit rien et tout le monde se lĂšve pour regagner leurs bureaux respectifs sauf Khadija. Pfff. Elle peut passer la nuit ici, je m'en fous.

En ce moment je vis ma phase reconstruction. Ça fait encore mal parce ça fait juste quelques jours mais ça va. J'ai recommencĂ© Ă  sortir et Ă  voir mes amis. Je suis un homme de la trentaine, je suis beau, je suis riche. Rien ne doit m'empĂȘcher de vivre heureux.

AprÚs avoir rangé mes affaires, je me lÚve.

-Laye, je peux te parler ?

-Quoi ?

-Je veux te revendre mes parts.

Je reprends place.

-Pourquoi ?

-Je m'y connais pas et je veux pas assister à toutes vos réunions, j'ai autre chose à faire. Je suis avocate moi. Le monde des entreprises, c'est pas pour moi.

-Combien ?

Sa réponse me surprend, je m'attendais à une somme plus colossale.

Racheter ses parts me donnera 65% des actions. Si j'ai pensĂ© faire couler l'entreprise, je me suis vite Ă©cartĂ© cette idĂ©e de la tĂȘte. Ceci est le travail de toute une vie. Mon pĂšre mĂ©rite plus que de voir tout ce qu'il a produit tomber en ruine.

-D'accord. Je demanderai Ă  mon avocat de s'occuper de la partie juridique. Il te contactera.

-Je peux le faire.

-Khadija, ai-je la tĂȘte d'un mec qui a confiance en toi ?

Je prends mes affaires et je quitte la salle de réunion.

*****

Je rentre chez moi aprÚs avoir fini ma journée au boulot.

Je vous ai pas racontĂ©, mon pĂšre souffrant d'Alzheimer depuis des mois, me prend maintenant pour son frĂšre. Ça fait rire mais c'est pas drĂŽle. Et j'avoue que ceci est quand mĂȘme assez pour se remettre en question. Dans cette vie, tout a une fin.

-Bonsoir...SaluĂ©-je en entrant dans le salon oĂč se trouvent les parents.

-Bonsoir... Me répond mon pÚre.

-Comment ça va ?

-Je vais bien. Khadija m'a proposé de racheter ses parts.

-C'est qui Khadija ???Demande mon pĂšre.

Ne riez pas, c'est pas drĂŽle.

-Une fille avec qui je travaille.

-D'accord.

-Pourquoi elle veut faire ça ??? Demande ma mÚre.

-Elle dit que ça l'intĂ©resse pas. Mais vu le prix auquel elle propose ses parts, je serais bĂȘte de ne pas les prendre.

-Quand verrai-je mes petits enfants???

-Vendredi, j'irai dans mon ancienne maison les récupérer. Que Dieu m'en garde si Alima refuse comme elle l'a fait ces derniÚres semaines, je promets le pire.

-Laye, je t'ai déjà dit que dome keine douko kheuthio (On ne se dispute pas un enfant).

-Je suis d'accord. Mais c'est à Alima de faire preuve de maturité et me laisser prendre mes enfants avec moi.

-Négocie avec elle. Elle t'en veut encore c'est pour ça mais je sais que sa colÚre va passer. Et Khadija ?

-Je pense pas avoir ce problĂšme avec elle. Au temps, elle suivait Alima comme un mouton car elle avait peur qu'elle change d'avocat. Mais maintenant qu'elle a sa part du gĂąteau, elle fera ce qu'elle veut.

-Thieyyy.

-Je te le fais pas dire. Je vais me reposer à l'intérieur.

Je vais dans ma chambre prendre une douche avant de me mettre sur le lit et allumer la télé, attendant que le diner soit servi.

*****

Alima entre dans mon bureau brusquement.

-Fais comme chez toi... Dis-je en la regardant avec mépris.

-Je veux qu'elle soit renvoyée tout de suite.

-Qui ?

-Ta nouvelle secrétaire.

-C'est quoi le problÚme, elle est incompétente ?

-Elle vient de me manquer de respect.

-Comment ça ?

-Je lui ai donné un rapport à rédiger et elle m'a dit qu'elle ne travaillait pas pour moi.

-Elle a raison.

-Quoi ??? Madame Ndoye faisait toujours ce que je lui demandais sans broncher.

-Elle n'est pas Madame Ndoye. Et sors de mon bureau.

Elle pousse un grognement avant de sortir.

J'appelle ma nouvelle secrétaire pour la féliciter.

Elle entre dans mon bureau.

-Alimatou Gueye vient juste de sortir disant que vous n'avez pas fait un travail qu'elle vous a demandé.

-Oui mais c'est parce que je suis débordée. C'est ma premiÚre semaine et j'ai beaucoup de mal à trouver mes empreintes. Je suis désolée, je vais lui dire que je vais le faire.

-Je vous ai pas demandé de le faire.

-Hunnn ??

-En fait au contraire, peu importe ce qu'elle vous demande, refusez.

-D'accord. Ça me fera moins de travail.

-C'est ce que je pensais. Vous ĂȘtes contente, je suis content et elle est Ă©nervĂ©e.

Je pense qu'elle a du mal à comprendre. Mais c'est sûr que mes dieuwkatt d'employés la mettront au parfum.

