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HĂ©ritages: Tome I — Une vie digne d'un shonen

HĂ©ritages: Tome I - Une vie digne d'un shonen

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5.0
avis
123
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20
Chapitres

Humour... Passion et loyautĂ©. Trois mots qui rĂ©giront la vie de JĂ©rĂ©mie qui dĂ©barque dans un monde oĂč magie et dragon sont une rĂ©alitĂ©. Cependant, que se passerait-il si un fan de mangas comme JĂ©rĂ©mie le dĂ©couvre ? Une aventure avec des rĂ©fĂ©rences Ă  ces dessins animĂ©s, aux super pouvoirs, et Ă  la pop culture. Arriverez-vous Ă  toutes les reconnaĂźtre ? À PROPOS DE L'AUTEUR InspirĂ© par ses lectures, JĂ©rĂ©mie Courty aime Ă©crire des rĂ©cits d'aventures. À travers ce roman, HĂ©ritages, il invite les lecteurs Ă  croire en leurs chances, car tout le monde peut rĂ©aliser ses rĂȘves.

Chapitre 1 No.1

Chapitre 1Le commencement

Cette aventure commença le dix-sept novembre deux mille vingt, JĂ©rĂ©mie rentra d'un repas de famille et Ă  son habitude, avant de rentrer chez lui, le jeune homme aimait regarder la ville d'Annonay depuis ses hauteurs. JĂ©rĂ©mie Ă©tait un jeune homme trĂšs classique, des cheveux bruns mi-longs et une barbe mal rasĂ©e avec des trous par endroit. Son style vestimentaire est... comment dire ? Banal. JĂ©rĂ©mie portait souvent un jean et un sweat-shirt Ă  capuche gris, mais sa tenue prĂ©fĂ©rĂ©e Ă©tait un ensemble noir composĂ© d'un sweat-shirt et d'un bas de survĂȘtement large. Le jeune homme portait aussi une paire de lunette noire rectangulaire, JĂ©rĂ©mie faisait taire son caractĂšre la plupart du temps. Il n'aimait pas les injustices, mais il savait que les actes d'un homme, seuls, ne changeraient rien. JĂ©rĂ©mie essayait de rĂ©gler chaque conflit par la parole, mais quand il fallait utiliser la force, cela devenait un souci pour lui. Il n'avait pas peur de ce qui pouvait lui arriver, mais de ce qu'il pouvait faire aux personnes en face de lui. Pour lui, son plus grand dĂ©faut Ă©tait sa gentillesse, il n'hĂ©sitait pas Ă  toujours ĂȘtre lĂ  pour les personnes qui l'ont aidĂ© ou lui ont apportĂ© un tant soit peu de l'affection, ce qui lui valut Ă©normĂ©ment de dĂ©ceptions amicales ou amoureuses.

JĂ©rĂ©mie aimait la pop culture en tout genre et la technologie. Le jeune homme Ă©tait un fan de mangas inconditionnel, Ă  tel point qu'il avait mĂȘme dĂ©jĂ  rĂ©flĂ©chi Ă  tous genres de sorts ou de magie qu'il utiliserait dans ces mondes imaginaires. C'est son grand frĂšre qui l'initia aux mangas, grĂące Ă  lui, il avait dĂ©couvert un monde dans lequel JĂ©rĂ©mie pouvait s'Ă©chapper de tousses soucis, mais c'Ă©tait aussi une maniĂšre de le faire grandir, et ce, que ce soit dans sa façon de penser ou d'interagir avec les autres. Avant de rentrer dans son petit appartement dans le centre d'Annonay, JĂ©rĂ©mie observa les Ă©toiles depuis un muret au bout du chemin des terres par une froide nuit de novembre et pensa Ă  ces annĂ©es qu'il passa seul dans son appartement. JĂ©rĂ©mie avait une famille aimante et des amis sur qui il pouvait compter, et malgrĂ© tout ça, il se sentait seul. Ce sentiment de solitude qui lui pesait tant devint son colocataire avec le temps.

Juste avant de rentrer une aurore verte apparut dans ce ciel obscur parsemĂ© de lumiĂšre, JĂ©rĂ©mie fut hypnotisĂ© par cette lueur d'un vert Ă©meraude, cette lumiĂšre se rapprocha du jeune homme et l'engloba en un instant et quand cette aurore disparut, JĂ©rĂ©mie avait disparu aussi. Le jeune homme se rĂ©veilla le lendemain matin au sommet du mont Miandon. « C'Ă©tait quoi, cette lumiĂšre, et pourquoi il fait jour ? se demanda JĂ©rĂ©mie en se levant et en regardant autour de lui. » Il aperçut Ă  quelques mĂštres de lui une grande pierre circulaire sur laquelle quelque chose Ă©tait notĂ©, mais illisible Ă  la distance oĂč il se trouvait. En se rapprochant, les inscriptions sur la pierre ne pouvaient ĂȘtre lues totalement, des plantes grimpantes empĂȘchaient de lire correctement. JĂ©rĂ©mie enleva les plantes sur la pierre et lut l'inscription. « RĂ©serve naturelle des bĂȘtes fantastiques du mont Miandon, lut JĂ©rĂ©mie Ă  voix haute. Je me disais bien que ce paysage me disait quelque chose, mais je ne vois pas l'antenne du mont Miandonet quelle est cette histoire de bĂȘtes fantastiques. Bon, pas le temps Ă  perdre du temps sur ce genre de dĂ©tail, autant mieux rentrer chez soi. »

