Alpha possessif

Alpha possessif

DAVILA

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Emilie Lemon, fille d'un des Alphas les plus respectés, Peter Lemon. Un jour, un Alpha était sur le territoire de mon père alors que je me promenais dans les bois. Je l'ai attaqué, mais j'ignorais à ce moment-là que le loup noir qui me faisait face était un Alpha.

Chapitre 1 Chapitre 01

L'air frais du matin purifie l'air présent dans mes poumons. J'inspire de grandes goulées d'air et m'enfonce dans les bois appartenant à ma famille depuis des générations. Le sol est meuble, mes pattes s'enfoncent dans le sol et retournent la terre. Tous les sons environnants parviennent à mes oreilles, le chant des oiseaux, le bruissement des ailes des différents insectes, le clapotis de la rivière qui parcoure les bois à environ un kilomètre de ma position.

Je fonce dans les bois, sautant par-dessus les souches d'arbres morts qui étaient présents sur mon passage, évitant à toute vitesse les quelques cerfs et biches faisant leur tour de la forêt. Une odeur étrange m'oblige à me stopper dans ma course. Droite. Son odeur provient de la droite.

Prudemment, je me dirige alors le plus discrètement possible vers elle afin d'identifier l'individu qui a osé pénétrer sur notre territoire. Le vent étant dans mon sens, il ne peut pas repérer pas ma présence.

Alors que je m'approche, un loup noir me barre la route. Ses yeux sont vairons, l'un vert émeraude et l'autre doré comme une ambre. Hypnotisée quelques secondes par ce regard, je me reprends et me mets en position défensive. Il est sur mon territoire, je dois donc découvrir ce qu'il fait là et le dégager.

Lorsqu'il commence à s'approcher de moi, je recule de quelques pas et grogne sur lui, lui indiquant que s'il avance encore, j'attaque. Il se stoppe, puis me fixe. Son regard s'éclaire, puis il se met à avancer vers moi. Je grogne à nouveau en signe d'avertissement, il prend une longue inspiration et gonfle son corps pour tenter de m'impressionner. Dommage pour lui, mon père est l'un des Alphas les plus redoutés du continent. Je lui saute dessus, gueule grande ouverte et alors que mes crocs sont sur le point de se refermer sur sa gorge, il s'écarte vivement et grogne à son tour. Je réitère alors mon attaque qui ne rate pas cette fois. Il s'allonge au sol à contre cœur, en signe de soumission. Alors qu'un sentiment de fierté se fait sentir, une voix lourde de reproches résonne dans ma tête.

- Emilie, lâche-le tout de suite !

Le doute et l'incompréhension me font douter, je regarde alors le loup noir curieusement puis diminue légèrement la pression de mes dents sur sa gorge.

- Pourquoi le ferais-je ? Il est sur notre territoire, sans permission.

- Il n'en a pas besoin. C'est un Alpha.

Surprise, je le lâche immédiatement tandis qu'il se relève. Un Alpha... Je viens d'agresser un Alpha ! Lorsqu'il me regarde de nouveau, la peur et la méfiance s'insinuent vicieusement en moi et mon cœur se met à battre la chamade. Je ne dois pas me laisser impressionner. Je serai une Alpha à mon tour dans les années à venir, alors ce n'est certainement pas un jeune Alpha qui va m'impressionner !

- Il n'a peut-être pas besoin d'autorisation, mais la politesse veut que l'on prévienne avant de venir.

Le rire de mon père résonne dans ma tête, puis sa présence quitte mon esprit. Je reprends contenance, m'assois et toise l'Alpha, qui me regarde de façon curieuse. Mon père nous rejoint en forme de loup quelques minutes plus tard, en compagnie de ma mère. L'énorme loup gris et blanc qu'est mon père s'approche du loup noir tandis qu'une magnifique louve au pelage sablé me fait signe de la rejoindre. J'ai hérité à mon plus grand bonheur du poil couleur sable de ma mère, avec quelques taches blanches de celui de mon père. Ma mère m'emmène plus loin le temps que les deux Alphas discutent et m'indique un sac de vêtements. Je me métamorphose en humaine et monte sur le dos de ma mère, puis nous rentrons tous les quatres dans le modeste manoir qu'est notre demeure familiale.

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Romance

5.0

Lors du premier jour de classe, j'avais tout organisé. J'avais déjà classé mes livres en ordre alphabétique, mon uniforme était repassé et ranger dans mon placard, attendant seulement que je le porte. J'avais déjà prévu qu'est-ce que je dirais lorsque viendrait mon tour de parler devant la classe de Mme. Anastasia de notre été. "Lecture, poème, baignade, famille..." Je savais comment j'allais m'arranger les cheveux, avec qui j'allais arriver à l'école. En outre, je savais comment ma journée allait se dérouler. C'était la même chose depuis des années. Les garçons allaient siffler devant l'arrivée de Jeanette Green, la bimbo de l'école, les intellos seraient dans un coin en train de faire des recherches sur leurs ordinateurs, les joueurs de foot se vanteraient auprès de n'importe quelle fille prête à les écouter, la chorale répéterait leurs chansons dans un coin de la cantine et les petits nouveaux seraient dans un coin, exclus, en attendant de se faire des amis. Et moi, j'allais trainer avec mes meilleurs amis, faire la folle mais rester une bonne fille. Car quand on s'appelle Lily Parks, on a pas autre choix que de bien se comporter. Dans notre famille, nous n'avons pas de réputation qui nous suive: nous sommes comme la plupart des gens. Seul différence entre notre famille et les autres? Mon arrière grand-père était un homme très respecté dans notre petite ville perdue dans les États-Unis. On le complimentait souvent dans sa façon d'agir, en tant qu'avocat réputé. Il a enseigné les bonnes manières à ses enfants, qui eux l'ont enseignés à leurs enfants, ainsi de suite. Mes parents tenaient beaucoup à continuer la tradition, alors je suis l'incarnation même des bonnes manières. Bonnes notes, bon comportement, apparence soignée... S'il fallait que je brise ces règles! Je n'imaginais même pas... Je prévoyais toujours tout en avance pour éviter de me mettre les pieds dans les plats, pour faire plaisir à ma famille. Mais pourtant, cette année, il y avait une chose que je n'avais pas du tout prévu. Et cette chose avait un nom. Matthew Carter.

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