******

Mon avocat a rencontré Khadija et ils se sont chargés de la paperasse. Dans quelques jours, ce sera officiel.

Je vais voir Alima dans son bureau.

-Tu vis encore avec Khadija ?

-Ça te concerne ?

-Vu que vous ĂȘtes les mĂšres de mes enfants, oui ça me concerne.

-C'est l'heure de la pause donc je vais aller au restaurant...Dit-elle en se levant et prenant son sac sans faire allusion Ă  ma question.

Avant qu'elle ne sorte, je prends mon portable. J'appelle Khadija.

-Allo.

-Oui. J'aimerai savoir oĂč est-ce que tu habites ?

-Tu veux venir me voir.

-Non, je veux venir récupérer ma fille.

-D'accord. Je suis encore chez toi. Ou devrais-je dire chez Alima.

-Ok. Je passerai vers 19h et j'espĂšre qu'elle sera prĂȘte.

-Ok.

Je coupe la communication avant de remettre mon portable dans ma poche.

-Tu as bien entendu ce que je viens de lui dire. Tu transposes simplement ma fille par ma fille et mon fils et le tour est joué. Ce sera comme si je te parlais.

Elle me fait un tchipp et sort tout en me poussant car j'Ă©tais encore devant la porte.

C'est le tribunal qui a dĂ©cidĂ©. Elle n'a aucun droit de m'empĂȘcher de voir mes enfants.

****

Quelle ironie du sort !!! Maintenant je suis le seul de mes amis Ă  ne pas ĂȘtre mariĂ©. Je pensais aller voir quelqu'un pour tuer le temps en attendant 19h mais chez qui ? Ils sont soit encore au boulot ou soit avec madame.

Je décide alors de continuer à bosser jusqu'à 18H30.

****Alima****

Si cet imbécile pense que mes enfants passeront le week-end avec lui, il se trompe lourdement. Mes enfants ne bougeront pas d'ici.

Je mets la voiture dans le garage. J'entends des bruits de dessins animés me montrant que les enfants sont devant la télé.

-Bonsoir...Dis-je en entrant.

-MAMAN...Crie Papi en courant me rejoindre. Mame Faty plus lente marche pour venir. Elle n'a que deux ans, c'est normal.

-Mes chéris...Dis-je en essayant de les porter tous les deux avant de m'asseoir au plus vite. Mauvaise idée avec des talons aussi hauts.

Fatima vient me saluer avec la main.

Je remarque qu'ils sont bien habillés.

Je regarde la femme qui s'occupe de la maison et des enfants.

-Pourquoi ils sont habillés ainsi ?

-Khadija m'a appelé tout à l'heure pour me demander de les préparer car leur pÚre vient les chercher.

-Khadija a fait ça? Mes enfants ne vont nulle part. Change-les à nouveau. Quant à Fatima, laisse-la comme elle est.

Je sors du salon pour prendre une douche et me changer.

Avant de sortir de la chambre, j'entends la voix de Khadija. J'ai deux mots Ă  lui dire.

Je vais dans le salon oĂč je retrouve mes enfants avec leurs vĂȘtements de tous les jours.

-Alima, ça va ?

-Bien et toi ?

-Ça va. En fait, c'est moi qui ait appelĂ© NdoumbĂ© pour lui demander de prĂ©parer les enfants, Laye doit passer les chercher.

-Si toi tu veux que Fatima passe le week-end avec lui, ça te regarde. Mes enfants n'iront nulle part.

-Mais Alima, aurais-tu oublié que c'est le juge qui lui a donné ses week-ends ?

-Je m'en fous.

-SĂ©rieusement, tu ne penses pas qu'il est assez puni ?

-Il te fait pitié ?

-Non, je n'ai pas dit ça mais tu n'as pas le droit de l'empĂȘcher de voir ses enfants.

-On verra ça.

-Bref !!! C'est entre vous deux. Moi je vais pas empĂȘcher Fatima de voir son pĂšre.

Quelqu'un sonne à la porte. Ndoumbé se lÚve, je lui demande de se rasseoir.

Je vais ouvrir.

J'ouvre la porte et comme je le pensais, mon ex-mari Ă©tait derriĂšre.

-Qu'est-ce que tu fiches ici ?

-A ton avis ?

J'essaie de l'empĂȘcher d'entrer mais Ă©tant plus fort que moi, il y arrive.

-OĂč sont mes enfants ???Demande-t-il en se dirigeant au salon.

-Mes bébés...Dit-il en les prenant.

Je suis en train de bouillir à l'intérieur tellement que je suis énervée.

-Laisse-mes enfants...Dis-je en m'entreposant.

-Tu joues Ă  quoi lĂ  ?

-Je ne sais pas pourquoi tu es lĂ  mais mes enfants ne vont nulle part.

Note de l'auteur : Ce chapitre est un prétexte pour parler d'un fait qui existe de plus en plus chez nous et que moi je trouve pas normal. Beaucoup d'hommes divorcés sont dans l'incapacité de passer du temps avec leurs enfants simplement parce que la mÚre est encore en colÚre et les utilise pour continuer sa vengeance. Quoi qu'il en soit, dome keine douko khagne bayam....

Evidemment je commence assez timidement, les choses seront boostées au fil des chapitres.

Continuer

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