JĂ©rĂ©mie prit le chemin du retour et n'arrĂȘta pas de regarder la vĂ©gĂ©tation autour de lui. « C'est dingue, comment les arbres, ainsi que toutes les plantes, sont si verdoyants, c'est comme si quelque chose dans l'air leur donnait cet Ă©clat si luxuriant et l'oxygĂšne est si pur ! » pensa JĂ©rĂ©mie en prenant une grande bouffĂ©e d'air. Le jeune homme continua son bout de chemin et Ă  travers les arbres, il vit au loin un immense nuage noir. La seconde suivante, une odeur de feu se mĂ©langea dans l'air. JĂ©rĂ©mie se mit Ă  courir, pour voir d'oĂč provenait cette odeur de brĂ»lĂ© plus clairement. En s'approchant de la fumĂ©e, il pensa que la ferme prĂšs du mont Miandonavait prisfeu. La supposition du garçon fut juste, en arrivant devant la ferme, il put voir des flammes immenses s'Ă©chappant du toit.

Devant la ferme se trouvait un groupe de quatre hommes à capuche qui rigolaient devant ce feu ; c'est à cet instant que le sang de Jérémie bouillonna. Le jeune homme prit un appui si ferme avec son pied que le sol éclata et en quelques secondes, il arriva vers la bande de malfaiteurs. Arrivé à distance de frappe, Jérémie lança un coup de poing au premier venu qu'il esquiva avec grande facilité.

« Tiens, un gĂȘneur ! s'exprima le chef des bandits.

- Pourquoi attaquez-vous cette ferme et les personnes qui s'en occupent ? demanda Jérémie sur un ton colérique.

- Et de quoi tu t'occupes ? Ce ne sont pas tes affaires. Alors, laisse-nous tranquilles, dit le chef des hommes Ă  capuche.

- Certes, ce ne sont pas mes affaires, mais quand je vois des injustices ou des personnes qui font du mal volontairement, je ne peux pas rester sans rien faire. De plus, s'occuper des affaires des autres, c'est l'essence mĂȘme d'un hĂ©ros », s'exprima JĂ©rĂ©mie d'un air ferme.

Le chef des bandits Ă©clata de rire en se tenant le ventre. AprĂšs une dizaine de secondes, il s'arrĂȘta de rire et lança un regard sombre Ă  JĂ©rĂ©mie. « Un hĂ©ros, dis-tu, fais-moi rire. Tu es juste un homme qui ne sait pas rester Ă  sa place et on va t'apprendre Ă  rester Ă  ta place. Les gars, entourez-le, dit l'homme Ă  capuche en faisant un geste Ă  ses compagnons de sa main droite. » Les sbires du chef entourĂšrent JĂ©rĂ©mie de part et d'autre tandis que leur chef resta en face du jeune homme. JĂ©rĂ©mie observa les hommes Ă  capuches se mettre en place. « Bon OK, JĂ©rĂ©mie, tu t'es mis dans une mouise pas possible. Ils sont quatre et toi tu es tout seul, il y a trĂšs peu de chance que tu ressortes de ce combat convenablement », pensa JĂ©rĂ©mie en regardant ses opposants. JĂ©rĂ©mie faisait de la boxe depuis l'Ăąge de neuf ans, il n'aimait pas se battre en dehors d'un ring. Pour lui, ce sport lui avait appris le respect envers son adversaire cela l'avait fait grandir que ça soit mentalement ou physiquement. Mais quand ce fut pour dĂ©fendre des valeurs qui lui sont chĂšres et qu'il fallait en venir aux mains, il n'hĂ©sitait pas Ă  utiliser ce qu'il avait appris durant ces annĂ©es d'entraĂźnement et se mit garde.

Le jeune homme se lança Ă  l'assaut sur son opposant de droite qui riposta aussitĂŽt avec un coup de poing, mais JĂ©rĂ©mie l'esquiva avec grande aisance et riposta aussi avec un direct du gauche au visage. Il avait mistellement de force dans ce coup, qu'il envoya valser son adversaire Ă  une dizaine de mĂštres au loin. « C'est quoicette force ? » pensa JĂ©rĂ©mie en regardant sa main gauche. L'instant suivant un sourire se dessina sur son visage. JĂ©rĂ©mie se replaça pour faire face aux trois adversaires restants, les deux sbires restants attaquĂšrent le jeune homme en mĂȘme temps, JĂ©rĂ©mie resserra sa garde pour encaisser le coup, un des sbires suivit JĂ©rĂ©mie et l'attrapa par le sweat-shirt, le jeune n'arriva pas Ă  porter un coup Ă  son adversaire. « Allez, JĂ©rĂ©mie, utilise ta tĂȘte ! Mais oui, c'est ça », pensa JĂ©rĂ©mie en frappant son adversaire avec un coup de boule ce qui mit KO son adversaire sur le coup. Le sbire restant hĂ©sita Ă  attaquer JĂ©rĂ©mie et il fit un pas arriĂšre, mais leur chef se trouvait derriĂšre lui. « Je n'ai pas besoin d'homme aussi lĂąche », dit le chef des bandits en poignardant son acolyte dans le dos. L'homme de main tomba au sol dans une mare de sang et le chef des bandits enjamba le corps inerte pour s'avancer vers JĂ©rĂ©mie tout en tendant sa main droite devant. « Tu vois ce qu'il se passe, monsieur le hĂ©ros, quand tu t'occupes des affaires des autres. Je vais rĂ©gler cette histoire en un clin d'Ɠil », s'exprima le bandit.

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